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Hicham Bouchti, L’espion qui vient de nulle part

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  • Hicham Bouchti, L’espion qui vient de nulle part

    L’espion qui vient de nulle part
    Hicham Bouchti condamné à 12 ans de prison en Algérie

    En voulant voler haut, Hicham Bouchti s'est brûlé les ailes. Ses derniers déboires en Algérie lui ont valu le retour à la case prison. La Cour pénale de Bechar l'a condamné, début d'avril 2009, à douze ans de prison pour espionnage au profit d'un pays étranger.
    L. Bernichi

    Hicham Bouchti a payé cher sa mégalomanie. En s'embarquant dans des histoires scabreuses tantôt en Espagne tantôt au Maroc, et en s'embrouillant dans des accusations farfelues contre des personnalités marocaines et espagnoles, cet ancien agent des Forces Auxiliaires, sans grande consistance, voulant jouer à James Bond, a fini par se prendre dans son propre piège. À vouloir voler haut, Hicham Bouchti s'est brûlé les ailes. Ses derniers déboires en Algérie lui ont valu le retour à la case prison. La Cour pénale de Bechar l'a condamné, en effet, en début d'avril 2009 à douze ans de prison pour espionnage au profit d'un pays étranger. Comprendre par là, le Maroc.

    Sa mésaventure algérienne remonte à octobre 2008 lorsque Hicham Bouchti s'introduit clandestinement sur le territoire algérien par le poste de frontière Maghnia pour demander l'asile politique. Ce jeune Marocain, 31 ans, croit être en danger au Maroc parce qu'il prétend détenir des informations compromettantes impliquant les galonnés des Forces Armées Royales, les hauts responsables du ministère de l'Intérieur et même des membres de la famille royale.
    Dispute

    Hicham Bouchti n'a pas tapé à la bonne porte. Les autorités algériennes voient en lui une autre occasion pour ternir l'image du Maroc. Elles le présentent comme un officier de l'armée marocaine chargé d'infiltrer des milieux pro-Polisario en Algérie. Un costume bien grand pour cet ex-petit employé à la carrure chétive et au regard fuyant. Pour rendre plus crédible ces accusations, les autorités algériennes livrent une autre version sur les circonstances de son arrestation. Une version largement relayée par la presse du voisin de l'Est.

    Ainsi, le quotidien arabophone algérois Echourouk révèle que Hicham Bouchti aurait été arrêté par l'armée algérienne en mai 2008, alors qu'il circulait sur une motocyclette à proximité de Hassi El Maleh, dans l'arrondissement Oum Elassel relevant de la wilaya de Tindouf. Lors de son interrogatoire, Hicham Bouchti aurait, dans un premier temps, dit s'être perdu dans le désert après avoir quitté le domicile familiale à Oujda suite à une dispute avec sa sœur, avant d'avouer être envoyé par un officier de la Gendarmerie royale pour récolter des informations sur l'armée algérienne et les sites militaires du Front Polisario.

    Une histoire invraisemblable. Comment la Gendarmerie royale peut envoyer quelqu'un espionner sur une motocyclette en plein désert? Sinon, comment Hicham Bouchti a parcouru les 1.000 kilomètres qui séparent Oujda de Tindouf sur mobylette? Plusieurs questions subsistent. Cependant, d'aucuns doutent que la nouvelle de l'interpellation d'un espion marocain sur le territoire algérien n'est qu'une machination d'Alger destinée à envenimer les relations, déjà tendues, entre les deux pays. Le choix du lieu de l'arrestation n'est pas non plus fortuit. La région de Tindouf abrite le Front Polisario.

    Une chose est sûre. La vérité sur les circonstances de l'arrestation de Hicham Bouchti ne sera jamais connue. Encore moins la véracité des accusations à son encontre. Est-il un agent secret? Ce n'est certainement pas les services secrets marocains qui le confirmeront ou l'infirmeront. Sinon, leur appellation n'a pas lieu d'être. Ce n'est un secret pour personne. Les services désavouent leurs agents une fois découverts.


    Rêve
    Mais, il est difficile de croire que Hicham Bouchti soit une barbouze lorsqu'on connaît son passé. Un passé fait d'intrigues, de contradictions et de manipulation.

    Ce natif d'Oujda, issu d'un milieu modeste et sans aucune formation universitaire, a accédé, en 1999, à la fonction publique. Il a occupé jusqu'à 2002 un poste de secrétaire dans le bureau d'ordre de l'Inspection générale des Forces Auxiliaires à Rabat avant d'être inculpé et condamné par la cour martiale à deux années de prison ferme pour falsification de documents administratifs et diffusion d'informations militaires confidentielles. Après avoir purgé sa peine dans la prison civile de Salé, il revient à sa ville natale pour vivre auprès de sa famille.

