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Somaca lorgne le marché saoudien
Un accord en gestation pour l’exportation de 100.000 unités
· L’assemblage de Dacia Sandero en juin
La Société marocaine de construction automobile (Somaca) poursuit son programme de développement. En dépit de la crise qui frappe de plein fouet l’industrie automobile, les ambitions de la filiale de Renault à l’export n’en finissent pas.
En plus du marché local, des exportations vers la France, l’Espagne, l’Allemagne et dernièrement l’Egypte… désormais c’est le marché saoudien qui est particulièrement ciblé. L’assembleur casablancais devra conclure incessamment un accord avec l’Arabie saoudite pour la commercialisation de 100.000 unités de Logan à l’horizon 2010. Une délégation accompagnant Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur, lors d’une visite officielle à Riyad, a entamé des pourparlers «sérieux», apprend-on de source saoudienne.
Par ailleurs, Somaca devra porter sa capacité annuelle de production de 45.000 à plus de 100.000 véhicules dès septembre prochain. La moitié sera orientée à l’export.
Après les marchés français et espagnol qui ont déjà été investis par la Logan, produit phare du groupe marocain (plus de 7.500 Logan ont été exportées vers ces marchés l’année dernière), le groupe ratisse large en vue de conquérir les marchés arabes. «Nous comptons investir les marchés arabes qui présentent des opportunités non négligeables», affirme-t-on auprès du groupe marocain.
A noter que l’Egypte était opposée aux exportations de la Logan made in Maroc (cf. www.leconomiste.com). Les autorités égyptiennes reprochaient à la Logan de ne pas respecter le taux d’intégration minimale de 40%. Après des pourparlers, l’Egypte a fini par lever l’embargo et les premiers contingents de la Logan circulent déjà au pays des Pharaons.
Aujourd’hui, d’autres marchés devront s’ouvrir à la Logan. Il s’agit notamment de pays signataires de l’accord Quadra (Tunisie, Jordanie). D’autres encore sont en ligne de mire.
Pour répondre à une demande croissante à l’export, Somaca a concocté un programme d’investissement qui s’élève à 500 millions de DH. D’ailleurs, la filiale de Renault vient d’obtenir un prêt de 400 millions de DH auprès d’un consortium bancaire de la place.
Signalons que la production de la filiale de Renault vient de s’enrichir avec la Sandero. La dernière-née de Dacia constitue une version courte à hayon (coupé) de la Logan. Sa commercialisation au Maroc est prévue pour début juin. Pour rappel, le groupe Renault est devenu l’actionnaire majoritaire de l’assembleur avec 80% des actions. Les 20% restants appartiennent toujours à PSA, alliance entre les deux constructeurs français Peugeot et Citroën.
source: leconomiste
Un accord en gestation pour l’exportation de 100.000 unités
· L’assemblage de Dacia Sandero en juin
La Société marocaine de construction automobile (Somaca) poursuit son programme de développement. En dépit de la crise qui frappe de plein fouet l’industrie automobile, les ambitions de la filiale de Renault à l’export n’en finissent pas.
En plus du marché local, des exportations vers la France, l’Espagne, l’Allemagne et dernièrement l’Egypte… désormais c’est le marché saoudien qui est particulièrement ciblé. L’assembleur casablancais devra conclure incessamment un accord avec l’Arabie saoudite pour la commercialisation de 100.000 unités de Logan à l’horizon 2010. Une délégation accompagnant Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur, lors d’une visite officielle à Riyad, a entamé des pourparlers «sérieux», apprend-on de source saoudienne.
Par ailleurs, Somaca devra porter sa capacité annuelle de production de 45.000 à plus de 100.000 véhicules dès septembre prochain. La moitié sera orientée à l’export.
Après les marchés français et espagnol qui ont déjà été investis par la Logan, produit phare du groupe marocain (plus de 7.500 Logan ont été exportées vers ces marchés l’année dernière), le groupe ratisse large en vue de conquérir les marchés arabes. «Nous comptons investir les marchés arabes qui présentent des opportunités non négligeables», affirme-t-on auprès du groupe marocain.
A noter que l’Egypte était opposée aux exportations de la Logan made in Maroc (cf. www.leconomiste.com). Les autorités égyptiennes reprochaient à la Logan de ne pas respecter le taux d’intégration minimale de 40%. Après des pourparlers, l’Egypte a fini par lever l’embargo et les premiers contingents de la Logan circulent déjà au pays des Pharaons.
Aujourd’hui, d’autres marchés devront s’ouvrir à la Logan. Il s’agit notamment de pays signataires de l’accord Quadra (Tunisie, Jordanie). D’autres encore sont en ligne de mire.
Pour répondre à une demande croissante à l’export, Somaca a concocté un programme d’investissement qui s’élève à 500 millions de DH. D’ailleurs, la filiale de Renault vient d’obtenir un prêt de 400 millions de DH auprès d’un consortium bancaire de la place.
Signalons que la production de la filiale de Renault vient de s’enrichir avec la Sandero. La dernière-née de Dacia constitue une version courte à hayon (coupé) de la Logan. Sa commercialisation au Maroc est prévue pour début juin. Pour rappel, le groupe Renault est devenu l’actionnaire majoritaire de l’assembleur avec 80% des actions. Les 20% restants appartiennent toujours à PSA, alliance entre les deux constructeurs français Peugeot et Citroën.
source: leconomiste
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