Publié le 20/04/2009 07:14 par
«Si son produit n'a pas de patrie, l'artisan en a une, c'est son cachet». Mahatma Gandhi a laissé une phrase célèbre à l'humanité en disant que «si le communisme est mauvais, le capitalisme est pire». Au risque d'attirer le courroux des mauvais copieurs et des tenants opportunistes des stratégies, des modèles et de l'assistanat étrangers, nous dirons que si la stratégie des industries industrialisantes est mauvaise, la nouvelle stratégie (version 2007) est pire. Le mal algérien que nous vivons chacun dans sa chaire, le ras-le-bol de la jeunesse, cette bombe à retardement, malgré les signes avant coureurs, et grâce aux médias lourdes qu'a le pouvoir à son service, occulte, vernit en «tout va bien dans le meilleur des mondes» sont le fait des échecs successifs des stratégies inadaptées, voire antinationales, depuis l'indépendance à ce jour. Il n'y a de secret de polichinelle que pour les incrédules. Faisant table rase du passé, les pouvoirs successifs ont livré le pays telle une tête d'orphelin aux apprentis «coiffeurs» étrangers de tous bords où chacun y met du sien au mieux des intérêts stratégiques de son pays, à produire des modèles et des stratégies souvent périmés en les oblitérant de labels «made in Algérie» pour plaire à leurs alliés. On peut s'inspirer des modèles étrangers, mais pas de les copier intégralement.
Jamais l'Algérie musulmane n'a connu autant de suicides, de corruption, de malversations, de fuites de capitaux, de drogués, de haraga, de «hogra» que ces deux dernières décennies. Le marché est contrôlé par l'informel à hauteur de 60%.
Nous citerons entre autres, les fameux modèles, d'autogestion, des révolutions industrielle, agricole et culturelle, qualifiées par Benyoucef Benkhedda de désastre( cf. son ouvrage : la crise de 1962) du capitalisme d'Etat, le «modèle algérien de développement version Abdelhamid TEMMAR (élève de Debernis, concepteur de la stratégie des industries industrialisantes» du modèle de «production de substitution aux importations de «l'austérité pour un avenir meilleur» avec son fameux programme anti pénurie (PAP), de l'économie de guerre» de Belaid Abdesselam, etc., qui ont coûté au petit peuple de longues périodes d'austérité et de pénuries les plus insidieuses, pour un avenir qui n'est pas du tout meilleur, mais tragique, dramatique, triste, et incertain.
Jamais l'Algérie musulmane n'a connu autant de suicides de corruption, de malversation, de fuite de capitaux, de drogués, de haraga, de «hogra» que ces deux dernières décennies. Le marché est contrôlé par l'informel à hauteur de 60%.
Le modèle ou la stratégie, conforme à nos spécificités, globale ou par objectifs ne peut s'effectuer, répétons-le, que par les forces propres quel que soit leur niveau de compétences.
Tous ces modèles et stratégies que nous venons de citer en rajoutant la «nouvelles stratégie industrielle» ont été élaborés en «circuit fermé» par une poignée de technocrates scientistes formés à l'école du FMI et de la banque mondiale, homologués par le pouvoir, assistés de leurs homologues étrangers pleins de théories abstraites mais, peu de pratique.
Ces modèles et stratégies ont lamentablement échoués pour la raison simple : les compétences endogènes ont été occultées sinon totalement exclues de leurs élaborations. La version donnée par les technocrates mercantiles et sans état d'âme, est que les compétences nationales sont d'un nombre négligeable et peu qualifiées.
La réalité est toute autre. Nos compétences ne sont pas associées, elles sont exclues pour les critiques et les contradictions objectives qu'elles portent sur les desseins que cachent ces modèles et stratégies qui consistent à faire perdurer l'Algérie dans l'éternelle période de transition, d'assistanat et de dépendance. Pour tout le respect que nous avons pour le professeur Hocine Benissaad, nous nous permettons de lui dire que l'Algérie n'a pas de modèle ou de stratégie que celui actuel, de la mauvaise gestion qui a généré et continue à générer le gaspillage, la gabegie, la corruption, le détournement des deniers publics. Loin de nous tout nihilisme au point de dire que rien n'a été fait dans notre pays, mais avec l'immensité des richesses humaines et matérielles dont il est doté par la nature. Des pays comme le Swaziland ou le Zimbabwé (les plus pauvres de la planète) peuvent se développer mieux que l'Algérie, si ces pays sont dotés d'un cinquième des mêmes ressources.
De notre vécu, tous, les plans de développement économique que ce soit pendant la période de l'économie planifiée» ou de l'actuelle « économie de marché» sont confectionnés en vase-clos sans avoir associé ni les collectivités locales ni la société civile à plus forte raison les compétences nationales. Le problème n'est pas dans l'explication abstraite des modèles et des stratégies, mais réside dans la faiblesse pour ne pas dire l'absence d'une conscience nationale susceptible de prendre en charge le modèle ou la stratégie et à exécuter scrupuleusement et sincèrement les objectifs assignés. C'est là où se situe le noeud gordien du problème. Nous n'avons rien à reprocher aux modèles étrangers même au modèle fasciste.
