Non, cette fois ce n'est pas une blague. Vingt-six ans après le premier coup de pioche, le métro d'Alger pourrait - peut-être - être opérationnel début 2010. Notre Observateur confirme que tout est prêt et nous envoie les premières photos de la merveille.
Début avril, le ministre algérien des Transports, Amar Tou, en a annoncé l'ouverture au public pour le début de l'année 2010. Il était temps : le lancement officiel des travaux du métro d'Alger remonte à... 1983. Depuis, entre crise économique, instabilité politique et enfer sécuritaire, le projet s'est enlisé dans les sous-sols d'Alger "la Blanche". Après avoir vu passer cinq présidents de la République et englouti près de 140 milliards de dinars (environ 200 millions d'euros), le métro algérois est devenu, aujourd'hui, un sujet de blagues entre les habitants de la capitale.
Longue de 9 kilomètres, la première ligne du métro traversera la moitié du centre d'Alger pour rejoindre l'est de la ville, en dix stations. Elle fonctionnera de 5 heures à 23 heures, sous l'œil d'une brigade de police spécialement formée pour assurer la sécurité dans et autour des stations. Le tout sera supervisé par la Régie autonome des transports parisiens (RATP), qui a signé un contrat avec l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) portant sur une "assistance technique à l'exploitation et à la maintenance pendant les cinq premières années de la mise en service".
La Suite
Début avril, le ministre algérien des Transports, Amar Tou, en a annoncé l'ouverture au public pour le début de l'année 2010. Il était temps : le lancement officiel des travaux du métro d'Alger remonte à... 1983. Depuis, entre crise économique, instabilité politique et enfer sécuritaire, le projet s'est enlisé dans les sous-sols d'Alger "la Blanche". Après avoir vu passer cinq présidents de la République et englouti près de 140 milliards de dinars (environ 200 millions d'euros), le métro algérois est devenu, aujourd'hui, un sujet de blagues entre les habitants de la capitale.
Longue de 9 kilomètres, la première ligne du métro traversera la moitié du centre d'Alger pour rejoindre l'est de la ville, en dix stations. Elle fonctionnera de 5 heures à 23 heures, sous l'œil d'une brigade de police spécialement formée pour assurer la sécurité dans et autour des stations. Le tout sera supervisé par la Régie autonome des transports parisiens (RATP), qui a signé un contrat avec l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) portant sur une "assistance technique à l'exploitation et à la maintenance pendant les cinq premières années de la mise en service".
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