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Tortures de la CIA : Obama veut des poursuites

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  • Tortures de la CIA : Obama veut des poursuites

    Voilà qui s'appelle jeter un gros pavé dans la mare. En n'excluant pas, mardi, des poursuites judiciaires à l'encontre d'anciens responsables de l'administration Bush, le président Barack Obama a provoqué un joli tollé à Washington.
    La tempête politique avait commencé à prendre forme avec la publication, la semaine dernière, de documents confidentiels rédigés, sous la présidence de George Bush, sur les méthodes d'interrogatoires controversées de la CIA (agence nationale de renseignement) pour faire parler de présumés terroristes (lire ci-dessous).
    L'aval de Cheney et Rice
    Ces méthodes avaient reçu l'aval de Dick Cheney, l'ancien vice-président de George Bush, et de Condoleezza Rice, la conseillère à la sécurité nationale. Ces quatre mémos fournissaient une couverture juridique aux techniques d'interrogatoire pour le moins musclées de la CIA.
    Dick Cheney est le premier à être monté au créneau. Largement mis en cause dans un rapport concernant les sévices infligés à des prisonniers, en Irak et en Afghanistan, Cheney s'est insurgé contre la révélation de secrets de la CIA qui, selon lui, rendent le pays « plus vulnérable ». Interrogé par la très conservatrice chaîne de télévision Fox News, il a défendu les méthodes utilisées, expliquant qu'elles « nous avaient protégés pendant sept ans ».
    De son côté, Karl Rove, l'ancien stratège de George Bush, s'indigne du recours à d'éventuelles poursuites, et accuse Barack Obama de vouloir mettre en place des « procès spectacles ».
    Avant-hier, trois poids lourds du Sénat, dont John McCain, l'ancien candidat républicain à l'élection présidentielle, ont appelé le président américain pour l'inciter à renoncer à de telles poursuites. Si les trois parlementaires se disent opposés aux méthodes d'interrogatoires pratiquées par le passé, ils n'en considèrent pas moins que traîner les responsables supposés devant la justice constituerait un sérieux précédent politique.
    Pressé par plusieurs organisations de gauche, qui n'ont eu de cesse de dénoncer ce qu'elles qualifient d'actes de torture, Barack Obama n'est-t-il pas allé trop loin ? C'est la question que se posent aujourd'hui de nombreux commentateurs. Histoire de calmer le jeu, la Maison-Blanche a fait savoir qu'elle n'envisageait pas de confier l'enquête à un magistrat indépendant, laissant le soin à la majorité démocrate au Congrès de mettre en place une commission « vérité ».

    Michel ZERR...........Reuters
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون
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