Depuis plusieurs mois, les hauts responsables marocains ont tout fait pour arracher un geste d'Alger. Ils se sont tous exprimés sur le dossier de la réouverture des frontières. Même le roi Mohamed VI a tendu la main au président Bouteflika à plusieurs reprises. Un geste rare et exceptionnel dans un pays où le souverain ne tend presque jamais la main, même quand il a la certitude qu'elle sera acceptée. En 2008, Mohamed VI avait appelé à au moins trois reprises à la réouverture des frontières et à une normalisation entre les deux pays. Mais aucun haut responsable algérien n'a pris la peine de lui répondre.
A Rabat, on espérait que la réélection du président Bouteflika pour un troisième mandat pouvait constituer une occasion pour une nouvelle ère dans les relations bilatérales, marquées par des tensions récurrentes sur les dossiers de la frontière et du Sahara occidental. Mais dimanche, dans son discours d'investiture, Abdelaziz Bouteflika a envoyé un message clair à Rabat. « Je n'ai pas besoin de réaffirmer nos positions dans le monde arabe, en Afrique et dans le Tiers-Monde et notre appui à toutes les causes justes et notamment à celles des peuples en lutte pour leur libération comme le peuple sahraoui et le peuple palestinien. », a-t-il dit dans son discours.
Le chef de l'Etat algérien met ainsi au même niveau les deux causes sahraouie et palestinienne. Un problème de colonialisme qui doit être résolu avec l'indépendance de ces deux territoires occupés. Or, comme le montre les dernières tergiversations marocaines dans les négociations avec le Front Polisario, Rabat ne semble pas prêt à accepter une solution juste dans ce conflit. Dans ce contexte, les appels du Maroc en faveur de la réouverture des frontières et d'une normalisation avec l'Algérie ont très peu de chances d'être entendus à Alger .
tsa
A Rabat, on espérait que la réélection du président Bouteflika pour un troisième mandat pouvait constituer une occasion pour une nouvelle ère dans les relations bilatérales, marquées par des tensions récurrentes sur les dossiers de la frontière et du Sahara occidental. Mais dimanche, dans son discours d'investiture, Abdelaziz Bouteflika a envoyé un message clair à Rabat. « Je n'ai pas besoin de réaffirmer nos positions dans le monde arabe, en Afrique et dans le Tiers-Monde et notre appui à toutes les causes justes et notamment à celles des peuples en lutte pour leur libération comme le peuple sahraoui et le peuple palestinien. », a-t-il dit dans son discours.
Le chef de l'Etat algérien met ainsi au même niveau les deux causes sahraouie et palestinienne. Un problème de colonialisme qui doit être résolu avec l'indépendance de ces deux territoires occupés. Or, comme le montre les dernières tergiversations marocaines dans les négociations avec le Front Polisario, Rabat ne semble pas prêt à accepter une solution juste dans ce conflit. Dans ce contexte, les appels du Maroc en faveur de la réouverture des frontières et d'une normalisation avec l'Algérie ont très peu de chances d'être entendus à Alger .
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