Les relations algéro-françaises "progressent", et peuvent tendre à une "qualité satisfaisante sur le plan politique", a indiqué dimanche à Oran l'historien français, M. René Gallissot, spécialiste du Maghreb et professeur à l'université Paris VIII.
Les relations entre les deux pays connaîtront une "nouvelle impulsion" à la faveur de la prochaine visite d'Etat en France du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a également estimé M. Galissot dans un entretien à l'APS en marge de sa participation au colloque international consacré aux "générations engagées et mouvements nationaux".
Une visite que M. Gallissot décrit d'ores et déjà comme "porteuse d'espoir à la relance de la relation algéro-françaises", même si, dit-il, "il est plus aisé de s'attendre à un plus grand pas sur le "fonds commun" aux deux côtés, dans les volets des échanges commerciaux et de la circulation des personnes notamment".
M. Gallissot a par ailleurs évoqué la décision de la France d'indemniser les victimes de ses essais nucléaires et chimiques en Algérie, estimant qu'il s'agit d'une reconnaissance de dégats causés pendant la colonisation et que l'on tente aujourd'hui de " réparer".
S'agissant de sa participation au colloque international d'Oran, organisé en hommage à l'historien Mahfoud Kaddache (1920-2006), M.Gallissot souligne qu'il revient surtout aux historiens algériens d'écrire l'histoire de leur pays.
Il y a un regain de production intellectuelle en Algérie, et la formation des historiens algériens doit retrouver sa dimension en tant que composante d'effervescence intellectuelle, telle qu'elle rayonnait au lendemain de l'indépendance à l'université d'Alger, a-t-il conclu.
APS
La Tribune Online
Les relations entre les deux pays connaîtront une "nouvelle impulsion" à la faveur de la prochaine visite d'Etat en France du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a également estimé M. Galissot dans un entretien à l'APS en marge de sa participation au colloque international consacré aux "générations engagées et mouvements nationaux".
Une visite que M. Gallissot décrit d'ores et déjà comme "porteuse d'espoir à la relance de la relation algéro-françaises", même si, dit-il, "il est plus aisé de s'attendre à un plus grand pas sur le "fonds commun" aux deux côtés, dans les volets des échanges commerciaux et de la circulation des personnes notamment".
M. Gallissot a par ailleurs évoqué la décision de la France d'indemniser les victimes de ses essais nucléaires et chimiques en Algérie, estimant qu'il s'agit d'une reconnaissance de dégats causés pendant la colonisation et que l'on tente aujourd'hui de " réparer".
S'agissant de sa participation au colloque international d'Oran, organisé en hommage à l'historien Mahfoud Kaddache (1920-2006), M.Gallissot souligne qu'il revient surtout aux historiens algériens d'écrire l'histoire de leur pays.
Il y a un regain de production intellectuelle en Algérie, et la formation des historiens algériens doit retrouver sa dimension en tant que composante d'effervescence intellectuelle, telle qu'elle rayonnait au lendemain de l'indépendance à l'université d'Alger, a-t-il conclu.
APS
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