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Smaïl Kouadria menacé de mort
Le secrétaire général du syndicat d’ArcelorMittal dénonce des milieux maffieux
Smaïl Kouadria menacé de mort
Le secrétaire général du syndicat d’ArcelorMittal d’El-Hadjar, à Annaba, M. Smaïl Kouadria, a révélé hier qu’il fait l’objet de menaces de mort depuis quelques jours.
Selon le syndicaliste, ces menaces ont été proférées directement contre lui par plusieurs appels téléphoniques anonymes, et par des graffitis écrits de nuit dans la cour de sa maison. Dans un communiqué adressé hier à la presse, le leader syndicaliste du complexe sidérurgique d’El-Hadjar relate : «On a dessiné de nuit des graffitis insultant ma famille avec menace de mort et cela dans la cour de ma maison.»
Et de poursuivre : «Depuis plusieurs jours, je recevais des appels anonymes de personnes proférant des menaces de mort à mon égard et à l’égard de ma petite famille (…) Le 23 avril à 2 heures du matin, j’ai entendu les aboiements du chien ; le matin, j’ai été informé par mon petit-fils du graffiti qui y a été laissé la nuit, et immédiatement j’ai informé les services de sécurité.»
Le numéro 1 du syndicat ArcelorMittal croit dur comme fer que ces menaces ont «un lien direct avec les dernières révélations relatives aux préjudices portés à l’économie nationale et à ArcelorMittal Annaba». Il cite pour référence les «affaires maffieuses» qu’il avait dénoncées aux services de sécurité et qui concernent des sociétés, toutes en relation directe avec ArcelorMittal, et qui sont : SHRE international, GSW, EFFES et Karamaden.
Pour rappel, le p-dg de la GSW à été arrêté au niveau d’un grand hôtel à Alger, puis transféré et jugé par le tribunal d’El-Hadjar. Il a été condamné il y a cinq jours à trois ans de prison ferme. Des sources sûres nous apprennent que la mise à la retraite de M. Bernard Bousquet, directeur général d’ArcelorMittal Annaba, et son remplacement par un autre gérant qui prendra sa place au mois de mai prochain, sont liés au fait que Bousquet s’est constitué partie civile dans l’affaire de la GSW.
Notre source signale encore que le p-dg de SHRE international a été arrêté en Allemagne, et que son transfert au niveau du tribunal compétent d’El-Hadjar n’est qu’une affaire de quelques jours. Concernant les dossiers EFFES et Karamadan, l’enquête se poursuit toujours.
Kouadria, garde de l’économie nationale à El-Hadjar ?
Le premier responsable du syndicat ArcelorMittal Annaba estime également dans son communiqué que les menaces de mort qu’il avait reçues ont un lien direct avec sa participation active en qualité de secrétaire général du syndicat au changement à la tête du comité de participation en raison de la mauvaise gestion constatée dans l’organe des œuvres sociales. M. Kouadria rappelle qu’en 1999 et 2000, à l’époque du groupe de Sider, il avait dénoncé l’arnaque de 12 millions de dollars opérée par une société néo-zélandaise. Il dit dans son communiqué : «J’ai fait l’objet de menaces et de tentatives de corruption par le conseil d’administration du groupe Sider et je n’ai pas cédé.» Et d’ajouter : «Tous les dossiers relatifs à ce scandale sont toujours en ma possession.»
Dans ce dossier, Smaïl Kouadria rappelle qu’après l’intervention de la diplomatie algérienne, le groupe Sider avait pu récupérer la somme de trois millions de dollars, et ce deux années après l’éclatement du scandale.
M. Smail Kouadria dit enfin que «rien ne m’arrêtera pour défendre l’intérêt de mon pays, de notre société et des travailleurs pour lesquels je resterai fidèle jusqu’au bout».
A l’adresse de ses détracteurs le menaçant de mort, le leader syndicaliste crie : «Je les attends de pied ferme. Mais je sais qu’ils n’ont pas le courage de m’affronter en face.»
