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La filiale algérienne du leader allemand des détergents, de cosmétiques et de la colle, Henkel, est une véritable success-story en matière d’investissement direct étranger.
La filiale algérienne du leader allemand des détergents, de cosmétiques et de la colle, Henkel, est une véritable success-story en matière d’investissement direct étranger. Cette entreprise, qui était une simple PME familiale à sa création en 1876 avant de devenir une multinationale, se lancera, à partir de l’exercice en cours, dans l’exportation de produits finis vers la Tunisie. Il s’agit de produits liquides conditionnés dans l’unité de Réghaïa (Est d’Alger) qui porteront, pour certains, des labels exclusivement tunisiens commercialisés dans ce pays.
Henkel Algérie exportait déjà des produits semi-finis, à savoir de l’acide sulfonique qui entre dans le process de fabrication des détergents. Les recettes des exportations ont atteint un milliard de dinars en 2008. Henkel, qui a investi en Algérie en rachetant trois unités de l’entreprise publique Enad entre 2000 et 2002 et a investi près de 25 millions d’euros, commence donc à rentabiliser son investissement. Son chiffre d’affaires, en 2008, a enregistré une croissance appréciable de 13% malgré un environnement peu favorable marqué, entre autres, par la hausse substantielle des cours des matières premières durant le premier semestre de l’année dernière. Henkel Algérie s’est également distinguée, en 2008, par l’extension de ses activités en rachetant une unité privée de production de colle qu’elle a transférée vers son usine de Réghaïa.
Cette société, qui emploie environ 1.100 personnes, ne compte pas s’arrêter là puisque son directeur général, Michel Katlama, a annoncé, dernièrement, que Henkel Algérie prévoit de lancer d’autres produits sur le marché algérien.
Le marché stimulé
Il avait signalé que Henkel n’avait pas encore connu un retour sur investissement mais, avait-il ajouté, l’entreprise avait misé sur une période beaucoup plus longue pour atteindre un tel objectif en élaborant une stratégie qui s’étale sur plus de dix ans. Selon les spécialistes, le marché algérien du détergent reste l’un des plus attractifs et concurrentiels dans le monde. L’arrivée de Henkel a joué un important rôle dans l’introduction de la compétitivité dans ce secteur.
En 2000, le marché algérien ne comptait qu’un seul opérateur local, à savoir l’entreprise publique économique Enad, qui avait le monopole. Mais beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts depuis, et après l’implantation de Henkel, d’autres entreprises étrangères lui ont emboîté le pas dont les géants américains Procter and Gamble et Unilever. Henkel reste tout de même leader incontestable avec des parts de marché importantes, même si la concurrence se fait rude. Il faut dire que l’opérateur allemand démarrait avec un avantage de taille avec, notamment, des produits déjà connus des ménagères, combiné à une politique de marketing agressive. Henkel a donc misé sur le marché algérien et a fini par gagner. D’ailleurs, il est cité en exemple des investissements directs étrangers réussis.
Le Financier
La filiale algérienne du leader allemand des détergents, de cosmétiques et de la colle, Henkel, est une véritable success-story en matière d’investissement direct étranger. Cette entreprise, qui était une simple PME familiale à sa création en 1876 avant de devenir une multinationale, se lancera, à partir de l’exercice en cours, dans l’exportation de produits finis vers la Tunisie. Il s’agit de produits liquides conditionnés dans l’unité de Réghaïa (Est d’Alger) qui porteront, pour certains, des labels exclusivement tunisiens commercialisés dans ce pays.
Henkel Algérie exportait déjà des produits semi-finis, à savoir de l’acide sulfonique qui entre dans le process de fabrication des détergents. Les recettes des exportations ont atteint un milliard de dinars en 2008. Henkel, qui a investi en Algérie en rachetant trois unités de l’entreprise publique Enad entre 2000 et 2002 et a investi près de 25 millions d’euros, commence donc à rentabiliser son investissement. Son chiffre d’affaires, en 2008, a enregistré une croissance appréciable de 13% malgré un environnement peu favorable marqué, entre autres, par la hausse substantielle des cours des matières premières durant le premier semestre de l’année dernière. Henkel Algérie s’est également distinguée, en 2008, par l’extension de ses activités en rachetant une unité privée de production de colle qu’elle a transférée vers son usine de Réghaïa.
Cette société, qui emploie environ 1.100 personnes, ne compte pas s’arrêter là puisque son directeur général, Michel Katlama, a annoncé, dernièrement, que Henkel Algérie prévoit de lancer d’autres produits sur le marché algérien.
Le marché stimulé
Il avait signalé que Henkel n’avait pas encore connu un retour sur investissement mais, avait-il ajouté, l’entreprise avait misé sur une période beaucoup plus longue pour atteindre un tel objectif en élaborant une stratégie qui s’étale sur plus de dix ans. Selon les spécialistes, le marché algérien du détergent reste l’un des plus attractifs et concurrentiels dans le monde. L’arrivée de Henkel a joué un important rôle dans l’introduction de la compétitivité dans ce secteur.
En 2000, le marché algérien ne comptait qu’un seul opérateur local, à savoir l’entreprise publique économique Enad, qui avait le monopole. Mais beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts depuis, et après l’implantation de Henkel, d’autres entreprises étrangères lui ont emboîté le pas dont les géants américains Procter and Gamble et Unilever. Henkel reste tout de même leader incontestable avec des parts de marché importantes, même si la concurrence se fait rude. Il faut dire que l’opérateur allemand démarrait avec un avantage de taille avec, notamment, des produits déjà connus des ménagères, combiné à une politique de marketing agressive. Henkel a donc misé sur le marché algérien et a fini par gagner. D’ailleurs, il est cité en exemple des investissements directs étrangers réussis.
Le Financier