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Deux semaines après le terrible séisme qui a frappé la région des Abruzzes en Italie, la France se prépare à affronter le pire.
À la demande de Michèle Alliot-Marie, un exercice simulant un tremblement de terre dans les Hautes-Pyrénées se déroule simultanément mercredi au Centre opérationnel de la sécurité civile à Asnières, dans les Hauts-de-Seine, et dans une cellule de crise installée dans la préfecture des Hautes-Pyrénées. L'exercice a débuté à 8 h 30 avec une secousse de 6,2 sur l'échelle de Richter, et doit se terminer vers 17 heures.
Selon un premier bilan, le séisme simulé a fait 22 morts, 4 disparus et de nombreux dégâts matériels (800 bâtiments touchés, dont 100 détruits). La secousse sismique, dont l'épicentre est situé au centre de Lourdes, a entraîné une brève coupure d'électricité, de 15 secondes dans le secteur rural de Lourdes, et de 3 minutes dans le secteur d'Argelès-Gazost.
Le préfet des Hautes-Pyrénées a immédiatement activé le centre opérationnel départemental pour coordonner l'action des services de l'État, des collectivités locales et de l'ensemble des partenaires. Des consignes ont été adressées par la préfecture à la population, lui demandant, notamment, de ne pas se diriger sur le secteur de Lourdes, de s'éloigner de ce qui peut s'effondrer, d'évacuer les bâtiments d'urgence, de couper l'eau et l'électricité et d'écouter la radio.
Les simulations se multiplient
Cette répétition grandeur nature, centrée sur le fonctionnement de la chaîne décisionnelle, vise à "tester les procédures d'alerte, les remontées d'informations émanant du terrain" et à "évaluer la capacité des instances chargées de gérer la crise à mobiliser les moyens de la sécurité civile et ceux des départements concernés".
Par ailleurs, un exercice européen de simulation d'un séisme avec un déploiement de sapeurs-pompiers français, italiens, espagnols, grecs et portugais se tiendra les 5 et 6 mai, à Lisbonne, a annoncé le commandant Samuel Bernès, porte-parole de la sécurité civile.
En avril 2008, 600 pompiers français, italiens, portugais, espagnols et grecs ont participé à un premier exercice commun de lutte contre les incendies sous l'égide de l'Union européenne en Sardaigne.
Par le point
À la demande de Michèle Alliot-Marie, un exercice simulant un tremblement de terre dans les Hautes-Pyrénées se déroule simultanément mercredi au Centre opérationnel de la sécurité civile à Asnières, dans les Hauts-de-Seine, et dans une cellule de crise installée dans la préfecture des Hautes-Pyrénées. L'exercice a débuté à 8 h 30 avec une secousse de 6,2 sur l'échelle de Richter, et doit se terminer vers 17 heures.
Selon un premier bilan, le séisme simulé a fait 22 morts, 4 disparus et de nombreux dégâts matériels (800 bâtiments touchés, dont 100 détruits). La secousse sismique, dont l'épicentre est situé au centre de Lourdes, a entraîné une brève coupure d'électricité, de 15 secondes dans le secteur rural de Lourdes, et de 3 minutes dans le secteur d'Argelès-Gazost.
Le préfet des Hautes-Pyrénées a immédiatement activé le centre opérationnel départemental pour coordonner l'action des services de l'État, des collectivités locales et de l'ensemble des partenaires. Des consignes ont été adressées par la préfecture à la population, lui demandant, notamment, de ne pas se diriger sur le secteur de Lourdes, de s'éloigner de ce qui peut s'effondrer, d'évacuer les bâtiments d'urgence, de couper l'eau et l'électricité et d'écouter la radio.
Les simulations se multiplient
Cette répétition grandeur nature, centrée sur le fonctionnement de la chaîne décisionnelle, vise à "tester les procédures d'alerte, les remontées d'informations émanant du terrain" et à "évaluer la capacité des instances chargées de gérer la crise à mobiliser les moyens de la sécurité civile et ceux des départements concernés".
Par ailleurs, un exercice européen de simulation d'un séisme avec un déploiement de sapeurs-pompiers français, italiens, espagnols, grecs et portugais se tiendra les 5 et 6 mai, à Lisbonne, a annoncé le commandant Samuel Bernès, porte-parole de la sécurité civile.
En avril 2008, 600 pompiers français, italiens, portugais, espagnols et grecs ont participé à un premier exercice commun de lutte contre les incendies sous l'égide de l'Union européenne en Sardaigne.
Par le point