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Boumerdès: Un maire ferme l'APC
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette fois ce sont les élus locaux eux-mêmes qui sont passés à l'action protestant publiquement. En effet, hier matin, le 2ème vice-président de l'APC de Naciria, dans la wilaya de Boumerdès, a ordonné à tous les agents de la mairie de fermer leur bureau et de partir chez eux sans aucune raison administrative.
Du coup, la mairie a pratiquement cessé toutes activités au niveau des différents services. Information prise par nos soins, la décision prise par le premier magistrat de la commune de Naciria de fermer l'APC est liée à une affaire de blocage des issues d'accès aux services de l'APC par les services de sécurité. Ces derniers qui ont bloqué toutes les voies menant au siège de l'APC, ont opté pour ces mesures à la suite des attentats meurtriers commis par des groupes terroristes en 2007 et qui avaient fait 4 morts.
Néanmoins, le P/APC de Naciria a jugé que le dispositif sécuritaire était trop rigide et pénalisait énormément les automobilistes et les piétons. Ce qui l'a poussé à prendre de son propre chef la décision d'enlever les obstacles de sécurité se trouvant à proximité de l'APC. Récemment le wali en personne a ordonné la réinstallation des barricades au lieu habituel au grand dam du maire, lequel pour protester à sa manière n'a pas trouvé mieux que de paralyser les activités de l'APC. Hier en fin d'après-midi, le statu quo persistait.
Le Quotidien d'Oran
Du coup, la mairie a pratiquement cessé toutes activités au niveau des différents services. Information prise par nos soins, la décision prise par le premier magistrat de la commune de Naciria de fermer l'APC est liée à une affaire de blocage des issues d'accès aux services de l'APC par les services de sécurité. Ces derniers qui ont bloqué toutes les voies menant au siège de l'APC, ont opté pour ces mesures à la suite des attentats meurtriers commis par des groupes terroristes en 2007 et qui avaient fait 4 morts.
Néanmoins, le P/APC de Naciria a jugé que le dispositif sécuritaire était trop rigide et pénalisait énormément les automobilistes et les piétons. Ce qui l'a poussé à prendre de son propre chef la décision d'enlever les obstacles de sécurité se trouvant à proximité de l'APC. Récemment le wali en personne a ordonné la réinstallation des barricades au lieu habituel au grand dam du maire, lequel pour protester à sa manière n'a pas trouvé mieux que de paralyser les activités de l'APC. Hier en fin d'après-midi, le statu quo persistait.
Le Quotidien d'Oran