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Si Lekhal Warwalagh amaden

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  • Si Lekhal Warwalagh amaden

    Rencontré à l’occasion de sa participation à un gala artistique organisé à Draâ El Mizan par l’Association Amgud à l’occasion du 20 Avril, Si Lekhal nous a accordé cet entretien, à travers lequel il parle entre autre de son nouvel album composé de huit titres dont Warwalagh. Ce septième album de l’artiste ne diffère pas de ses autres succès. Il est longuement revenu sur Tayri, “l’amour” et notamment sur Assirem, “l’espoir” qui n’est pas un vain mot pour Si Lekhel.

    La Dépêche de Kabylie : D’abord, présente-nous ce nouvel album.


    Si Lekhal : Comme je vous l’ai déjà dit avant sa parution, son titre-phare est Warwalagh. Mais il ne paraît pas sur la jaquette. Eh bien, c’est un album où j’ai changé un peu la thématique. C’est beaucoup plus “Assirem”, de l’espoir car nous en avons besoin énormément. Il y a aussi Thayri, l’amour. En fait, c’est un album composé de huit chansons que je viens offrir au public après un travail de longue haleine.

    Justement, pouvez-vous faire part à nos lecteurs de certains de ces titres ?

    Bon, je peux parler du titre-phare “Warwalagh amaden”, ou encore Assirem et El Djil ntoura, Lahya n’tayri.

    Et bien, ce sont des thèmes inhérents à notre société. En fait, une manière de dire comment nous vivons toutes ces situations. Chacun les perçoit à sa manière. Et pour l’artiste, c’est quelqu’un qui perce au mieux les choses et les chante comme il les ressent.

    Vous dites Thayri n’est pas en reste car c’est l’essence même de vos albums : Parlez-nous de quelques titres ?

    Vous avez par exemple Thin Ifazen ou encore Lahya n’tayri.

    Dans la première chanson, c’est un hymne à l’amour et à la femme en général qui doit vivre sa vie, quelles que soient les conditions, bonnes et mauvaises comme dirait l’autre pour le bien et pour le pire. Et puis, c’est la beauté pure et toute crue de la femme.

    Et dans El Djil n’toura, “la nouvelle génération”, quel message voulez-vous passer avec ce titre ?


    C’est à peu près ce que vit actuellement notre jeunesse. Malvie, manque de perspectives. Comme si cette génération est parquée dans une prison sans murs. Même pour partir ailleurs, les portes sont fermées. Ce qui provoque les malheurs d’aujourd’hui. On dirait qu’elle est poursuivie par un mauvais sort.

    Puisque nous fêtons le vingt-neuvième printemps amazigh, un mot ?

    Tant qu’il y aura des hommes qui organisent de telles rencontres, je ne peux que continuer le chemin que j’ai commencé. Vraiment, cela me donne des ailes à aller de l’avant. Ce qui s’est passé en Avril 80 ne peut être jamais oublié car c’est une partie de nous-mêmes et puis, c’est la lutte pour notre identité. Je remercie cette association qui a pensé à un tel rendez-vous. C’est quand-même très important de se rencontrer pour fêter cet événement. D’ailleurs, j’ai répondu à chaque fois à leur appel, car pour moi, c’est plus qu’un devoir. En dépit de ma fatigue, je suis quand-même venu partager cette joie avec le public.

    Revenons maintenant à vos projets d’avenir ?


    Bien sûr. En principe, si tout va bien, après la sortie d’un album, c’est une tournée qui devrait suivre. Malgré la situation qui n’est pas encore stable, je pense effectuer une tournée en Kabylie et même à Alger à partir du mois de mai pour aller rencontrer le public.

    Quelque chose à dire pour les artistes, notamment amazighs ?


    D’abord, je leur souhaite bon courage. Ensuite, je dois les appeler à l’union et à l’entraide car il en est temps. La concertation est la clé de voûte d’aller plus loin sinon on n’atteindra pas les objectifs pour lesquels nous militons. Unissons-nous...

    En ce qui concerne l’édition : peut-on savoir l’opinion de Si Lekhal ?

    Eh bien, les éditeurs ne sont pas les mêmes. Mais, une chose est sûre : il y a des producteurs. La preuve est là. J’ai travaillé avec les Editions Amazigh, que je salue au passage, et mon produit est déjà sur le marché. La sincérité doit être mutuelle.

    Un dernier mot ?

    Je salue tout mon public du fond cœur et tous ceux et celles qui encouragent notre culture.

    Tanmirt et afud igarzen.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    merci Morjane

    un artiste que je ne connaissais pas merci encore

    une que j'aime bien de lui

    SI LEKHAL - Etejra

    Commentaire

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