LE GOUVERNEMENT DES COULISSES EST PRÊT
Ceux qui partent et ceux qui restent
Si une dizaine de ministres sont assurés de continuer leur fonction d’autres, en revanche, sont annoncés comme quasi partants, à l’image de Harraoubia et de Benbouzid.
A peine terminée, l’élection présidentielle et les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel, que les regards se tournent vers la prochaine composition du nouveau gouvernement qui sera appelé à diriger le pays durant les cinq prochaines années.
Bien que des bouleversements sont attendus, il n’en demeure pas moins que le Président Bouteflika se gardera de chambouler la pyramide gouvernementale en renouvelant sa confiance au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui n’a pas encore déposé sa démission.
La prochaine équipe gouvernementale, pour des raisons stratégiques liées, entre autres, au suivi des grands projets structurants lancés par le chef de l’Etat, connaîtra des innovations assez conséquentes, comme nous l’a indiqué une source crédible. Mais, pour l’instant, l’équipe gouvernementale continue à diriger tout de même les affaires du pays et cela jusqu’au prochain remaniement ministériel.
Le Président Bouteflika semble prendre tout son temps pour former le nouveau gouvernement mais, en parallèle, il continue ses consultations avec les trois partis politiques formant l’Alliance présidentielle (FLN, RND et MSP). Profitant de la «période de transition» comme l’a souligné, avant-hier, Bouguerra Soltani, le chef de l’Etat aurait reçu à deux reprises le Premier ministre, Ahmed Ouyahia: la première, le samedi, soit à la veille de sa prestation de serment, la seconde au milieu de semaine. La composante de la nouvelle équipe gouvernementale ne sera connue que demain, ajoute la même source.
Si pour l’instant, certains ministres continuent d’exercer leur fonction comme c’est le cas de Chakib Khelil, Chérif Rahmani, Mourad Medelci et Abdelkader Messahel, d’autres en revanche sont en stand-by, en attendant le jour J pour tirer leur révérence.
Certains ministres du gouvernement Ouyahia vivent, en ce moment, des instants pénibles. Si une dizaine d’entre eux sont assurés de continuer leur fonction, d’autres sont annoncés comme quasi partants, à l’image de Harraoubia et de Benbouzid. Selon toute vraisemblance, les départements de l’Enseignement supérieur, de l’Education nationale, de la Pêche et des Ressources halieutiques, du Commerce, de celui chargé des Relations avec le Parlement, et celui des Transports sont concernés par ces changements. Sur la dizaine de noms cités, seul Ould Abbès échapperait au «nettoyage» puisqu’il sera appelé à remplacer le ministre des Transports, Amar Tou.
L’actuel wali d’Alger, Kebir Addou, remplacerait Ould Kablia au département des Collectivités locales. En retour, de nouveaux noms sont avancés comme ceux de Khomri, Benyounès, Harchaoui et enfin Benhamadi, l’actuel président-directeur général d’Algérie Télécom.
En tout état de cause, les changements imminents annoncés augurent d’un retour musclé de l’Etat algérien sur la sphère économique. Le prochain gouvernement serait en train de se pencher sur une nouvelle politique afin de protéger au mieux l’économie nationale et son tissu industriel. Au vu des dernières décisions prises par le gouvernement Ouyahia, la tendance semble s’orienter vers une protection de plus en plus accrue de l’économie nationale.
L’actuel Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a déjà mis en place des mécanismes de défense pour protéger les entreprises nationales de la gourmandise des multinationales et aussi pour donner un nouvel élan à la production nationale qui éprouve de la peine à satisfaire la demande nationale.
Le nouveau gouvernement aussitôt investi devra s’atteler à la préparation du prochain programme qu’il doit présenter début mai à l’Assemblée nationale. Vingt-trois questions, 17 écrites et six orales, vont être soumises au prochain gouvernement qui aura également à débattre de deux propositions de lois relatives à la propriété foncière et au régime électoral, selon un communiqué de l’APN.
