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L'Algérie, marché prometteur pour les entreprises françaises

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    Tous les observateurs s'accordent à dire que l'Algérie est un pays qui offrent beaucoup d'opportunités d'investissements, mais souffre d'une bureaucratie des plus décourageantes. C'est ce qui explique l'hésitation des investisseurs étrangers, et français en particulier.

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    L'Algérie, marché prometteur mais complexe pour les entreprises françaises

    La visite de deux jours en Algérie du ministre de l'Economie, Thierry Breton, a été l'occasion d'envoyer un message aux entreprises hexagonales pour qu'elles développent leur présence dans ce pays, qui dispose de ressources considérables mais où les freins à l'investissement restent nombreux.

    Thierry Breton était accompagné à Alger vendredi et samedi par une brochette de grands patrons français présents dans le secteur de l'énergie, comme le PDG de Total, Thierry Desmarest, et celui de Gaz de France (Paris: FR0010208488 - actualité) , Jean-François Cirelli, mais aussi de la construction et du secteur bancaire et financier.

    Le ministre n'a cessé de marteler le même message au cours de ce déplacement: il y a en Algérie "un champ important de coopération, pas seulement pour les grandes entreprises, mais aussi pour les PME", d'autant plus que ce pays "a 1.200 entreprises à privatiser".

    Quant au ministre algérien des Finances, Mourad Medelci, il a insisté sur le fait que "l'environnement offert aux investisseurs s'améliore de manière régulière" dans son pays.

    L'Algérie est sortie de la guerre civile, mais surtout, grâce aux hydrocarbures (pétrole et gaz), elle dispose de réserves de changes considérables: 55 milliards de dollars à ce jour. "Notre situation financière n'a jamais été aussi bonne", a souligné M. Medelci.

    Le gouvernement algérien a lancé un programme pluriannuel d'investissements d'un montant équivalent à ses réserves de changes, qui prévoit notamment la réalisation de 1.200 kilomètres d'autoroutes, la modernisation et l'extension des voies ferrées ou encore la construction d'un million de logements.

    Les patrons français qui accompagnaient M. Breton ont conscience des opportunités à saisir, à l'instar d'Antoine Zacharias, le PDG du groupe de construction et services Vinci (Paris: FR0000125486 - actualité) , qui a montré son intérêt pour les autoroutes.

    Celui de Cetelem (crédit à la consommation), François Villeroy de Galhau, a signé samedi un accord qui permettra à son entreprise de proposer dès le début de l'an prochain "plusieurs dizaines de milliers de prêts par an" aux Algériens, directement sur les points de vente ou chez les concessionnaires automobiles, a-t-il expliqué à l'AFP.

    Mais, malgré l'ouverture progressive de son économie, investir et s'implanter en Algérie reste épineux. Il a fallu à Suez Environnement plusieurs années pour obtenir un contrat de 120 millions d'euros sur cinq ans, portant sur la gestion du service d'eau et d'assainissement d'Alger.

    Les écueils sont toujours les mêmes, selon des patrons français sur place: complexité administrative, système bancaire inadapté bien qu'en voie de modernisation, système foncier verrouillé qui interdit d'acheter des terrains.

    Autre difficulté, selon Pascal Morel, directeur général de Peugeot Algérie, "le manque de compétences et de qualifications". A charge pour les employeurs de former leurs salariés "qui risquent ensuite de partir tenter leur chance ailleurs", souligne-t-il.

    Pour inciter les entreprises françaises à s'implanter malgré tout et ne pas se faire doubler par leurs concurrentes chinoises ou espagnoles, les deux gouvernements négocient par étapes la conversion d'une partie de la dette algérienne à l'égard de la France en investissements directs, dont profitent les entreprises françaises.

    Un accord a déjà été trouvé sur une tranche de 61 millions d'euros, a annoncé M. Breton au cours de son séjour, se disant prêt à ouvrir les négociations sur une nouvelle tranche qui pourrait être plus particulièrement ciblée sur les PME.

    Source : AFP
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