Le modèle socialiste est fait par des socialistes dans l'âme. Le modèle capitaliste est fait par des capitalistes convaincus. L'un et l'autre sont porteurs du progrès car ils émanent de la conscience nationale existante chez ces peuples. En d'autres termes, ces modèles et stratégies sont élaborés par des hommes qui croient profondément en leur patrie. Toute technique ou tout modèle n'est pas neutre.
Les 22 pays les plus riches qui dominent actuellement le monde en accaparant 80% des richesses mondiales, sont devenus ce qu'ils sont grâce à l'éthique et à la déontologie dont leurs managers ou leurs commis d'Etat font preuve à conduire leurs économies dans la bonne gouvernance. Des exemples ne manquent pas en matière de veille, ou de vigilance dans la gestion du patrimoine et des deniers de l'Etat. La justice française a mis en examen l'ancien président Jacques Chirac, l'ancien Premier ministre Devillepin, et d'autres hauts commis de l'Etat par ce que les Français ont une haute conscience de la gouvernance et de leur patrie. En Algérie, les pouvoirs administrés par les opportunistes de tout acabit ont nagé et nagent encore dans les méandres de la mésaventure de la conscience nationale (cf. les damnés de la terre, de Frantz Fanon). La réussite d'un projet ou d'une stratégie est liée au facteur confiance en les propres forces. L'Algérien a perdu la confiance en son Etat et réciproquement depuis que le régime a commencé à étatiser les gargotes, les cafés et les bains maures ainsi que les échoppes des artisans en 1963. L'Algérien n'a même pas confiance en sa propre monnaie et il veut attirer les étrangers à investir dans son pays ? C'est un non sens.
Le modèle ou la stratégie, conforme à nos spécificités, globale ou par objectifs ne peut s'effectuer répétons-le, que par les forces propres quel que soit leur niveau de compétences.
Les 22 pays riches actuels, peut-on, nous citer un seul pays qui a demandé l'assistance d'un pays tiers pour se développer ? Gaston Berger éminent prospectiviste français disait: «il vaut mieux un mauvais plan où tout le monde participe qu'un plan parfait ou tout le monde est exclu». Compter sur les autres que soi, c'est aider à la recolonisation de soi. Aujourd'hui en tant qu'assistés nous y sommes.
«Si son produit n'a pas de patrie, l'artisan en a une, c'est son cachet». Mahatma Gandhi a laissé une phrase célèbre à l'humanité en disant que «si le communisme est mauvais, le capitalisme est pire». Au risque d'attirer le courroux des mauvais copieurs et des tenants opportunistes des stratégies, des modèles et de l'assistanat étrangers, nous dirons que si la stratégie des industries industrialisantes est mauvaise, la nouvelle stratégie (version 2007) est pire. Le mal algérien que nous vivons chacun dans sa chaire, le ras-le-bol de la jeunesse, cette bombe à retardement, malgré les signes avant coureurs, et grâce aux médias lourdes qu'a le pouvoir à son service, occulte, vernit en «tout va bien dans le meilleur des mondes» sont le fait des échecs successifs des stratégies inadaptées, voire antinationales, depuis l'indépendance à ce jour. Il n'y a de secret de polichinelle que pour les incrédules. Faisant table rase du passé, les pouvoirs successifs ont livré le pays telle une tête d'orphelin aux apprentis «coiffeurs» étrangers de tous bords où chacun y met du sien au mieux des intérêts stratégiques de son pays, à produire des modèles et des stratégies souvent périmés en les oblitérant de labels «made in Algérie» pour plaire à leurs alliés. On peut s'inspirer des modèles étrangers, mais pas de les copier intégralement.
Jamais l'Algérie musulmane n'a connu autant de suicides, de corruption, de malversations, de fuites de capitaux, de drogués, de haraga, de «hogra» que ces deux dernières décennies. Le marché est contrôlé par l'informel à hauteur de 60%.
Nous citerons entre autres, les fameux modèles, d'autogestion, des révolutions industrielle, agricole et culturelle, qualifiées par Benyoucef Benkhedda de désastre( cf. son ouvrage : la crise de 1962) du capitalisme d'Etat, le «modèle algérien de développement version Abdelhamid TEMMAR (élève de Debernis, concepteur de la stratégie des industries industrialisantes» du modèle de «production de substitution aux importations de «l'austérité pour un avenir meilleur» avec son fameux programme anti pénurie (PAP), de l'économie de guerre» de Belaid Abdesselam, etc., qui ont coûté au petit peuple de longues périodes d'austérité et de pénuries les plus insidieuses, pour un avenir qui n'est pas du tout meilleur, mais tragique, dramatique, triste, et incertain.
