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Deux émirs du GSPC capturés

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  • Deux émirs du GSPC capturés

    Les services de sécurité viennent de réussir un autre coup de filet dont la portée peut se révéler importante dans la lutte antiterroriste.

    Deux “émirs” du GSPC, activant dans les maquis depuis 1994, ont été arrêtés, lors d’une opération menée conjointement par les structures de la Ve Région militaire et les services de sûreté de la wilaya de Béjaïa. Il s’agit de M. M., connu sous le sobriquet de “Nouh Abou Akouaâ” et S. K., appelé “Abou Ishak”. Ils avaient en leur possession, lors de leur arrestation, un Beretta, un pistolet 9 mm, douilles de balles ainsi que des grenades. Enrôlé par son oncle en 1994, avant que celui-ci ne soit abattu durant la même année, Nouh Abou Akouâa avait une mission principale, celle de surveiller les mouvements des services de sécurité. Avec le temps, il progressa dans la pyramide de l’organisation terroriste pour devenir l’un des “émirs” les plus actifs.

    Lors de son interrogatoire, Abou Akouaâ reconnaîtra avoir participé à plusieurs faux barrages dans les régions de Meftah, Tizi Ouzou et Djebel Bou Taleb à Sétif, ainsi qu’à la destruction de lignes téléphoniques à Ouled Brahim et à Boumerdès.

    Il a été l’un des principaux auteurs de l’attentat qui a ciblé, en 2005, le centre de formation de Tadmaït qui avait été incendié. Il reconnaîtra sa participation dans l’attentat qui a ciblé une discothèque dans la wilaya de Tébessa où 5 femmes ont été sauvagement assassinées, sans oublier l’attaque terroriste qui avait ciblé, il y a 3 ans, un hélicoptère de l’armée, dans la wilaya de Sétif. L’activité terroriste de l’“émir” Nouh Abou Akouaâ ne s’arrêtera pas au territoire national puisqu’en 2003, il rejoindra la région de Chouater, au Mali, avec 11 autres éléments du GSPC pour se réapprovisionner en armements.

    Muni d’une vingtaine de kalachnikovs, deux lance-roquettes et des appareils de transmissions, le groupe d’Abou akouaâ sera accroché par l’armée malienne aux frontières avec le Niger.

    Lors des combats, 3 militaires maliens seront tués et 12 autres grièvement blessés, selon les révélations du terroriste. S’ensuit un long parcours où Abou Akouaâ activera dans les maquis de Batna, Boumerdès, Lakhdaria, Meftah, Oran, Djelfa, Blida et Larbaâ où il rejoindra katibat Ibn El-Walid dirigée par un certain Youcef Ettabech. Suite à quoi, il sera promu au rang d’“émir” de katibet Ibn Tarek, entre 2004 et 2008, avant de prendre la direction de seriat Libya avec, sous ses ordres, 12 éléments avant d’être arrêté par les services de sécurité, dans la région de Tifra, à Béjaïa.

    Liberté

  • #2
    Bonne nouvelle, et bravo a nos services de securite. J'espere que Boutef ne va pas les amnistier ceux la aussi et qu'ils pourriront au moins 20 ans en prison.

    ∑ (1/i²) = π²/6
    i=1

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