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À PROPOS DES VISAS: De nouvelles propositions aux Algériens

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  • À PROPOS DES VISAS: De nouvelles propositions aux Algériens

    L’AMBASSADEUR DE FRANCE À ALGER À PROPOS DES VISAS
    «De nouvelles propositions aux Algériens»



    M. Xavier Driencourt déclare que Paris n’a pas eu confirmation de la visite du Président Abdelaziz Bouteflika en France, prévue pour le mois de juin prochain.

    La libre circulation des personnes, la visite du Président Bouteflika à Paris, l’indemnisation des victimes des essais nucléaires, l’Union pour la Méditerranée et la coopération économique.
    Ce sont autant de sujets abordés, hier, autour d’un petit-déjeuner avec l’ambassadeur de France en Algérie, M.Xavier Driencourt en sa résidence lors de la rencontre avec quelques représentants de la presse, dont L’Expression, à l’occasion de la visite (21-23 avril 2009) en Algérie de M.Axel Poniatowski, député, président de la commission des Affaires étrangères au Parlement et de Mme Anne Frago, directrice adjointe du secrétariat de ladite commission.
    A propos du premier point, l’ambassadeur annonce que de nouvelles propositions «spécifiques aux Algériens» ont été soumises par la France à la partie algérienne dans le but d’assurer une meilleure fluidité dans la livraison des visas. M.Driencourt assure que ces propositions seront débattues avec la partie algérienne à l’occasion de la visite de M.Eric Besson, ministre français de l’Immigration et de l’Identité nationale, en Algérie. Le diplomate français n’a pas, toutefois, divulgué de quoi s’agit-il plus précisément. «La France a remis des propositions aux autorités algériennes concernant la question de la libre circulation. Cela dans le souci de garantir la fluidité dans la livraison des visas aux Algériens», a déclaré l’ambassadeur.
    Et de continuer que ces nouvelles propositions sont les mêmes adoptées dans les autres pays européens et qui seront appliquées pour tous les autres pays hors espace Schengen. Le diplomate français révèle que «les Algériens seront traités d’une manière particulière». Autrement dit, «les propositions soumises sont spécifiques aux Algériens». De quelle particularité s’agit-il? Et pourquoi l’Algérie sera-t-elle encore traitée d’une façon particulière? L’ambassadeur répond: «L’Algérie et la France ont des relations particulières. Les deux pays ont paraphé des accords en 1968 relatifs à la libre circulation des personnes. Maintenant le contexte a changé et les choses ont beaucoup évolué. Il faut donc s’adapter au contexte actuel.» Il n’est pas exclu, ainsi, de procéder à la modification des accords de 1968. Paris demande le principe de réciprocité dans la délivrance des visas. Ce que lesdits accords n’incluent pas. M.Driencourt affirme que ces propositions accordent plus d’avantages «aux intellectuels, aux universitaires, aux gens qui veulent aller travailler en France et revenir, ainsi que pour les stages» de courte durée, a-t-il dévoilé. Et de réaffirmer: «Il y aura du nouveau concernant les visas.»
    De son côté, Poniatowski prend la parole et développe ses idées dans cette même logique. «Je pense que la généralisation des visas biométriques permettra d’augmenter la livraison des visas. Car, une fois la généralisation effective, l’octroi de visas sera plus facile.» Concernant la visite du Président Abdelaziz Bouteflika en France, l’ambassadeur annonce que «Paris attend toujours une confirmation du côté d’Alger. Nous avons lancé une invitation au Président Bouteflika pour le mois de juin prochain. Cela après celle effectuée par le président français Nicolas Sarkozy en Algérie».
    Quant à la question de l’indemnisation des victimes des essais nucléaires, M.Poniatowski a déclaré: «L’indemnisation éventuelle sera ouverte à toutes les personnes qui ont été exposées, quelle que soit leur nationalité. Autrement dit, ce n’est pas un projet de loi qui est réservé exclusivement aux citoyens de nationalité française.» Sur la manière de procéder à l’indemnisation des victimes, M.Driencourt répond que ce sont les personnes concernées elles-mêmes qui «vont se déclarer victimes des effets nucléaires et, ensuite, il y aura une commission qui va examiner tous les dossiers pour savoir si la pathologie est liée aux effets nucléaires ou non».
    Ce dernier souligne qu’il n’a pas eu de discussions «officielles» avec les hauts responsables de l’Etat à propos du sujet en question. Et d’affirmer qu’il a passé en revue cette question avec «le ministre délégué de la Défense». Et d’assurer que «le projet de loi ne sera pas discriminatoire». Les deux diplomates n’ont pas caché la complexité et la sensibilité du sujet. M.Poniatowski est revenu, aussi, sur le projet phare des Français, à savoir l’Union pour la Méditerranée.
    Le même interlocuteur a reconnu que l’agression israélienne contre Ghaza a freiné le processus. «Il est vrai que la situation de Ghaza a mis un frein à toute une série d’initiatives, en particulier l’Union pour la Méditerranée. Elle a gelé un bon nombre d’initiatives», a-t-il souligné, tout en manifestant des signes d’optimisme. «On doit travailler pour faire redémarrer ces projets freinés. Il faut prendre des initiatives, il faut faire des projets et des partenariats publics et privés au sens large du terme.»
    A propos des mesures prises par le gouvernement algérien relatives aux investissements, Xavier Driencourt estime que «l’Algérie est un pays souverain et libre et que personne n’a le droit de contester quoi que ce soit. Mais, la stabilité juridique sur ce volet est un paramètre très important», dira-t-il en conclusion.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    bonjour

