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Ruée sur le crédit à la consommation en Algérie

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  • Ruée sur le crédit à la consommation en Algérie

    Bonjour les dettes...
    Les taux d'interets sont bas certes, mais pas assez par apport, par exemple, le Canada.
    Il y a de grands magasins qui offrent <<ne payez rien avant 3 ans, aucun dépos, aucun interet...>>
    Mais si apres échéance rien est payé, le taux serait de pres de 30%

    ==================

    Véhicule, logement, électroménager, ameublement, ont les suffrages des Algériens.

    Je réalise près de 80% de mon chiffre d’affaires suivant la formule de la «vente par facilités», dit ce commerçant qui a pignon sur rue à Hassiba Ben Bouali, au coeur de la capitale. La formule est si alléchante, et le créneau est tellement porteur que des banques venues d’outre-mer s’y sont engouffrées.
    Pourtant, il n’y a pas si longtemps, on avait cru que l’Algérien était allergique à ce type de transaction. On se rappellera que la BEA, au milieu des années 90, avait lancé, en partenariat avec une boîte d’assurances et de nombreux commerçants, une forme de crédit à la consommation, dans le domaine de l’électroménager, et l’expérience fut un flop monumental. Elle fut donc abandonnée. Sine die!
    Ce revirement est tellement dommage, que dans un pays qui se respecte, un jeune couple qui démarre dans la vie peut espérer se meubler et acquérir à crédit sa cuisinière, sa télé, son frigo, sa chambre à coucher, et pourquoi pas son véhicule, pour peu qu’il justifie d’une fiche de paie. Toutes ces choses qui font partie du rêve en Algérie, sans l’aide des parents ou de la grande famille.
    Et pourtant, la soif de consommation est telle en Algérie que les commerçants de nombreuses artères de la capitale ont repris la formule à leur compte, sans le concours des banques et des boîtes d’assurances. Dans le dernier produit mis sur le marché, à savoir Ousratic, les boîtes d’assurances ont semble-t-il refusé de jouer le jeu. C’est-à-dire qu’on en revient toujours à cette épineuse question de la frilosité des institutions financières algériennes, que ce soit les banques ou les assurances.
    Pour en revenir à Ousratic par exemple, on sait tous que cette formule a frappé un grand coup dans les esprits pour au moins deux raisons: d’un côté, le smicard est pris en considération. Il n’est pas éliminé par une quelconque décision administrative. Et d’un autre côté, la culture et le savoir, jusque-là réservés à une certaine classe, sont mis à la porté du plus grand nombre.
    Entre ceci et cela, est venu s’intercaler depuis quelques années le crédit véhicule, qui a connu différentes formules, traversé moult péripéties et goûté à diverses fortunes. Malgré son aspect séduisant, les banques algériennes, non préparées à ce type de produit, y allaient contraintes et forcées, presque à reculons. Néanmoins, la formule avait réussi à intéresser quelques banques publiques, une ou deux boîtes d’assurances privées, et des conventions triangulaires de groupes ont été signées entre les concessionnaires auto, certains organismes (comme l’éducation ou l’association des chauffeurs de taxi) et les établissements financiers. Il ne fait aucun doute que c’est le crédit véhicule qui a boosté la vente de voitures en Algérie, contribuant à renouveler le parc roulant, au grand bénéfice, des concessionnaires. Si ce marché atteint actuellement la taille de 200.000 véhicules par an, c’est en grande partie grâce à cette formule.
    Car il faut bien en convenir, la relation entre la banque et son client passe obligatoirement par le crédit. Malheureusement, les banques publiques, longtemps tenues en laisse, ont hésité à se jeter à l’eau; notamment à cause des scandales à répétition qui poussent les gestionnaires à confondre prudence et inaction. Des ralentisseurs sont érigés et des filtres sont mis en place pour faire en sorte que toute opération doive d’abord être placée à l’abri d’un parapluie.
    Or, si le parapluie protège des précipitations, ce n’est pas lui qui fait le beau temps. Les premières banques à avoir pratiqué le crédit à la consommation sont connues. Il y a eu d’abord la Cnep, qui est leader dans le créneau logement, et à un degré moindre dans le segment véhicule. A titre d’exemple, la formule Cnep a généré près de 29% des ventes des concessionnaires Renault et Peugeot en Algérie, d’autant plus que les taux d’intérêt de la Cnep défient toute concurrence (6,5). A côté de la Cnep, il est bon de citer aussi El Baraka, le CPA, la BDL.
    Mais ce sont surtout les banques venues d’outre-mer qui apportent un savoir-faire dans le domaine. Par exemple, la filiale algérienne du groupe français Société Générale (SG) qui compte étoffer son réseau avec l’ouverture de 40 agences à travers le pays d’ici à 2007, a déjà lancé au moins deux produits, le crédit immobilier et le crédit «bien-être», qui est plafonné à 300.000 dinars remboursables sur 36 mois, alors même que la boîte envisage de lancer des produits à destination des entreprises, des commerçants et des importateurs.
    Et ne voilà-t-il pas qu’une autre banque hexagonale, spécialisée dans le crédit à la consommation, vient elle aussi de se placer sur la ligne de départ. Il s’agit de Cetelem, le pôle de crédit à la consommation de BNP Paribas.
    Son premier responsable, François Villeroy de Galhan, a fait effectivement partie de la délégation de patrons français qui ont accompagné le grand argentier français Thierry Breton, lors de sa visite à Alger. On peut donc dire que c’est un homme heureux puisqu’il a mis à profit sa présence à Alger pour signer un accord en ce sens, au terme duquel Cetelem a obtenu l’autorisation d’exercer sur le marché algérien, dont il estime les conditions du marché semblables à celles qui existent en Europe, où il revendique la place de leader. Et à ce titre, il ne vise rien moins que plusieurs milliers de contrats dans le domaine du crédit à la consommation.