    Au milieu de ses quatorze frères et soeurs, il ne trouve plus sa place. Son quotidien à Oujda est partagé entre la misère et la honte. Pour subvenir à ses besoins, il tente de trouver du travail mais son casier judiciaire le rattrape.Il fuit, alors, de l'autre côté de la rive. Comme des milliers de jeunes, le rêve européen le séduit.
    Hicham Bouchti réussi à passer clandestinement à l'enclave espagnole Melilia. Une fois là-bas, il décide de demander l'asile politique. Pour bénéficier de ce statut, il se présente aux autorités espagnoles comme un opposant au régime marocain. Presque le même scénario qu'il sert aux Algériens. Sauf qu'à la péninsule Ibérique, Hicham Bouchti est accueilli à bras ouverts.


    Réfugié


    En attendant que son dossier soit traité, il est placé au centre des réfugiés Alcobendas à Madrid où il rencontre Aïcha Ramdan, épouse du militant séparatiste Ali Salem Tamek. D'après l'interview que Hicham Bouchti a accordée à Maroc Hebdo International (N°708), cette femme, ayant un réseau relationnel très influent en Espagne, l'a mis en contact avec Ali Lmrabet, journaliste à El Mundo, pour qu'il lui raconte son histoire. Celle-ci doit être publiée pour sensibiliser l'opinion publique à son cas et l'aider à obtenir le statut de réfugié politique. Le 3 février 2006, une interview de Bouchti est diffusée sur les colonnes du quotidien espagnol contenant des propos indécents et virulents sur le Roi Mohammed VI et la famille royale. Ali Lmrabet l'y présente comme un opposant d'envergure. Il ignore dès lors que Hicham Bouchti allait retourner sa veste en si peu de temps. Cinq mois plus tard, il revient au Maroc. À la presse nationale, Bouchti révèle que Aïcha Ramdan, Ali Lmrabet ainsi que les services secrets espagnols l'ont utilisé moyennant de grosses sommes d'argent pour entacher la réputation du Maroc et de son Roi aux yeux des Européens. Ils voulaient également l'embrigader dans le “mouvement des officiers libres marocains”. Un mouvement créé par le lieutenant Abdelilah Issou auquel Hicham Bouchti s'identifie. Ce militaire a déserté l'armée marocaine pour demander, en 2002, l'asile politique en Espagne. Il est aussi connu pour avoir flirté avec la CNI, services secrets espagnols. Après les multiples déclarations de Hicham Bouchti aux publications marocaines, une enquête ordonnée par le procureur du Roi près la Cour d'Appel de Casablanca a été ouverte en juillet 2006.

    Revirement


    Hicham Bouchti est placé en détention à la prison de Berkane. De là-bas, il fera une sortie médiatique surprenante.
    En novembre 2007, il accorde, en effet, un entretien au journal Al Michâal où il accuse les services secrets marocains et Fouad Ali El Himma, l'ancien secrétaire d'Etat à l'Intérieur, de vouloir assassiner Ali Lmrabet. Il va même jusqu'à dire que c'est sous la menace que Fouad Ali El Himma lui a demandé d'accorder des interviews à la presse marocaine pour lancer une campagne de diffamation contre Lmrabet.

    Pourquoi ce revirement? Tout laisse croire que l'accord que Hicham Bouchti a passé avec les autorités marocaines n'a pas été respecté. Elles n'ont certainement pas été aussi généreuses que celles espagnoles.

    Hicham Bouchti ne digère pas son échec. Il va, donc, tenter sa chance du côté de l'Algérie. Seulement le pire l'attend là-bas. Des années à croupir dans les geôles du voisin de l'Est sont assimilées à l'enfer.

  • #2
    cet ancien agent des Forces Auxiliaires, sans grande consistance,
    Ce jeune Marocain, 31 ans, croit être en danger au Maroc parce qu'il prétend détenir des informations compromettantes impliquant les galonnés des Forces Armées Royales, les hauts responsables du ministère de l'Intérieur et même des membres de la famille royale.