    les visas
    ils sont vraiment motivés pour nous vendre des fremm
    j'espère que çà se fera pas
    bonne journée .

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    • #3
      cet ambassadeur devrait dire combien leur rapportent les frais de visas par mois et par an, surtout quand un algerien fait plusieurs demandes par an. et aussi combien rapporte les timbres omi a 45 euros.
      les demandes de visa pour visite familiale par exemple sont tres souvent refusees, meme pour un parent de français. les motifs de refus lies aux revenus ne sont qu'un pretexte. beaucoup d'hypocrisie de leur part.

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      • #4
        ne jamais revenir sur les accords d'Evian les citoyens du bled et non les politiques se feront avoir.
        Nahnou ma’a Falastine dhalima aoue madhelouma» Houari Boumediène

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        • #5
          M. Xavier Driencourt déclare que Paris n’a pas eu confirmation de la visite du Président Abdelaziz Bouteflika en France, prévue pour le mois de juin prochain.
          C'est fait depuis cet après midi
          Algérie: le président Bouteflika accepte le principe d'une visite en France

          Il y a 8 heures

          ALGER (AFP) — Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a accepté le principe d'une visite d'Etat en France à l'invitation de son homologue Nicolas Sarkozy, a déclaré jeudi le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci, cité par l'agence APS.

          "M. Bouteflika a accepté le principe de l'invitation que lui a adressée le président français Nicolas Sarkozy, pour effectuer une visite d'Etat en France", a déclaré M. Medelci, sans en préciser la date.

          Celui-ci venait de recevoir le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, Axel Poniatowski.

          L'ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt avait précisé mercredi qu'une invitation à se rendre en juin à Paris avait été transmise au président algérien qui vient d'être réélu pour un troisième mandat.

          M. Sarkozy a effectué en décembre 2007 une visite officielle en Algérie.

          "Nous sommes en train de travailler, de part et d'autre, sur les questions qui pourraient être évoquées à l'occasion de cette visite", a ajouté M. Medelci pour qui "toutes les questions ont un point spécifique qui leur est propre, compte tenu de l'envergure de la relation algéro-française", qualifiée "d'importante".

          M. Medelci a évoqué les questions liées à la communauté algérienne établie en France et à la circulation des personnes, et celles portant sur les investissements français en Algérie, qu'il a souhaité voir "plus diversifiés", selon l'APS.

          M. Medelci a souligné l'importance de la mise en oeuvre des accords de coopération signés entre l'Algérie et la France, citant l'exemple des accords dans le domaine du nucléaire et du travail entrepris par les deux parties autour du sujet des essais nucléaires français au Sahara.

          "Les rapports entre les deux pays doivent intégrer une gestion sincère, ouverte, engagée et confiante des questions relatives à la mémoire", a-t-il estimé.

          M. Medelci avait indiqué mardi à Cordoue (Espagne) où se tenait le "Forum 5+5" s'être "longuement" entretenu avec le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères français Pierre Sellal.

          Le forum réunit l'Espagne, la France, l'Italie, Malte et le Portugal d'un côté, l'Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie de l'autre.

          "Les présidents algérien et français ont convenu, il y a plus d'un an, de traiter de la question des essais nucléaires français à Reggane (sud de l'Algérie) d'une manière plus diligentée", avait-il dit, en précisant qu'une réunion supplémentaire allait se tenir bientôt à Alger sur le sujet, ajoute l'agence algérienne.

          La réunion devrait permettre de "dégager les thèmes de référence d'un travail d'identification aussi exhaustif que possible de la situation qui est celle des zones contaminées et à partir de là, il pourra être élaboré un programme d'action pour la décontamination".

          Pour sa part, M. Poniatowski a exprimé, à l'issue de l'audience, son souhait de voir s'intensifier la diplomatie parlementaire entre les deux pays avec la création prochaine d'une grande commission algéro-française au niveau des parlements, comme celles que La France a mise sur pied avec la Russie et le Québec.

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