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Festival du théâtre amateur d’Amizour

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  • Festival du théâtre amateur d’Amizour

    La troisième édition du Festival du théâtre amateur d’Amizour a baissé rideau avant-hier au Centre culturel Malek-Bouguermouh, avec au menu de la clôture, la remise des prix aux lauréats de ce concours théâtral.

    Une édition qui fut de l’avis de tous un succès total sur tous les plans, avec en premier, une participation forte, de 23 troupes représentant 8 wilayas du pays et qui donne un total de quelque 450 participants lors de ces cinq jours d’animation théâtrale. A chaque représentation et ce, depuis le premier jour du festival, la salle de spectacle affiche complet.

    C’est dire que le public amizourois est assoiffé de telle animation et aussi amoureux du quatrième art. Tous ceux qui se sont déplacés pour ce spectacle n’ont pas regretté, au contraire, ils souhaitent que des manifestations de ce genre se répètent le long de l’année.

    Si le public n’a pas manqué d’afficher sa satisfaction, cela revient bien sûr à la bonne prestation des troupes en lice, dont certaines ont confirmé leur professionnalisme étant toujours au stade d’amateurisme.

    Des thèmes variés pour fouiner au cœur de la société qui lutte contre divers maux destructeurs, à l’image du suicide, harraga, du charlatanisme des relations passionnelles et quelques pièces relevant du théâtre militant.

    La troupe Vanessa de la coopérative théâtrale d’Annaba a préféré donner une exclusivité à ce festival amateur avec une première présentation de sa pièce intitulée La jument du metteur en scène Mohamed Laïd Khebouche.

    La dernière troupe retenue à monter en scène est celle de la Maison de jeunes d’Iferhounène de Tizi Ouzou qui a permis une clôture en apothéose par un décor et une présentation remarquable de ses jeunes comédiens qui ont enflammé le public.

    La pièce s’intitule Ulac l’harga ulac est mise en scène par Houche Abderrahmane qui a traité et montré toutes les facettes du phénomène des harraga pour dissuader les jeunes de cette aventure désastreuse. La wilaya de Béjaïa a signé sa participation avec 7 troupes dont quatre sont venues de la seule commune de Chemini. Quant à la participation locale, il faut dire que la troupe de la Maison de jeunes d’Amizour a sauvé l’honneur de cette commune organisatrice par une pièce très bien suivie avec comme titre Culec d’wulac ou le tout et le rien.

    De l’avis des participants, à l’image de ceux de Annaba, Oran, Bouira et Tizi Ouzou, l’organisation de ce festival assurée par l’APC de la localité en collaboration avec la Ligue communale et le Centre culturel Malek-Bouguermouh, est digne de celle des grandes villes, ce qui a laissé un bon souvenir à ses hôtes.

    Yazid Abdi, l’un des organisateurs actif de ce festival, estime que cette réussite trouvera écho auprès des autorités wilayales pour nous retourner l’ascenseur en inscrivant au profit de cette ville, un éventuel projet d’implantation d’une salle de spectacle capable d’accueillir un aussi nombreux et agréable public, amoureux du théâtre.

    Il souhaite cependant que le ministère de la Culture donne une dimension nationale à ce festival. Le président de la Ligue communale des activités culturelles de jeunes, Zahir Benamara, juge lui comme un minimum de considération après trois éditions qui ont fait effet de boule de neige et qui ont véritablement réconcilié le public avec le théâtre, une manière de le réhabiliter pour rendre un vibrant hommage à Bouguermouh.

    Par La Dépêche de Kabylie
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