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L’AIE révise à la baisse ses prévisions pour 2005-2006

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  • L’AIE révise à la baisse ses prévisions pour 2005-2006

    L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a revu à la baisse ses prévisions de demande de pétrole pour 2005-2006. Il faut dire que les effets des ouragans et les conditions météréologiques très favorables permettent d'envisager des demandes moins elevés que prévus. Le prix du baril de brut est passé en dessous de la barre des 60 Dollars et les cours sont relativement stable.

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    L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a revu, jeudi dernier, en légère baisse ses prévisions de demande de pétrole pour 2005 et 2006. Cette attitude de l’AIE est due aux conditions météorologiques qui poussent à tabler sur une croissance de la demande de pétrole de 1,5% en 2005, à 83,3 millions de barils par jour (mbj) (contre 83,4 mbj prévus le mois dernier) et de 2% en 2006 à 85 mbj (contre 85,2 mbj).

    Ce n’est pas la première fois que l’agence révise à la baisse ses prévisions durant l’année 2005. Dans un rapport mensuel, l’AIE note que si la consommation des pays de l’OCDE a reculé en septembre et octobre du fait d’un temps plus chaud que d’ordinaire et de l’impact des ouragans aux Etats-Unis, elle devrait repartir en novembre et décembre. «Avec des cours désormais revenus sous leur niveau d’avant, les ouragans et le retour des capacités de production et de raffinage, le marché semble avoir traversé l’essentiel de la tempête», relève l’agence qui souligne que la mise reste cependant de mise, argumentant sa position par les grandes tensions qui ont caractérisé le marché du pétrole.

    A ce titre, l’AIE avertit qu’«il y a du potentiel pour davantage de tensions, surtout si le temps se met au froid et si la récente forte croissance économique continue. Cela pourrait être le calme après la tempête. Quoi qu’il en soit, une navigation de tout repos n’est pas assurée».

    Concernant le cas de la Chine, considérée comme l’une des principales inconnues du marché, l’AIE note que sa demande, après plusieurs mois relativement stables, a augmenté de 8,6% en septembre. Pour 2006, elle table sur une croissance de la demande de 6,5%.
    L’agence estime notamment que le monde a apporté la preuve de la flexibilité de son système de raffineries après la crise provoquée par les ouragans.

    Quant aux cours, ils se sont quelque peu apaisés en octobre, sous la barre des 60 dollars le baril.

    Par ailleurs, les stocks de produits pétroliers dans les pays de l’OCDE sont demeurés relativement stables en septembre, à 2,645 milliards de barils, soit 61 millions de barils de plus qu’il y a un an. Ils couvrent une demande de 52 jours, contre 53 jours en août.

    La position de l’AIE n’a pas manqué de constituer l’une des raisons qui ont poussé les cours du pétrole à se replier. Lesquels cours reculaient encore hier matin, évoluant toujours sous pression par les signes d’érosion de la demande en produits de chauffage, à des températures douces, permettant aux stocks de fioul comme de gaz naturel de se reconstituer.

    A New York, le baril de Light Sweet Crude» pour livraison en décembre se négociait à 57,14 dollars, en baisse de 66 cents lors des échanges électroniques vers 11h00 GMT. Sur la même place pétrolière, les cours ont même touché 56,93 dollars vers 09h45 GMT, un niveau atteint pour la dernière fois le 21 juillet, il y a près de quatre mois.
    Sur l’International Petroleum Exchange de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord cédait 83 cents à 54,85 dollars. Les cours s’y sont repliés jusqu’à 54,78 dollars à la même heure, un niveau atteint pour la dernière fois le 15 juin, il y a près de cinq mois.

    Selon Dariusz Kowalczyk, analyste chez CFC Seymour Securities, le repli des cours avait été également «déclenché par la révision à la baisse de la demande par l’Agence internationale de l’énergie [AIE]».


    Source: La Tribune
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