Jeune Indépendant
Smaïl Kouadria menacé de mort
Le secrétaire général du syndicat d’ArcelorMittal d’El-Hadjar, à Annaba, M. Smaïl Kouadria, a révélé hier qu’il fait l’objet de menaces de mort depuis quelques jours.
Selon le syndicaliste, ces menaces ont été proférées directement contre lui par plusieurs appels téléphoniques anonymes, et par des graffitis écrits de nuit dans la cour de sa maison. Dans un communiqué adressé hier à la presse, le leader syndicaliste du complexe sidérurgique d’El-Hadjar relate : «On a dessiné de nuit des graffitis insultant ma famille avec menace de mort et cela dans la cour de ma maison.»
Et de poursuivre : «Depuis plusieurs jours, je recevais des appels anonymes de personnes proférant des menaces de mort à mon égard et à l’égard de ma petite famille (…) Le 23 avril à 2 heures du matin, j’ai entendu les aboiements du chien ; le matin, j’ai été informé par mon petit-fils du graffiti qui y a été laissé la nuit, et immédiatement j’ai informé les services de sécurité.»
Le numéro 1 du syndicat ArcelorMittal croit dur comme fer que ces menaces ont «un lien direct avec les dernières révélations relatives aux préjudices portés à l’économie nationale et à ArcelorMittal Annaba». Il cite pour référence les «affaires maffieuses» qu’il avait dénoncées aux services de sécurité et qui concernent des sociétés, toutes en relation directe avec ArcelorMittal, et qui sont : SHRE international, GSW, EFFES et Karamaden.
Pour rappel, le p-dg de la GSW à été arrêté au niveau d’un grand hôtel à Alger, puis transféré et jugé par le tribunal d’El-Hadjar. Il a été condamné il y a cinq jours à trois ans de prison ferme. Des sources sûres nous apprennent que la mise à la retraite de M. Bernard Bousquet, directeur général d’ArcelorMittal Annaba, et son remplacement par un autre gérant qui prendra sa place au mois de mai prochain, sont liés au fait que Bousquet s’est constitué partie civile dans l’affaire de la GSW.
Notre source signale encore que le p-dg de SHRE international a été arrêté en Allemagne, et que son transfert au niveau du tribunal compétent d’El-Hadjar n’est qu’une affaire de quelques jours. Concernant les dossiers EFFES et Karamadan, l’enquête se poursuit toujours.
Kouadria, garde de l’économie nationale à El-Hadjar ?
Le premier responsable du syndicat ArcelorMittal Annaba estime également dans son communiqué que les menaces de mort qu’il avait reçues ont un lien direct avec sa participation active en qualité de secrétaire général du syndicat au changement à la tête du comité de participation en raison de la mauvaise gestion constatée dans l’organe des œuvres sociales. M. Kouadria rappelle qu’en 1999 et 2000, à l’époque du groupe de Sider, il avait dénoncé l’arnaque de 12 millions de dollars opérée par une société néo-zélandaise. Il dit dans son communiqué : «J’ai fait l’objet de menaces et de tentatives de corruption par le conseil d’administration du groupe Sider et je n’ai pas cédé.» Et d’ajouter : «Tous les dossiers relatifs à ce scandale sont toujours en ma possession.»
Dans ce dossier, Smaïl Kouadria rappelle qu’après l’intervention de la diplomatie algérienne, le groupe Sider avait pu récupérer la somme de trois millions de dollars, et ce deux années après l’éclatement du scandale.
M. Smail Kouadria dit enfin que «rien ne m’arrêtera pour défendre l’intérêt de mon pays, de notre société et des travailleurs pour lesquels je resterai fidèle jusqu’au bout».
A l’adresse de ses détracteurs le menaçant de mort, le leader syndicaliste crie : «Je les attends de pied ferme. Mais je sais qu’ils n’ont pas le courage de m’affronter en face.»
Jeune Indépendant
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