L'Expression
Ceux qui partent et ceux qui restent
Si une dizaine de ministres sont assurés de continuer leur fonction d’autres, en revanche, sont annoncés comme quasi partants, à l’image de Harraoubia et de Benbouzid.
A peine terminée, l’élection présidentielle et les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel, que les regards se tournent vers la prochaine composition du nouveau gouvernement qui sera appelé à diriger le pays durant les cinq prochaines années.
Bien que des bouleversements sont attendus, il n’en demeure pas moins que le Président Bouteflika se gardera de chambouler la pyramide gouvernementale en renouvelant sa confiance au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui n’a pas encore déposé sa démission.
La prochaine équipe gouvernementale, pour des raisons stratégiques liées, entre autres, au suivi des grands projets structurants lancés par le chef de l’Etat, connaîtra des innovations assez conséquentes, comme nous l’a indiqué une source crédible. Mais, pour l’instant, l’équipe gouvernementale continue à diriger tout de même les affaires du pays et cela jusqu’au prochain remaniement ministériel.
Le Président Bouteflika semble prendre tout son temps pour former le nouveau gouvernement mais, en parallèle, il continue ses consultations avec les trois partis politiques formant l’Alliance présidentielle (FLN, RND et MSP). Profitant de la «période de transition» comme l’a souligné, avant-hier, Bouguerra Soltani, le chef de l’Etat aurait reçu à deux reprises le Premier ministre, Ahmed Ouyahia: la première, le samedi, soit à la veille de sa prestation de serment, la seconde au milieu de semaine. La composante de la nouvelle équipe gouvernementale ne sera connue que demain, ajoute la même source.
Si pour l’instant, certains ministres continuent d’exercer leur fonction comme c’est le cas de Chakib Khelil, Chérif Rahmani, Mourad Medelci et Abdelkader Messahel, d’autres en revanche sont en stand-by, en attendant le jour J pour tirer leur révérence.
Certains ministres du gouvernement Ouyahia vivent, en ce moment, des instants pénibles. Si une dizaine d’entre eux sont assurés de continuer leur fonction, d’autres sont annoncés comme quasi partants, à l’image de Harraoubia et de Benbouzid. Selon toute vraisemblance, les départements de l’Enseignement supérieur, de l’Education nationale, de la Pêche et des Ressources halieutiques, du Commerce, de celui chargé des Relations avec le Parlement, et celui des Transports sont concernés par ces changements. Sur la dizaine de noms cités, seul Ould Abbès échapperait au «nettoyage» puisqu’il sera appelé à remplacer le ministre des Transports, Amar Tou.
L’actuel wali d’Alger, Kebir Addou, remplacerait Ould Kablia au département des Collectivités locales. En retour, de nouveaux noms sont avancés comme ceux de Khomri, Benyounès, Harchaoui et enfin Benhamadi, l’actuel président-directeur général d’Algérie Télécom.
En tout état de cause, les changements imminents annoncés augurent d’un retour musclé de l’Etat algérien sur la sphère économique. Le prochain gouvernement serait en train de se pencher sur une nouvelle politique afin de protéger au mieux l’économie nationale et son tissu industriel. Au vu des dernières décisions prises par le gouvernement Ouyahia, la tendance semble s’orienter vers une protection de plus en plus accrue de l’économie nationale.
L’actuel Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a déjà mis en place des mécanismes de défense pour protéger les entreprises nationales de la gourmandise des multinationales et aussi pour donner un nouvel élan à la production nationale qui éprouve de la peine à satisfaire la demande nationale.
Le nouveau gouvernement aussitôt investi devra s’atteler à la préparation du prochain programme qu’il doit présenter début mai à l’Assemblée nationale. Vingt-trois questions, 17 écrites et six orales, vont être soumises au prochain gouvernement qui aura également à débattre de deux propositions de lois relatives à la propriété foncière et au régime électoral, selon un communiqué de l’APN.
L'Expression
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