    Elles le présentent comme un officier de l'armée marocaine chargé d'infiltrer des milieux pro-Polisario en Algérie. Un costume bien grand pour cet ex-petit employé à la carrure chétive et au regard fuyant.
    Mais, il est difficile de croire que Hicham Bouchti soit une barbouze lorsqu'on connaît son passé....Ce natif d'Oujda, issu d'un milieu modeste et sans aucune formation universitaire, a accédé, en 1999, à la fonction publique. Il a occupé jusqu'à 2002 un poste de secrétaire dans le bureau d'ordre de l'Inspection générale des Forces Auxiliaires à Rabat avant d'être inculpé et condamné par la cour martiale à deux années de prison ferme pour falsification de documents administratifs et diffusion d'informations militaires confidentielles.
    On fait tout ce vacarme médiatique autour d'un obscure secrétaire sans envergure à la carrure chétive et au regard fuyant... Voilà qui est difficile à croire ...

    ...Hicham Bouchti réussi à passer clandestinement à l'enclave espagnole Melilia. Une fois là-bas, il décide de demander l'asile politique...
    il rencontre Aïcha Ramdan, épouse du militant séparatiste Ali Salem Tamek. D'après l'interview que Hicham Bouchti a accordée à Maroc Hebdo International (N°708)..
    ...Il devient vite célèbre le chétif d'Oujda
    cette femme.. l'a mis en contact avec Ali Lmrabet, journaliste à El Mundo... Le 3 février 2006, une interview de Bouchti est diffusée sur les colonnes du quotidien espagnol contenant des propos indécents et virulents sur le Roi Mohammed VI et la famille royale. Ali Lmrabet l'y présente comme un opposant d'envergure.
    ...
    Cinq mois plus tard, il revient au Maroc.
    ... Il revient au Maroc, en toute quiétude...Il n'avait rien à craindre après tout ce qu'il a dit, après ses flirts avec les services espagnols...Un grande démocratie le Maroc !

    À la presse nationale, Bouchti révèle que Aïcha Ramdan, Ali Lmrabet ainsi que les services secrets espagnols l'ont utilisé moyennant de grosses sommes d'argent pour entacher la réputation du Maroc et de son Roi...
    Ils voulaient également l'embrigader dans le “mouvement des officiers libres marocains”.
    Après les multiples déclarations de Hicham Bouchti aux publications marocaines, une enquête ordonnée par le procureur du Roi près la Cour d'Appel de Casablanca a été ouverte en juillet 2006.
    ...Non seulement il n'est pas inquiété, mais les quotidiens se l'arrachent...Hahaha


    Hicham Bouchti est placé en détention à la prison de Berkane. De là-bas, il fera une sortie médiatique surprenante.
    En novembre 2007, il accorde, en effet, un entretien au journal Al Michâal où il accuse les services secrets marocains et Fouad Ali El Himma, l'ancien secrétaire d'Etat à l'Intérieur, de vouloir assassiner Ali Lmrabet. Il va même jusqu'à dire que c'est sous la menace que Fouad Ali El Himma lui a demandé d'accorder des interviews à la presse marocaine pour lancer une campagne de diffamation contre Lmrabet.
    Quelle démocratie ! Même de sa prison il continue d'honorer les colonnes des journaux...en se permettant d'éclabousser des proches du palais...

    Hicham Bouchti ne digère pas son échec. Il va, donc, tenter sa chance du côté de l'Algérie. Seulement le pire l'attend là-bas. Des années à croupir dans les geôles du voisin de l'Est sont assimilées à l'enfer.
    Après tout cela il est libéré, laché dans la nature, il n'est pas surveillé, traverse la frontière et fait une "honnête" offre de service aux méchants Algériens. Les ingrats l'ont jeté en prison, lui qui n'aspirait qu'à leur rendre service....Hahaha.

    Ou les services marocains prennent leurs homologues Algériens pour des demeurés ou alors les service de sa majesté ne sont que des apprentis sorciers...
    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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    • #3
      wallah cette presse me fait rire. Une autre histoire a la James Bond

      Faut arreter les films d'action americains les gars, ca suffit, c'est mauvais pour la sante.

      Pour Alger, pas besoin de chercher des poux au bonhomme si vous voulez le mettre au cachot comme les quelques 1000+ marocains que vous avez mis au cachot, tortures et assassines pendant 30 ans. Il est marocain, ca doit vous suffir comme excuse non?

