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Les affaires de trafic d'armes se succèdent en Roumanie et en Bulgarie. Le 26 avril, les autorités turques interceptaient à Istanbul un chargement provenant de Bulgarie: 500 kalachnikovs répertoriés comme «armes de chasse» et destinés au Paraguay.
Quelques jours plus tôt, c'est un bateau battant pavillon turc qui avait été arraisonné par les gardes-côtes italiens à Gioia Tauro, en Calabre. A son bord, 8 000 kalachnikovs AK 47 appartenant au ministère roumain de la Défense - un chargement évalué à plus de 6 millions d'euros.
Parti d'Odessa, en Ukraine, le navire avait auparavant fait escale en Roumanie et en Bulgarie... La cargaison devait ensuite être déchargée à New York, avant d'arriver dans l'Etat du Vermont, à Fairfax, dans l'une des succursales de l'entreprise américaine Century International Arms.
Ce gros négociant spécialisé dans les armes légères propose sur son site Internet toute une panoplie de pistolets-mitrailleurs venus d'Europe de l'Est. Avec possibilité de passer commande on line, en toute discrétion.
Pour l'Agence roumaine de contrôle des exportations, il s'agissait là d'un «contrat légal». Le ministre roumain de la Défense, Ioan Mircea Pascu, devait d'ailleurs préciser, peu après l'arraisonnement du navire, que les armes avaient été modifiées pour ne plus être considérées comme des armes de guerre. Une telle transformation est cependant réversible.
Très prisés sur le marché noir, les kalachnikovs sont en réalité souvent destinés à des groupes d'opposition armés. En avril 2001, des pistolets-mitrailleurs fabriqués en Roumanie avaient été retrouvés en Irlande dans l'arsenal de l'IRA. Et, en 2002, la presse de Bucarest révélait qu'un ancien agent du KGB, Viktor Bout, avait revendu des kalachnikovs roumains et bulgares dans plusieurs zones de conflit, notamment en Afrique, ainsi qu'aux taliban.
Par l'Express
Quelques jours plus tôt, c'est un bateau battant pavillon turc qui avait été arraisonné par les gardes-côtes italiens à Gioia Tauro, en Calabre. A son bord, 8 000 kalachnikovs AK 47 appartenant au ministère roumain de la Défense - un chargement évalué à plus de 6 millions d'euros.
Parti d'Odessa, en Ukraine, le navire avait auparavant fait escale en Roumanie et en Bulgarie... La cargaison devait ensuite être déchargée à New York, avant d'arriver dans l'Etat du Vermont, à Fairfax, dans l'une des succursales de l'entreprise américaine Century International Arms.
Ce gros négociant spécialisé dans les armes légères propose sur son site Internet toute une panoplie de pistolets-mitrailleurs venus d'Europe de l'Est. Avec possibilité de passer commande on line, en toute discrétion.
Pour l'Agence roumaine de contrôle des exportations, il s'agissait là d'un «contrat légal». Le ministre roumain de la Défense, Ioan Mircea Pascu, devait d'ailleurs préciser, peu après l'arraisonnement du navire, que les armes avaient été modifiées pour ne plus être considérées comme des armes de guerre. Une telle transformation est cependant réversible.
Très prisés sur le marché noir, les kalachnikovs sont en réalité souvent destinés à des groupes d'opposition armés. En avril 2001, des pistolets-mitrailleurs fabriqués en Roumanie avaient été retrouvés en Irlande dans l'arsenal de l'IRA. Et, en 2002, la presse de Bucarest révélait qu'un ancien agent du KGB, Viktor Bout, avait revendu des kalachnikovs roumains et bulgares dans plusieurs zones de conflit, notamment en Afrique, ainsi qu'aux taliban.
Par l'Express