La direction générale des Douanes et l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB) se sont entendues pour mettre en place un groupe de travail. Il se penchera sur le problème des prix des produits importés et relevant de la filière boissons.
Il s’agit de «réfléchir de concert avec les professionnels du secteur sur la mise en place d’une fourchette des prix pour chaque produit en tenant compte des coûts normaux de production», a indiqué le président de l’APAB, M. Ali Hamani, lors d’un point de presse animé avant-hier en marge de la tenue de l’assemblée générale ordinaire de l’association. M. Hamani a reconnu qu’il y a «un problème de fausses déclarations des prix des produits à l’importation, avec une différence de 100 % à 300 % par rapport aux prix réels».
De plus, il y a un problème d’étiquetage qui consiste le plus souvent en l’absence d’information sur la contenance des produits importés, leur appellation ou encore l’identité de l’importateur ou du producteur, alors même que ces informations sont obligatoires», a-t-il dit. Cela sans compter que certains produits, arabes notamment, «sont subventionnés sur les prix des matières premières dans leur pays d’origine et entrent en Algérie en bénéficiant des avantages dans le cadre de la zone arabe de libre-échange (ZALE)», a indiqué M. Hamani, tout en soulignant que pendant ce temps, les producteurs algériens qui arrivent à exporter n’obtiennent pas les subventions à l’exportation prévues à cet effet, en raison de retards au niveau du ministère des Finances.
En évoquant la ZALE, M. Hamani a dit : «Oui à la concurrence mais à condition qu’elle se fasse dans la transparence.»
Selon lui, la liste négative établie dans le cadre de la ZALE et comportant quelque 340 produits n’a pris en considération qu’un certain nombre d’entre-eux. L’association va donc travailler avec la CACI, le FCE et le ministère du Commerce pour proposer une liste qui intègre certains produits du secteur de la boisson.
Outre ces questions, M. Hamani a également évoqué le problème de la fiscalité en affirmant qu’il «y a une superposition de certaines taxes», sans compter que la charge fiscale est jugée trop importante. En effet, selon le représentant de l’association, les producteurs nationaux payent, hors TVA, 15,93 % de taxes par an, alors que ces charges sont de 0,8 % à 4 % dans les pays arabes. L’APAB demande, dans ce cadre, «l’unification des taxes et la réduction de certaines d’entre elles», selon
M. Hamani. Ces doléances pourraient être prises en charge dans le cadre d’une loi de finances complémentaire pour 2009 ou la loi de finances 2010, a-t-il dit.
Le président de l’APAB, réélu à la majorité à la tête de l’association, a fait savoir que l’informel représente 10 % de la production nationale de boissons, ce qui constitue «la principale contrainte» à son développement. Selon M. Hamani, l’association compte 31 membres qui représentent 80 % du marché national, alors que le nombre de producteurs inscrits au niveau du registre du commerce est estimé à 1 600, dont seulement 376 activent réellement.
Le secteur a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires de 40 milliards de dinars. Pour 2008 et 2009, une augmentation de 10 % est annoncée. La part de l’informel dans ce chiffre est nettement inférieure à 10 % du fait que les produits sur le marché parallèle sont jusqu’à 50 % moins chers.
Jeune Indépendant
Il s’agit de «réfléchir de concert avec les professionnels du secteur sur la mise en place d’une fourchette des prix pour chaque produit en tenant compte des coûts normaux de production», a indiqué le président de l’APAB, M. Ali Hamani, lors d’un point de presse animé avant-hier en marge de la tenue de l’assemblée générale ordinaire de l’association. M. Hamani a reconnu qu’il y a «un problème de fausses déclarations des prix des produits à l’importation, avec une différence de 100 % à 300 % par rapport aux prix réels».
De plus, il y a un problème d’étiquetage qui consiste le plus souvent en l’absence d’information sur la contenance des produits importés, leur appellation ou encore l’identité de l’importateur ou du producteur, alors même que ces informations sont obligatoires», a-t-il dit. Cela sans compter que certains produits, arabes notamment, «sont subventionnés sur les prix des matières premières dans leur pays d’origine et entrent en Algérie en bénéficiant des avantages dans le cadre de la zone arabe de libre-échange (ZALE)», a indiqué M. Hamani, tout en soulignant que pendant ce temps, les producteurs algériens qui arrivent à exporter n’obtiennent pas les subventions à l’exportation prévues à cet effet, en raison de retards au niveau du ministère des Finances.
En évoquant la ZALE, M. Hamani a dit : «Oui à la concurrence mais à condition qu’elle se fasse dans la transparence.»
Selon lui, la liste négative établie dans le cadre de la ZALE et comportant quelque 340 produits n’a pris en considération qu’un certain nombre d’entre-eux. L’association va donc travailler avec la CACI, le FCE et le ministère du Commerce pour proposer une liste qui intègre certains produits du secteur de la boisson.
Outre ces questions, M. Hamani a également évoqué le problème de la fiscalité en affirmant qu’il «y a une superposition de certaines taxes», sans compter que la charge fiscale est jugée trop importante. En effet, selon le représentant de l’association, les producteurs nationaux payent, hors TVA, 15,93 % de taxes par an, alors que ces charges sont de 0,8 % à 4 % dans les pays arabes. L’APAB demande, dans ce cadre, «l’unification des taxes et la réduction de certaines d’entre elles», selon
M. Hamani. Ces doléances pourraient être prises en charge dans le cadre d’une loi de finances complémentaire pour 2009 ou la loi de finances 2010, a-t-il dit.
Le président de l’APAB, réélu à la majorité à la tête de l’association, a fait savoir que l’informel représente 10 % de la production nationale de boissons, ce qui constitue «la principale contrainte» à son développement. Selon M. Hamani, l’association compte 31 membres qui représentent 80 % du marché national, alors que le nombre de producteurs inscrits au niveau du registre du commerce est estimé à 1 600, dont seulement 376 activent réellement.
Le secteur a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires de 40 milliards de dinars. Pour 2008 et 2009, une augmentation de 10 % est annoncée. La part de l’informel dans ce chiffre est nettement inférieure à 10 % du fait que les produits sur le marché parallèle sont jusqu’à 50 % moins chers.
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