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Les dénonciations de l’Algérie à La Haye

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    L'Algérie, en tant que vice président de l'OAIC a dénoncé à la Haye les contraintes concernant l'acquisition des produits chimiques non prohibés et à proposer que soit créer un mécanisme africain de prévention contre le terrorisme chimique en vue de renforcer la utte contre le terrorisme chimique.

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    Elue à la vice-présidence de l’Organisation sur l’interdiction des armes chimiques (OIAC), l’Algérie a dénoncé jeudi à La Haye «les contraintes» subies pour l’acquisition de produits chimiques non prohibés par la Convention. Elle a aussi proposé la création d’un mécanisme africain de prévention contre le terrorisme chimique et s’est déclarée favorable à faire du continent une zone exempte de ce type d’armes de destruction massive.

    Le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’OIAC, l’ambassadeur M. Dani Benchaa, a déploré lors de la 10ème conférence des Etats parties à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques que «l’Algérie, à l’instar d’autres Etats parties, subit encore des entraves au principe du libre accès, sur le marché international, aux produits et équipements chimiques à des fins non interdites par la Convention sur l’interdiction des armes chimiques». M. Benchaa a également exprimé le soutien de notre pays «à la demande de la Jamahirya libyenne portant sur le report pour des raisons techniques des délais pour la destruction de ses stocks d’armes chimiques de catégorie 1". Il a également exprimé la volonté de l’Algérie à solliciter la coopération et la collaboration de tout un chacun pour «aider à retrouver les armes chimiques abandonnées à l’issue des guerres, qui pourraient causer d’autres victimes innocentes et endommager l’environnement». Concernant la création d’un mécanisme africain de prévention contre le terrorisme chimique, M. Benchaa a souligné que «le souci majeur de renforcement de la lutte contre le terrorisme transnational devra aboutir à doter le continent d’un mécanisme avéré et fonctionnel qui aiderait les Etats africains à les prévenir contre le recours au terrorisme chimique par des forces non étatiques». Des moyens pourraient, également, être alloués pour doter les Etats d’outils et de formations appropriées pour réagir au terrorisme chimique, a proposé l’ambassadeur.

    Source: Le quotidien d'Oran
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