      Le type esr un rigolo qui a deja purge 2 ans en prison au maroc et qui veut se venger du systeme en sortant des infos sans queue ni tete. Il a surement du partir en Algerie en croyant que ces derniers allaient l'accueillir a bras ouverts juste parce qu'il dit du mal du regime marocain, mais n'est pas basri qui veut... Il faut bcp plus que de la sincerite dans la haine du Maroc pour que les autorites algeriennes le dorlottent, il faut qu'il ait reellement des infos compremettantes contre le Maroc, sinon il ne compte pas, ce qu'elle vient de lui signifier en le mettant en prison. Sorry Mr Bouchti, bienvenue aux delices de la torture algerienne.
      Dernière modification par ayoub7, 26 avril 2009, 11h21.

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      • #4
        wallah cette presse me fait rire.
        dial bladek c maroc hebdo

        tu as reclamations ? ecris à loubna bernichi [email protected]

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        • #5
          posté par ayoub 7
          Le type esr un rigolo qui a deja purge 2 ans en prison au maroc et qui veut se venger du systeme en sortant des infos sans queue ni tete.
          Nenni en prison ! il était à l école makhzenite pour préparer un espion , d ailleurs faut du temps pour lui préparer des alibis insoupçonnables pour être accepté dans le pays visé ..

          -La méthode marocaine tjrs mise à l échec … n est plus le temps de naïveté d accepter n importe qui … ! la méfiance et la prudence sont mère de sureté !
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            dial bladek c maroc hebdo

            tu as reclamations ? ecris à loubna bernichi [email protected]
            Oh mais je sais dial bladi et que c'est MH Ce que j'ai dit s'adresse a MH. Et non je ne vais pas ecrire a Loubna de MH pour parler de Bouchti 007. J'ai des trucs bcp plus interessants a faire. Merci. Si tu n'aimes pas ce que je dis, c'est autre chose. Can't help sorry.

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            • #7
              Ayyoub
              Le type esr un rigolo qui a deja purge 2 ans en prison au maroc et qui veut se venger du systeme en sortant des infos sans queue ni tete.
              Meskine ! 2 ans de prison...Les crimes de lèse-majesté au Maroc, tout le monde sait comment ils sont châtiés au Maroc l et sûrement pas avec possibilité de communiquer avec la presse...Tout comme le non respect du baise-main....
              Hahaha !
              Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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              • #8
                Il y en a certains qui croient que le Maroc c'est l'Algerie. Oui cher ami, au Maroc, meme ceux qui disent clairement qu'ils veulent faire la revolution et veulent une republique ont un acces aux medias marocians ET etrangers.

                Encore plus loin, meme ceux qui se disent ouvertement separatistes et veulent diviser le Maroc disposent d'un passeport marocain, prennent le premier vol de la RAM, se font tamponner leur passeport a l'entree et a la sortie du territoire par un policier marocain qui sait tres bien qui ils sont, avant qu'ils aillent proner leur soutien au polisario a l'etranger...

                Dommage que les opposants algeriens sont obliges de s'exiler, je pense notament a Zitoun et a tous les anciens SMistes qui se trouvent en Europe a ce moment meme et qui ne peuvent rentrer en Algerie sous peur de se faire couper les castagnetes par la DRS...

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                • #9
                  c'est un imposteur, et les sérvices secréts algériens l'ont su, alors ils l'ont mis au prison.

                  ce malin voulait faire croire aux DSR qu'il optient des informations clés sur le Maroc, mais le DSR a enquté et a su que c'est de khorotos, sinon ils auraient dû l'engager et le faire travailer pour eux, normale, c'est leur travail, et se sont des professionels, une fois ils ont su que il essaye de la jouer sur eux pour profiter un peu, ils lui ont fait payer le prix, 15 ans de prison toute en essayant de marque un petit point de propagande contre le Maroc comme quoi ils ont capturé un de leur éspion important. c'est de la bonne guerre. et je vois que c'est trés professionel, puisque même les sevices secréts marocains ne pourront pas répliquer parceque ca leur arrange en fin de compte de se débarasser de ce petit 007, les deux services trouvent leur compte.

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                  • #10
                    petit à petit le soutien du moyen age voisin au terrorisme est mis en lumière
                    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                    • #11
                      T'as forcé sur le sebsi Ayyoub ? Aya ùaintenant réveilles-toi , le rêve de la plus grande démocratie du monde est fini! ! Reviens à la réalité !
                      jette un coup d'oeil derrière et tu verras queTazmamart n'est pas bien loin; jettes un coup d'oeil autour de toi, tu verras que la Makhzen est toujours là, le même; que les courtisans sont de plus en plus en plus nombreux, tout autant que les baise-mains;
                      Jettes un regard devant tu n'y verras rien ! Le black-out....
                      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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