Le secrétaire général de l’OPEP et M. Khelil évaluent l’impact de la baisse des cours
Plus de 20 % des projets pétroliers reportés
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) n’a pas encore décidé de la mesure à prendre le 28 mai prochain lors de sa réunion extraordinaire à Vienne. Toutefois, quelle que soit sa décision, elle prendra en compte «le rapport entre l’offre et la demande, le niveau des stocks et l’évolution de la demande mondiale», selon le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil.
Lors d’une conférence de presse qu’il a animée hier à l’issue de sa rencontre avec le secrétaire général de l’OPEP, M. Abdallah El Badri, qui effectuait une visite à Alger, M. Khelil a affirmé que l’Organisation «peut toujours décider de baisser sa production mais, si elle le fait, il faut que ce soit nécessaire et dans son intérêt».
Le secrétaire général de l’OPEP a, pour sa part, déclaré que le 15 mai prochain, l’Organisation fera un point de situation pour «étudier l’état du marché et le niveau d’application par ses membres de la décision d’Oran et voir comment l’économie mondiale reprend».
Selon lui, «il y a des prémices sur une reprise de l’économie mondiale qu’il faut prendre en considération avant d’arrêter une décision». Car, s’il y a une reprise, «nous n’aurons pas besoin de réduire», a expliqué M. Khelil. Le ministre a néanmoins souligné qu’il faut régler le problème des stocks mondiaux qui sont de 60 jours actuellement alors qu’ils devraient être de 52 jours, et ce d’autant qu’il y a des pays non OPEP qui ont augmenté leur production de 500 000 barils/jour. A ce propos, le secrétaire général de l’OPEP a relevé qu’aucun pays en dehors de l’Organisation «n’a participé à la réduction de la production, y compris le Mexique, la Norvège et la Russie qui avaient pourtant pris des engagements mais qui n’ont rien fait sur le terrain». L’OPEP, a dit M. El Badri, «ne peut pas supporter seule cette responsabilité».
Il a indiqué que la décision d’Oran, qui a porté à 4,2 millions de barils/jour le niveau global de la baisse de production de l’OPEP, a été «excellente» car, sans elle, les prix seraient «descendus à 30 dollars». L’application de cette décision par les membres connaît un taux de 83 %, a-t-il indiqué, tout en s’attendant à ce qu’elle atteigne les 95 % au cours de ce mois. «Tous les membres ont participé à cette réduction mais à des taux différents», a fait savoir M. El Badri, précisant qu’il reste 722 000 barils à retirer du marché.
Les revenus de l’OPEP ont chuté d’au moins 30 %
Pour le secrétaire général de l’OPEP, l’Organisation «ne veut pas dicter les prix, mais souhaite un équilibre entre l’offre et la demande ainsi que des prix acceptables». Or, selon lui, les prix actuels de 50 dollars le baril sont «insuffisants et ne satisfont pas l’Organisation» dans la mesure où c’est «les futurs projets d’investissement pétrolier qui en pâtiront, alors que les projets actuellement en cours auront besoin de plus de temps pour être achevés». A ce propos, il a indiqué que, sur les 160 projets d’investissement prévus pour l’augmentation de la production pétrolière, 35, soit plus de 20 %, ont été repoussés à après 2013, alors que les délais ont été prolongés pour les projets en cours».
En effet, si les cours du pétrole ont chuté de 50 % depuis 2008, a souligné M. El Badri, les prix des matières premières et les coûts de production ont, quant à eux, augmenté. Dans cette conjoncture, le représentant de l’OPEP a estimé qu’un prix de plus de 70 dollars serait plus raisonnable. La baisse des cours depuis 2008 s’est déjà fait ressentir sur les membres de l’OPEP dont les revenus ont chuté de «30 à 35 % depuis 2008», a souligné M. El Badri.
Jeune Indépendant
Plus de 20 % des projets pétroliers reportés
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) n’a pas encore décidé de la mesure à prendre le 28 mai prochain lors de sa réunion extraordinaire à Vienne. Toutefois, quelle que soit sa décision, elle prendra en compte «le rapport entre l’offre et la demande, le niveau des stocks et l’évolution de la demande mondiale», selon le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil.
Lors d’une conférence de presse qu’il a animée hier à l’issue de sa rencontre avec le secrétaire général de l’OPEP, M. Abdallah El Badri, qui effectuait une visite à Alger, M. Khelil a affirmé que l’Organisation «peut toujours décider de baisser sa production mais, si elle le fait, il faut que ce soit nécessaire et dans son intérêt».
Le secrétaire général de l’OPEP a, pour sa part, déclaré que le 15 mai prochain, l’Organisation fera un point de situation pour «étudier l’état du marché et le niveau d’application par ses membres de la décision d’Oran et voir comment l’économie mondiale reprend».
Selon lui, «il y a des prémices sur une reprise de l’économie mondiale qu’il faut prendre en considération avant d’arrêter une décision». Car, s’il y a une reprise, «nous n’aurons pas besoin de réduire», a expliqué M. Khelil. Le ministre a néanmoins souligné qu’il faut régler le problème des stocks mondiaux qui sont de 60 jours actuellement alors qu’ils devraient être de 52 jours, et ce d’autant qu’il y a des pays non OPEP qui ont augmenté leur production de 500 000 barils/jour. A ce propos, le secrétaire général de l’OPEP a relevé qu’aucun pays en dehors de l’Organisation «n’a participé à la réduction de la production, y compris le Mexique, la Norvège et la Russie qui avaient pourtant pris des engagements mais qui n’ont rien fait sur le terrain». L’OPEP, a dit M. El Badri, «ne peut pas supporter seule cette responsabilité».
Il a indiqué que la décision d’Oran, qui a porté à 4,2 millions de barils/jour le niveau global de la baisse de production de l’OPEP, a été «excellente» car, sans elle, les prix seraient «descendus à 30 dollars». L’application de cette décision par les membres connaît un taux de 83 %, a-t-il indiqué, tout en s’attendant à ce qu’elle atteigne les 95 % au cours de ce mois. «Tous les membres ont participé à cette réduction mais à des taux différents», a fait savoir M. El Badri, précisant qu’il reste 722 000 barils à retirer du marché.
Les revenus de l’OPEP ont chuté d’au moins 30 %
Pour le secrétaire général de l’OPEP, l’Organisation «ne veut pas dicter les prix, mais souhaite un équilibre entre l’offre et la demande ainsi que des prix acceptables». Or, selon lui, les prix actuels de 50 dollars le baril sont «insuffisants et ne satisfont pas l’Organisation» dans la mesure où c’est «les futurs projets d’investissement pétrolier qui en pâtiront, alors que les projets actuellement en cours auront besoin de plus de temps pour être achevés». A ce propos, il a indiqué que, sur les 160 projets d’investissement prévus pour l’augmentation de la production pétrolière, 35, soit plus de 20 %, ont été repoussés à après 2013, alors que les délais ont été prolongés pour les projets en cours».
En effet, si les cours du pétrole ont chuté de 50 % depuis 2008, a souligné M. El Badri, les prix des matières premières et les coûts de production ont, quant à eux, augmenté. Dans cette conjoncture, le représentant de l’OPEP a estimé qu’un prix de plus de 70 dollars serait plus raisonnable. La baisse des cours depuis 2008 s’est déjà fait ressentir sur les membres de l’OPEP dont les revenus ont chuté de «30 à 35 % depuis 2008», a souligné M. El Badri.
Jeune Indépendant
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