WASHINGTON - Des parlementaires américains ont déposé un projet de loi destiné à limiter les importations d'essence de l'Iran, en sanctionnant par exemple ceux qui lui fournissent du carburant, afin de pousser Téhéran à coopérer sur son programme nucléaire controversé.
Ce projet de loi vise à sanctionner ceux qui fournissent, servent d'intermédiaires ou livrent de l'essence à l'Iran, ou encore aident Téhéran à construire des raffineries dans le pays, ont précisé mercredi les bureaux de ces parlementaires.
"Si nous avons vraiment l'intention de mettre un terme à l'émergence d'un Iran nucléaire, notre fenêtre de tir pour une diplomatie efficace commence à se réduire", a indiqué dans un communiqué le représentant républicain Mark Kirk, un des principaux parlementaires à l'origine du projet de loi.
De nombreux pays craignent que l'Iran détourne son programme nucléaire à des fins militaires, ce que dément Téhéran.
"Le besoin de l'Iran d'importer une part importante de son essence fait partie des meilleurs leviers dont nous disposons", a assuré le représentant démocrate Brad Sherman, co-auteur du projet de loi.
Les parlementaires ont rappelé que l'Iran, grand producteur de pétrole, devait néanmoins importer 40% de son essence, selon des estimations.
Le projet de loi présenté prévoit d'étendre la possibilité --depuis une loi de 1996-- pour les Etats-Unis de sanctionner les entreprises qui prévoient des investissements de plus de 20 millions de dollars dans le secteur pétrolier ou gazier iranien.
MM. Kirk et Sherman soulignent que le président américain Barack Obama avait émis l'idée de limiter les importations d'essence iraniennes afin de contraindre Téhéran à coopérer avec la communauté internationale sur son programme nucléaire, lors de la campagne présidentielle 2008.
(©AFP / 22 avril 2009 19h42)
Ce projet de loi vise à sanctionner ceux qui fournissent, servent d'intermédiaires ou livrent de l'essence à l'Iran, ou encore aident Téhéran à construire des raffineries dans le pays, ont précisé mercredi les bureaux de ces parlementaires.
"Si nous avons vraiment l'intention de mettre un terme à l'émergence d'un Iran nucléaire, notre fenêtre de tir pour une diplomatie efficace commence à se réduire", a indiqué dans un communiqué le représentant républicain Mark Kirk, un des principaux parlementaires à l'origine du projet de loi.
De nombreux pays craignent que l'Iran détourne son programme nucléaire à des fins militaires, ce que dément Téhéran.
"Le besoin de l'Iran d'importer une part importante de son essence fait partie des meilleurs leviers dont nous disposons", a assuré le représentant démocrate Brad Sherman, co-auteur du projet de loi.
Les parlementaires ont rappelé que l'Iran, grand producteur de pétrole, devait néanmoins importer 40% de son essence, selon des estimations.
Le projet de loi présenté prévoit d'étendre la possibilité --depuis une loi de 1996-- pour les Etats-Unis de sanctionner les entreprises qui prévoient des investissements de plus de 20 millions de dollars dans le secteur pétrolier ou gazier iranien.
MM. Kirk et Sherman soulignent que le président américain Barack Obama avait émis l'idée de limiter les importations d'essence iraniennes afin de contraindre Téhéran à coopérer avec la communauté internationale sur son programme nucléaire, lors de la campagne présidentielle 2008.
(©AFP / 22 avril 2009 19h42)