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Des collections de monnaie rares au musée Ahmed Zabana d'Oran

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  • Des collections de monnaie rares au musée Ahmed Zabana d'Oran

    Des pièces de monnaie rares retraçant les diverses époques historiques qu'a connues la région du Maghreb arabe sont exposées au musée national "Ahmed Zabana", dans le quartier populaire "M'dina djdida" d'Oran.

    L'aile réservée aux pièces de monnaie a été renforcé en 2002 par 400 pièces saisies par les services des Douanes au port d'Oran, permettant d'enrichir le patrimoine monétique du musée qui a acquis, en 2004, cinq pièces d'or qui remontent à la conquête islamique.

    Cette richesse est, en grande partie, le résultat des fouilles archéologiques effectuées dans les régions de Bethioua, Siga, Ouled Mimoune, Agbal et Ain Témouchent et autres sites.

    Des collections de monnaie remontant aux ères byzantine, abbasside, Almoravide, Nassérien et Mérinide sont également disponibles dans ce musée qui compte aussi des pièces témoignant des époques Aghlabide, Idrisside, Zianide et Ottomane.

    D'autres chefs-d'oeuvres mettant en exergue l'Etat algérien moderne et son fondateur l'Emir Abdelkader existent aussi dans cet établissement qui dispose d'une aile ou sont exposées diverses pièces de monnaie fabriquées à "Dar Essikka" (Maison de la monnaie), créée par l'émir Abdelkader. Cette collection rare date de la période allant de 1834 à 1847, selon les informations recueillies sur place.

    Des pièces en bronze datant de l'époque du roi Syphax, découvertes à Béni Saf, et une médaille en argent de Ptolémée, fils de Juba II, découverte à Aflou, constituent une source de curiosité pour les visiteurs. La majorité des collections de monnaie sont fabriquées en bronze, or, argent et plomb.

    Selon la Muqaddima d'Ibn Khaldoun, le gouverneur veiller à frapper monnaie pour réguler les transactions afin de parer à toute tentative de contrefaçon en la matière.

    Un inventaire des différentes collections existantes dans les musées d'Algérie est jugé, par un étudiant en histoire à l'université d'Es Senia, "indispensable du fait qu'elles constituent une référence et une source de la Recherche.

    Rencontré sur place à l'occasion de la célébration du mois du patrimoine, il a indiqué que les études dans ce domaine sont rares en Algérie d'où la nécessité d'enrichir cette science qui met en relief la force économique de chaque ère.

    Par APS
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