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Tizi Ouzou en quête d'une identité architecturale et urbaine

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  • Tizi Ouzou en quête d'une identité architecturale et urbaine

    Les pouvoirs publics en charge de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme dans la commune de Tizi Ouzou ont raté le tournant au début des années quatre-vingt et suite à la création des Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI), dont celui de Tizi Ouzou qui avait lancé des chantiers tous azimuts pour la réalisation de dizaines de bâtiments qui formeront un peu plus tard ce qui est connu aujourd’hui comme la nouvelle ville de Tizi Ouzou.

    Une cité dortoir qui n’avait rien à voir avec l’architecture de la ville des Genêts, même si les responsables de l’Etat ont tenté, à un certain moment, d’y remédier en attribuant des terrains à des particuliers qui ont plutôt opté pour des villas, notamment celles construites à côté de la rue des Frères Belhadj, qui relie le centre-ville à la nouvelle, par la rue Khodja Khaled.

    Malheureusement pour Tizi Ouzou, c’était un peu trop tard surtout que la décennie qui va suivre, celle des années quatre-vingt-dix, sera la période propice à toutes les anarchies et autres agressions architecturales et urbanistiques. Il est vrai que l’épisode des délégations exécutives communales (DEC) a constitué une période de non-droit où les dépassements et les passe-droits étaient quotidiens, particulièrement quand il s’agit des centaines d’assiettes foncières dévorées par le phénomène des coopératives. Un phénomène à l’origine de la multiplication de bâtiments et de l’enlaidissement de toute la «grande ville» de Tizi Ouzou qu’on voulait bâtir. Même le quartier des villas, situé à l’ouest, qui avait un cachet de quartier résidentiel sera enlaidé par des dizaines de bâtiments édifiés tout autour.

    Et c’est le même phénomène, avec moins d’envergure néanmoins, qu’a connu l’opération d’extension de la nouvelle ville dans son côté Est, plus connue sous l’appellation de cité Bastos, né de l’érection de dizaines d’autres bâtiments et de tours sans esthétique urbanistique aucune. C’est à partir de ces années noires de la décennie quatre-vingt-dix que les différents plans d’occupation des sols (POS) et le plan directeur de l’aménagement urbain (PDAU) de la commune de Tizi Ouzou ont connu de nombreuses remises en cause suite aux nombreuses agressions que ces instruments de l’urbanisme ont subies continuellement. Bien entendu, ce sont des milliards qui se sont évaporés des caisses de l’Etat à cause de la multitude de révisions apportées au PDAU et aux POS de la ville des Genêts, au «grand bonheur» des bureaux d’études concernés et, bien sûr, au grand dam du Trésor public.

    A Tizi Ouzou, il y a aussi la fâcheuse histoire des travaux mal conçus sur les chaussées et trottoirs de la ville qui ont fait que les piétons et les automobilistes se retrouvent partout en ville face aux problèmes des nids-de-poule et de la boue, particulièrement en période hivernale. Cela sans que les autorités interviennent pour sanctionner les entreprises responsables de ces désastres qui ont coûté des milliards à l’Etat.

    Par La Tribune

  • #2
    Les solutions existent mais leur concrétisation tarde

    Le grand désert en matière de détente et de loisirs dans la ville de Tizi Ouzou dure depuis trop longtemps pour que le citoyen puisse croire que les autorités locales et même nationales préconisent une quelconque solution au profit d’une population en manque total de lieux de détente.

    Et pourtant, les pouvoirs publics sont conscients de l’importance de ce problème, source d’une grande frustration parmi la population, mais sont-ils encore conscients de l’urgence de trouver des solutions ? Rien n’est moins sûr vu le rythme de l’action de l’administration dans le sens de la concrétisation et de la mise en œuvre des solutions préconisées en faveur de ce secteur. Et pour cause, plusieurs projets sont soit à l’arrêt, soit loin d’être lancés.

    Et le seul projet qui ait connu un… «dénouement heureux» n’est autre que celui de la réhabilitation du jardin public portant le nom du colonel Mohand Oulhadj, fermé au public depuis plusieurs mois mais qui a fini par être rouvert, au grand bonheur des citoyens de la ville des genêts et même des autres localités de la wilaya qui se déplacent quotidiennement vers le chef-lieu de wilaya. De son côté, l’autre jardin, appelé communément le square, est resté fermé depuis plusieurs mois alors que les engins qui l’ont démoli pour une reconstruction ont disparu de la circulation. C’est le mercredi 18 mars 2009 que les travaux ont enfin été relancés. Entre-temps, tout autour, c’est la grande pagaille avec les vendeurs à la sauvette qui ne se sauvent plus et qui proposent toutes sortes d’articles hétéroclites tels que les habits, les fruits et légumes, la chique faite maison et les téléphones portables, entre autres. La propreté y laisse à désirer surtout quand il pleut sur les tas de terre laissés sur le chantier et qui engendre de la boue, faisant du trottoir et même de la chaussée des lieux impraticables.

    Mais, le plus désolant, c’est le retard pris dans la concrétisation d’un grand projet proposé par la conservation des forêts de la wilaya de Tizi Ouzou, en l’occurrence un centre de détente et de loisirs dans la forêt de Harouza. Un projet qui doit être réalisé sur 80 hectares à environ deux kilomètres au nord du centre-ville, sur la route menant vers le village de Redjaouna. Même le coût de réalisation ne sera pas très important puisque l’endroit s’y prête parfaitement, étant situé en pleine forêt, le meilleur site pour une détente impeccable. Malheureusement, l’avis d’appel d’offres pour une étude et un suivi de ce projet, lancé il y a environ une année par la conservation des forêts a été infructueux puisque le seul bureau d’études, des italiens, qui avait soumissionné, avait exigé une somme jugée exorbitante par les responsables de la conservation. Le projet est aujourd’hui mis en veilleuse en attendant des jours meilleurs.

    Il y a également la question des salles de cinéma dont souffrent les citoyens de la ville de Tizi Ouzou et dans ce domaine, un seul projet est sur les bureaux de la direction de la culture. Celui de l’ancienne salle de cinéma le Mondial dont les locaux sont occupés de façon indue par des familles. Selon un cadre de la culture, cette infrastructure sera transformée en une annexe de la cinémathèque d’Alger et l’étude est déjà réalisée. Il ne reste pour les promoteurs du projet qu’une solution à trouver au problème des indus occupants pour lancer les travaux de rénovation. Ce sera quand ?

    Par la Tribune

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