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Le renouveau de l'armée de l'air irakienne
23/04/2009 TTU
Les ambitions de la chasse irakienne
Alors que se tenait, il y a quelques semaines, à Washington, le “Third Iraq Aviation and Defense Summit” (IADS), on en sait désormais un peu plus sur les ambitions irakiennes concernant la réorganisation de sa chasse.
Bagdad souhaite acquérir un escadron de chasseurs F-16 et débuter la formation de ses pilotes avant la fin de l’année, afin que les appareils et leurs pilotes soient opérationnels dès 2012. L’objectif est de disposer d'une centaine de F-16 Block 50/52 à l'horizon 2020.
Le coût de ce premier escadron et l’acquisition d’une douzaine de T-6A Texan, pour la formation initiale des pilotes, sont évalués à 1,5 milliard de dollars. Des T-6A Texan pour lequel Raytheon a proposé la version AT-6B, qui permet aussi de mener des missions de lutte anti-insurrectionnelle et d’appui-feu. Le dossier semble avancer rapidement depuis la venue, à la mi-mars, à Bagdad d’une équipe de l’US Air Force chargée de finaliser le dossier. La signature officielle concernant ce premier escadron pourrait intervenir avant l'été.
Bagdad veut maîtriser son espace aérien
Afin de garantir l’intégrité de l’espace aérien irakien, l’acquisition de systèmes sol-air figure parmi les priorités de la shopping-list de Bagdad. Des systèmes pour lesquels rien ne serait encore décidé, malgré un fort lobbying américain, car les Irakiens n’auraient pas définitivement écarté l’hypothèse de diversifier leurs approvisionnements auprès de fournisseurs européens.
Washington s’apprête à émettre un Request for Proposal portant sur la fourniture de radars à longue portée, destinés à être déployés sur la base irakienne d’Ali située au sud de Nassiriya (ex-base aérienne de Tallil). Cette notification est attendue dans les semaines prochaines et un contrat pourrait être signé avant la fin de l’été. Ce programme qui, dans un premier temps, devrait porter sur trois ou quatre radars, permettra à Bagdad de disposer d’une couverture radar de quelques 200 miles au sud de l’Irak et sur le nord du Golfe. Les données devraient être être transmises à un centre régional et ultérieurement à une structure de commandement nationale développée à partir du centre d’opération aérien dont disposent déjà les forces irakiennes.
Ces radars doivent permettre de développer le réseau d’information et d’alerte de la future force aérienne irakienne. Si la mise en service de moyens d’interception constitue l’une des priorités de Bagdad, le déploiement de ses propres moyens radars constituent un élément clé de la restauration de la souveraineté irakienne sur son espace aérien, dont la surveillance militaires est actuellement assurée par des radars américains.
L'ALAT irakienne monte en puissance
Outre l’achat de 24 hélicoptères EC635 Eurocopter, Bagdad envisage d’acquérir plusieurs dizaine de machines pour le transport et les missions navales. En attendant, l’armée de l’air irakienne s’apprête à prendre livraison, d’ici à la fin de l’année, des premiers 22 hélicoptères de transport Mil-Mi-17, acquis grâce à un programme américain FMS, qui iront s’ajouter à ceux du même type déjà en service. Même s’il aurait été plus logique, sur le plan financier, logistique et opérationnel, de continuer d’acheter des Mi-17 pour une meilleure standardisation du parc hélicoptères de transport...
Par ailleurs, l’Irak étudie la possibilité d’augmenter également son parc hélicoptères légers de reconnaissance armée par rapport au programme déjà en cours : actuellement, le nombre de Bell 407 commandés s’élève à 24, mais il est fort probable qu’il atteindra 50 machines.
23/04/2009 TTU
Les ambitions de la chasse irakienne
Alors que se tenait, il y a quelques semaines, à Washington, le “Third Iraq Aviation and Defense Summit” (IADS), on en sait désormais un peu plus sur les ambitions irakiennes concernant la réorganisation de sa chasse.
Bagdad souhaite acquérir un escadron de chasseurs F-16 et débuter la formation de ses pilotes avant la fin de l’année, afin que les appareils et leurs pilotes soient opérationnels dès 2012. L’objectif est de disposer d'une centaine de F-16 Block 50/52 à l'horizon 2020.
Le coût de ce premier escadron et l’acquisition d’une douzaine de T-6A Texan, pour la formation initiale des pilotes, sont évalués à 1,5 milliard de dollars. Des T-6A Texan pour lequel Raytheon a proposé la version AT-6B, qui permet aussi de mener des missions de lutte anti-insurrectionnelle et d’appui-feu. Le dossier semble avancer rapidement depuis la venue, à la mi-mars, à Bagdad d’une équipe de l’US Air Force chargée de finaliser le dossier. La signature officielle concernant ce premier escadron pourrait intervenir avant l'été.
Bagdad veut maîtriser son espace aérien
Afin de garantir l’intégrité de l’espace aérien irakien, l’acquisition de systèmes sol-air figure parmi les priorités de la shopping-list de Bagdad. Des systèmes pour lesquels rien ne serait encore décidé, malgré un fort lobbying américain, car les Irakiens n’auraient pas définitivement écarté l’hypothèse de diversifier leurs approvisionnements auprès de fournisseurs européens.
Washington s’apprête à émettre un Request for Proposal portant sur la fourniture de radars à longue portée, destinés à être déployés sur la base irakienne d’Ali située au sud de Nassiriya (ex-base aérienne de Tallil). Cette notification est attendue dans les semaines prochaines et un contrat pourrait être signé avant la fin de l’été. Ce programme qui, dans un premier temps, devrait porter sur trois ou quatre radars, permettra à Bagdad de disposer d’une couverture radar de quelques 200 miles au sud de l’Irak et sur le nord du Golfe. Les données devraient être être transmises à un centre régional et ultérieurement à une structure de commandement nationale développée à partir du centre d’opération aérien dont disposent déjà les forces irakiennes.
Ces radars doivent permettre de développer le réseau d’information et d’alerte de la future force aérienne irakienne. Si la mise en service de moyens d’interception constitue l’une des priorités de Bagdad, le déploiement de ses propres moyens radars constituent un élément clé de la restauration de la souveraineté irakienne sur son espace aérien, dont la surveillance militaires est actuellement assurée par des radars américains.
L'ALAT irakienne monte en puissance
Outre l’achat de 24 hélicoptères EC635 Eurocopter, Bagdad envisage d’acquérir plusieurs dizaine de machines pour le transport et les missions navales. En attendant, l’armée de l’air irakienne s’apprête à prendre livraison, d’ici à la fin de l’année, des premiers 22 hélicoptères de transport Mil-Mi-17, acquis grâce à un programme américain FMS, qui iront s’ajouter à ceux du même type déjà en service. Même s’il aurait été plus logique, sur le plan financier, logistique et opérationnel, de continuer d’acheter des Mi-17 pour une meilleure standardisation du parc hélicoptères de transport...
Par ailleurs, l’Irak étudie la possibilité d’augmenter également son parc hélicoptères légers de reconnaissance armée par rapport au programme déjà en cours : actuellement, le nombre de Bell 407 commandés s’élève à 24, mais il est fort probable qu’il atteindra 50 machines.
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