    Expression.dz.

  • #2
    Les crédits à la consommation sont souvent une bonne alternative pour les ménages, les jeunes couples,...etc, mais aussi pour l'économie, puisque celà renforce la demande, génératrice d'emplois.

    L'arrivée de Cetelem, filiale de la BNP, est une bonne nouvelle pour le consommateur algérien dès lors que celà devrait favoriser la concurrence.

    - Merci pour l'info.

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    • #3
      Les credits a la consommation sont un tres bon moyen pour asservir et lier les gens. Nous voyons bien par exemple que l'UE et l'OMC ne sont pas contents de la France puisqu'elle presente un taux tres bas d'endettes en comparaison avec la France, le RU ou encore les US....

      Tout comme les ventes par facilite de paiement, il faut etre tres vigilant avant d' y avoir recours.....
      Mais notre societe est malheureusement atteinte du mal du consumerism et je pense qu'il n'y a plus grand chose a faire
      Les Mathematiques Sont La Poesie De La Science

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      • #4
        Une famille est un peu comme une entreprise, elle peut avoir besoin d'emprunter pour consommer ou investir.

        Un étudiant peu ainsi faire appel à ce genre de crédits pour se payer un ordinateur qui sera probablement un élément de la réussite de ses études.

        Comme dans beaucoup de domaines, les abus peuvent causer la ruine. Un adulte qui emprunte pour jouer aux jeux de hasard ou un truc du genre, ne peut qu'en vouloir à lui même...

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        • #5
          c´est un truc tres dangereux, moi ce que je ne comprends pas pourquoi l´Algerie a autoriser des banques etrangeres pour ce genre de credits a la consommation, il faut qu´on soit claire là dessus, ces banques etrangeres ne prennent aucun risque, en effet pour les mauvais pyeurs c´est l´etat qui sera obligé de regler la note ce qui n´est pas le cas en Europe.

          pourquoi pas les banques algerienne au lieu de Parisbas ect...

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          • #6
            Le danger ne vient pas du fait que les banques soient algeriennes ou etrangeres... C'est un service comme un autre.
            Le danger viendra qd une grande partie de la population aura recours a ces credits et pire, contractera des credits pour en rembourser d'autres...

            Autrement, si ce n'est pas exageres et si c'est ponctuel, c'est clair que ca peut depanner des gens dans le besoins...
            Les Mathematiques Sont La Poesie De La Science

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            • #7
              Je sui d accord avec Tau_Alpha et Uranus;
              L algerien a toujours un gout pour le luxe, et essaie d avoir toujours plus et mieu! (vis au dessus de ses moyens- surtou les jeunes).
              L endettement s en suivera certainement, et c est la famille qui en payera les conséquence!
              Moi Akel, je veux juste ma part de revenus de petrole !