Jamais l'Algérie musulmane n'a connu autant de suicides de corruption, de malversation, de fuite de capitaux, de drogués, de haraga, de «hogra» que ces deux dernières décennies. Le marché est contrôlé par l'informel à hauteur de 60%.
Le modèle ou la stratégie, conforme à nos spécificités, globale ou par objectifs ne peut s'effectuer, répétons-le, que par les forces propres quel que soit leur niveau de compétences.
Tous ces modèles et stratégies que nous venons de citer en rajoutant la «nouvelles stratégie industrielle» ont été élaborés en «circuit fermé» par une poignée de technocrates scientistes formés à l'école du FMI et de la banque mondiale, homologués par le pouvoir, assistés de leurs homologues étrangers pleins de théories abstraites mais, peu de pratique.
Ces modèles et stratégies ont lamentablement échoués pour la raison simple : les compétences endogènes ont été occultées sinon totalement exclues de leurs élaborations. La version donnée par les technocrates mercantiles et sans état d'âme, est que les compétences nationales sont d'un nombre négligeable et peu qualifiées.
La réalité est toute autre. Nos compétences ne sont pas associées, elles sont exclues pour les critiques et les contradictions objectives qu'elles portent sur les desseins que cachent ces modèles et stratégies qui consistent à faire perdurer l'Algérie dans l'éternelle période de transition, d'assistanat et de dépendance. Pour tout le respect que nous avons pour le professeur Hocine Benissaad, nous nous permettons de lui dire que l'Algérie n'a pas de modèle ou de stratégie que celui actuel, de la mauvaise gestion qui a généré et continue à générer le gaspillage, la gabegie, la corruption, le détournement des deniers publics. Loin de nous tout nihilisme au point de dire que rien n'a été fait dans notre pays, mais avec l'immensité des richesses humaines et matérielles dont il est doté par la nature. Des pays comme le Swaziland ou le Zimbabwé (les plus pauvres de la planète) peuvent se développer mieux que l'Algérie, si ces pays sont dotés d'un cinquième des mêmes ressources.
De notre vécu, tous, les plans de développement économique que ce soit pendant la période de l'économie planifiée» ou de l'actuelle « économie de marché» sont confectionnés en vase-clos sans avoir associé ni les collectivités locales ni la société civile à plus forte raison les compétences nationales. Le problème n'est pas dans l'explication abstraite des modèles et des stratégies, mais réside dans la faiblesse pour ne pas dire l'absence d'une conscience nationale susceptible de prendre en charge le modèle ou la stratégie et à exécuter scrupuleusement et sincèrement les objectifs assignés. C'est là où se situe le noeud gordien du problème. Nous n'avons rien à reprocher aux modèles étrangers même au modèle fasciste.
Le modèle socialiste est fait par des socialistes dans l'âme. Le modèle capitaliste est fait par des capitalistes convaincus. L'un et l'autre sont porteurs du progrès car ils émanent de la conscience nationale existante chez ces peuples. En d'autres termes, ces modèles et stratégies sont élaborés par des hommes qui croient profondément en leur patrie. Toute technique ou tout modèle n'est pas neutre.
Les 22 pays les plus riches qui dominent actuellement le monde en accaparant 80% des richesses mondiales, sont devenus ce qu'ils sont grâce à l'éthique et à la déontologie dont leurs managers ou leurs commis d'Etat font preuve à conduire leurs économies dans la bonne gouvernance. Des exemples ne manquent pas en matière de veille, ou de vigilance dans la gestion du patrimoine et des deniers de l'Etat. La justice française a mis en examen l'ancien président Jacques Chirac, l'ancien Premier ministre Devillepin, et d'autres hauts commis de l'Etat par ce que les Français ont une haute conscience de la gouvernance et de leur patrie. En Algérie, les pouvoirs administrés par les opportunistes de tout acabit ont nagé et nagent encore dans les méandres de la mésaventure de la conscience nationale (cf. les damnés de la terre, de Frantz Fanon). La réussite d'un projet ou d'une stratégie est liée au facteur confiance en les propres forces. L'Algérien a perdu la confiance en son Etat et réciproquement depuis que le régime a commencé à étatiser les gargotes, les cafés et les bains maures ainsi que les échoppes des artisans en 1963. L'Algérien n'a même pas confiance en sa propre monnaie et il veut attirer les étrangers à investir dans son pays ? C'est un non sens.
Le modèle ou la stratégie, conforme à nos spécificités, globale ou par objectifs ne peut s'effectuer répétons-le, que par les forces propres quel que soit leur niveau de compétences.
Les 22 pays riches actuels, peut-on, nous citer un seul pays qui a demandé l'assistance d'un pays tiers pour se développer ? Gaston Berger éminent prospectiviste français disait: «il vaut mieux un mauvais plan où tout le monde participe qu'un plan parfait ou tout le monde est exclu». Compter sur les autres que soi, c'est aider à la recolonisation de soi. Aujourd'hui en tant qu'assistés nous y sommes.
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