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Une nouvelle classification des organismes vivants

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  • Une nouvelle classification des organismes vivants

    Une classification détaillée de tous les organismes, à l’exception des bactéries, coordonnée par la Société Internationale des Protistologues, bouleverse les hypothèses admises. Vingt-huit experts représentant les champs de la microbiologie, de la mycologie, de la parasitologie, de la phycologie et de la protozoologie ont contribué à un effort coordonné de classification, intégrant de nouvelles données, recueillies lors des vingt-cinq dernières années.

    La classification apporte des informations importantes à propos de la biochimie et du métabolisme des organismes responsables de certaines maladies. Trois exemples :

    -- Pneumocystis, agent pathogène mortel présent chez les individus atteints du SIDA, est maintenant connu pour être un champignon, ce qui indique la nécessité d’un régime de traitement différent.

    -- Phytophtora, organisme responsable du mildiou de la pomme de terre, comme celui qui a causé la famine en Irlande au 19ème siècle, n’est plus identifié comme champignon, ce qui explique pourquoi les fongicides ne sont pas des traitements efficaces.

    -- Plasmodium, l’agent du paludisme, est désormais connu pour partager une ascendance avec les organismes photosynthétiques et s’avère doté d’un chloroplaste vestigial, appelé apicoplaste. Cela oriente la recherche vers de nouveaux types de thérapies.

    La nouvelle classification reconnaît six groupes majeurs d’organismes, au lieu des quatre règnes traditionnels. Les auteurs indiquent avoir adopté un système hiérarchique sans spécifier de rangs tels que classe, sous-classe, ordre ou super-ordre. Ce choix a d’abord été motivé par la volonté d’éviter un problème qui se pose couramment : la cascade de changements provoqués dans le système par une seule remise en cause.


    Centre International de Recherche Scientifique
    Un détour vers les organismes scientifiques mondiale sur le net, offert par le CIRS,( le site ) ça vaut la peine

  • #2
    Merci. Info tres interessante, mais peu de chose sur les criteres novateurs qui soutendent ces rectifications de classification! Est ce a la lumiere des données phyllogénétiques? Et que deviennent alors les embranchements précédents, tel les Sporozoaires? Leurs représentants n'étaient-ils regroupés que parce qu'ils avaient un mode de vie similaire? Est ce encore ce vieux piege de l'analogie? Quels sont ces six groupes: sachant que la classification est un codage a intéret humain pour rassembler les vivants selon des criteres que nous puissions utiliser pour proteger nos intérets, quel éloignement biochimique ou génétique faut-il pour que nous décidions de séparer des organismes en groupes "éloignés"?

    Pour le lien, je trouve aussi interessant. La comparaison de deux régimes l'un riche en viande, et conserves (riches en sodium bien entendu!!!) l'autre en légumes et fruits. Je crois qu'un troisieme régime équilibré devait etre ajouté dans l'étude puisqu'on peut pas nier les valeurs nutritives du poisson par exemple.
    Alimentation et maladie chronique des poumons

    Une alimentation riche en viandes, en féculents raffinés et en sodium accroîtrait le risque de développer des symptômes respiratoires chroniques, dont la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). La probabilité d’être affecté d’une toux grasse persistante s’avère 1,43 fois plus élevée chez les personnes dont l’alimentation est riche en ces denrées comparativement à celles dont l’alimentation est surtout composée de légumes, fruits et soja.

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