Le "frère universel" Charles de Foucauld (1858-1916), officier français devenu moine au Sahara, témoin de la foi catholique respectueux des musulmans dans une Algérie alors sous domination française, a été béatifié dimanche au Vatican.
Une quarantaine d'élèves en grand uniforme (pantalon rouge, vareuse noire et shako à plumes) de la prestigieuse école militaire française de Saint-Cyr où le vicomte Charles-Eugène de Foucauld a été formé, et plusieurs Touaregs en Djellaba et chèches bleus, symbolisant deux périodes de la vie du nouveau bienheureux, étaient dans les premiers rangs des fidèles.
Plusieurs prélats exerçant leur ministère dans des pays musulmans, dont l'archevêque de Rabat Mgr Vincent Landel et l'évêque de Laghouat (Algérie) Mgr Claude Rault, ont participé à la célébration aux côtés, notamment, de l'archevêque de Paris Mgr André Vingt-Trois.
Dans son homélie, le cardinal Saraiva Martins a souligné que le moine français tué en 1916 par des pillards touaregs, "a eu une influence notable sur la spiritualité du XXe siècle et reste, en ce début de troisième millénaire, une référence féconde".
Il a mis l'accent sur la "simplicité" de Charles de Foucauld, son engagement à "témoigner de Jésus dans le respect des autres expériences religieuses" et à "réaffirmer le primat de la charité vécue dans la fraternité".
Dans l'assistance, Jean-François Ribard opine: "Je suis très touché par la spiritualité du père de Foucauld, à la fois contemplative et fraternelle", confie à l'AFP ce "prêtre au travail". Dans son emploi à la DASS (direction des affaires sanitaires et sociales), il rencontre "de nombreux musulmans" et, comme le père de Foucauld, il veut être "+le petit frère universel+ qui aime tous les hommes".
Né en 1858 à Strasbourg, Charles de Foucauld a mené une vie dissolue avant de s'engager dans la vie religieuse. Ordonné prêtre en 1901, il s'installe à Tamanrasset (sud d'Alger) en 1905. Il n'a guère suscité de vocations de son vivant, mais depuis sa mort il a inspiré la création de dix congrégations religieuses et huit associations de vie spirituelle dans le monde.
Une quarantaine d'élèves en grand uniforme (pantalon rouge, vareuse noire et shako à plumes) de la prestigieuse école militaire française de Saint-Cyr où le vicomte Charles-Eugène de Foucauld a été formé, et plusieurs Touaregs en Djellaba et chèches bleus, symbolisant deux périodes de la vie du nouveau bienheureux, étaient dans les premiers rangs des fidèles.
Plusieurs prélats exerçant leur ministère dans des pays musulmans, dont l'archevêque de Rabat Mgr Vincent Landel et l'évêque de Laghouat (Algérie) Mgr Claude Rault, ont participé à la célébration aux côtés, notamment, de l'archevêque de Paris Mgr André Vingt-Trois.
Dans son homélie, le cardinal Saraiva Martins a souligné que le moine français tué en 1916 par des pillards touaregs, "a eu une influence notable sur la spiritualité du XXe siècle et reste, en ce début de troisième millénaire, une référence féconde".
Il a mis l'accent sur la "simplicité" de Charles de Foucauld, son engagement à "témoigner de Jésus dans le respect des autres expériences religieuses" et à "réaffirmer le primat de la charité vécue dans la fraternité".
Dans l'assistance, Jean-François Ribard opine: "Je suis très touché par la spiritualité du père de Foucauld, à la fois contemplative et fraternelle", confie à l'AFP ce "prêtre au travail". Dans son emploi à la DASS (direction des affaires sanitaires et sociales), il rencontre "de nombreux musulmans" et, comme le père de Foucauld, il veut être "+le petit frère universel+ qui aime tous les hommes".
Né en 1858 à Strasbourg, Charles de Foucauld a mené une vie dissolue avant de s'engager dans la vie religieuse. Ordonné prêtre en 1901, il s'installe à Tamanrasset (sud d'Alger) en 1905. Il n'a guère suscité de vocations de son vivant, mais depuis sa mort il a inspiré la création de dix congrégations religieuses et huit associations de vie spirituelle dans le monde.