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              • #8
                dans ce cas là on ne parle plus d´endettement mais du surendettement,ca detruit les familles ces trucs car c´est un chemin facile trops facile et on se laisse rapidement prendre au piege, je conseille aux Algeriens (du pays) de ne pas se laisser seduire, on a vu des drames ici en Europe.

                quand on depense plus de ce que l´on gagne...........bonjours les degats.

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                • #9
                  Envoyé par Uranus
                  ces banques etrangeres ne prennent aucun risque, en effet pour les mauvais pyeurs c´est l´etat qui sera obligé de regler la note ce qui n´est pas le cas en Europe.
                  Ce serait sympa de nous indiquer une source, car ce que t'affirmes me semble contraire aux lois économiques. Je ne pense pas que l'état algérien soit stupide au point de se porter garant des acrobaties des mauvais payeurs.

                  Je pense qu'il faut faire confiance à la maturité du consommateur algérien. Les crédits à la consommation existent partout dans le monde, et leur arrivée en Algérie peut bousculer les mauvaises habitudes. Ainsi, au lieu d'emprunter une somme d'argent d'un membre de la famille ou d'un proche, une personne qui a besoin d'un crédit, ira voir un professionnel. C'est aussi une façon de responsabiliser les gens et de leur éviter les conflits familiaux pour des histoires de dettes.

                  Sinon, je ne pense pas que les organismes financiers accorderont des crédits au premier venu. Il y aura forcément des conditions à remplir.

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                  • #10
                    desole mais je n´ai aucune source a te citer, mais je parle de des cas que j´ai connu personnellement, le consommateur Algerien n´est ni plus mature ni moins mature que les consommateurs de tt les pays, ceci dit s´endetter a hauteur de ses revenus ca peut depanner, mais pour beaucoups ca devient vite un cercle vicieux.
                    En Allemagne et en Alsace il y a une loi qui permet aux personnes surendettes de pouvoir aller au tribunal et demander la mise en faillite comme ca se passe pour les entreprises.

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                    • #11
                      Envoyé par Nassim
                      Sinon, je ne pense pas que les organismes financiers accorderont des crédits au premier venu. Il y aura forcément des conditions à remplir.
                      Normalement, les conditions sont:
                      La premiere est : un bon dossier aupres des agences de credits. au canada c'est: https://www.econsumer.equifax.ca/ca/...me.jsp&lang=fr

                      Les banques avant de donner un pret, s'assurent que l'argent emprunté peut etre récupéré, meme par la saisie des biens.

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                      • #12
                        Tout à fait Al-Fares. Les banques sont tout sauf des organismes de charité, il leur faut des garanties. L'offre de crédit permet à une banque de générer des revenus. Et côté consommateur, elle lui permettra de s'acheter une voiture (très souvent utile pour le travail), une maison (pour vivre zen en couple et laisser les parents vivre zens leur retraite)...etc. Et côté économie, celà permettra de renforcer la consommation des ménages et soutenir le marché du travail.

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                        • #13
                          Excuser mon intervention un peu à la husarde.... mais je pense que les algeriens sont de mauvais payeurs......trentes ans de gratuité ca laisse des marques.

                          De plus ou sont les huiissiers pour récupérer les biens.


                          Petite ancedote: cete éte en kabylie un agent de la SONELGAZ est venue dire à un propriétaire d'une maison de payer sinon il couperais l'electricité (la facture etait de 143 Da). Le gars lui as dit si tu monte sur le poteau pour me couper le courant tu est un homme mort. Ben.... le pauvre agent est retourné d'ou il vient sans rien faire.

                          Sans un service judiciaire et une police forte .... le crédit ne pourra jamais reussir.
                          “If you think education is expensive, try ignorance”
                          Derek Bok

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                          • #14
                            Hi, Stan,
                            Justement les agents de crédit (normalement bien formés), pendant l'entrevue avec le client, essaient de tout savoir; la solvabilité, le comportement, le physique, et le passé.
                            L'agent de crédit ne prend aucune décision, cette derniere serait analysé par un commité, qui lui accorde ou refuse le crédit.

                            Comme dit Nassim, ce n'est pas donné à qui veut!!!

                            T'as raison Stan, une justice au-dessus de tous, respectée par tous garantira le succes de nos finances!, sans ça ....???

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                            • #15
                              ola tout le monde ,
                              Je partage l'avis de Stanislas .
                              Par ailleurs faut bien évoluer .
                              Cette évolution se fera inchallah dans le bon sens en formant de bons agents et en comptant réellement sur les fameuses comission accordant les crédits aux consommateurs .

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