Tweet
Téhéran accuse Ban Ki-moon de double standard
NEW YORK (Nations Unies), 24 avril - RIA Novosti.
Téhéran a accusé vendredi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, qui avait condamné les propos anti-israéliens du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à la conférence contre le racisme de Genève, d'appliquer la politique du deux poids, deux mesures.
"Il faut être prudent pour éviter que l'ONU et ses représentants ne soient perçus comme des partisans d'une approche sélective menant une politique du deux poids deux mesures ou adoptant des positions partiales. Cette réaction à la déclaration (de M.Ahmadinejad) est inexplicable alors que l'ONU et ses officiels gardent le silence face aux crimes immondes du régime israélien contre les Palestiniens innocents", lit-on dans une lettre du représentant permanent de l'Iran auprès de l'ONU Mohammad Khazaï diffusée à New York.
La condamnation des propos du président iranien par Ban Ki-moon et son silence concernant les actions d'Israël contre les Palestiniens sont contraires aux principes "d'impartialité et de justice", lit-on dans la lettre.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a provoqué lundi un tollé occidental lors de la première journée de la Conférence de l'ONU sur le racisme à Genève, en se lançant dans une violente diatribe à l'encontre d'Israël taxé de régime raciste qui a, selon lui, privé "de terres une nation entière sous prétexte de la souffrance juive". Ce discours a conduit les délégués de pays européens, des États-Unis et du Canada à quitter la salle. Ban Ki-moon a dénoncé les propos de M.Ahmadinejad affirmant qu'il avait "utilisé la tribune de l'ONU pour accuser, diviser et même inciter à la haine".
© Copyright RIA Novosti
Téhéran a accusé vendredi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, qui avait condamné les propos anti-israéliens du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à la conférence contre le racisme de Genève, d'appliquer la politique du deux poids, deux mesures.
"Il faut être prudent pour éviter que l'ONU et ses représentants ne soient perçus comme des partisans d'une approche sélective menant une politique du deux poids deux mesures ou adoptant des positions partiales. Cette réaction à la déclaration (de M.Ahmadinejad) est inexplicable alors que l'ONU et ses officiels gardent le silence face aux crimes immondes du régime israélien contre les Palestiniens innocents", lit-on dans une lettre du représentant permanent de l'Iran auprès de l'ONU Mohammad Khazaï diffusée à New York.
La condamnation des propos du président iranien par Ban Ki-moon et son silence concernant les actions d'Israël contre les Palestiniens sont contraires aux principes "d'impartialité et de justice", lit-on dans la lettre.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a provoqué lundi un tollé occidental lors de la première journée de la Conférence de l'ONU sur le racisme à Genève, en se lançant dans une violente diatribe à l'encontre d'Israël taxé de régime raciste qui a, selon lui, privé "de terres une nation entière sous prétexte de la souffrance juive". Ce discours a conduit les délégués de pays européens, des États-Unis et du Canada à quitter la salle. Ban Ki-moon a dénoncé les propos de M.Ahmadinejad affirmant qu'il avait "utilisé la tribune de l'ONU pour accuser, diviser et même inciter à la haine".
© Copyright RIA Novosti
Commentaire