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Qui laisse agir les milices sionistes à Paris ?

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  • Qui laisse agir les milices sionistes à Paris ?

    Les milices sionistes font régner la terreur dans Paris. Certains événements qui se sont déroulés ces derniers jours mettent au jour une fois de plus les agissements anciens de milices sionistes ultra violentes, mais aussi les étranges accointances et l’impunité quasi totale dont elle semblent bénéficier depuis très longtemps, au sein de cette république.

    Ce soir là mercredi 22 / 05 se tient au CICP, 21 ter rue Voltaire une petite réunion de solidarité pour Gaza, à l’initiative de Génération Palestine. Tout à coup, effervescence en contrebas sur le boulevard Voltaire. Quatre personnes sont en train de rouer de coups un participant au meeting qui remontait paisiblement la rue en direction du centre associatif situé à 200 m environ. S’ensuivent des affrontements très violents lorsque le petit service de sécurité du meeting, venu à la rescousse, se trouve débordé car confronté à une bande organisée d’une quarantaine de nervis sionistes identifiés comme tels, surgie comme par magie de nulle part. Un véritable guet-apens. Ce soir là, il y a bien eu attaque préméditée. Et ce d’autant plus que d’autres provocations ou agressions, verbales ou physiques, ayant eu lieu à peu près au même moment dans les environs, confirment cette thèse. Ainsi des jeunes femmes portant le hijab et se rendant à la réunion Palestine ont déclaré à la police avoir été menacées et suivies par un groupe hostile depuis la place de la nation, un autre jeune porteur de keffieh palestinien, entré imprudemment dans un café, « se fait courser » et violemment agressé par une bande d’hystériques. Le lendemain c’est à dire jeudi soir un commando viendra à nouveau asperger de gaz lacrymogène les portes du CICP.
    Bref tout cela ne serait demeuré qu’exactions supplémentaires à mettre au compte de ces milices ayant pour nom Betar ou Ligue de Défense Juive, si, et c’est cela qui pose problème, cette agression ne s’était déroulée sous le regard même des forces de police. Celles ci présentes sur les lieux, justement à la demande de Génération Palestine et sans doute dans l’attente de consignes de leurs supérieurs, ont temporisé suffisamment longtemps pour que les agresseurs aient le temps de blesser sérieusement deux des jeunes. In fine, intervention des fonctionnaires, contrôles d’identité et tout le monde, agresseurs, victimes, témoins, se retrouve au commissariat du XXe arrondissement. Les deux blessés y déposent plainte puis se rendent aux urgences hospitalières. Les policiers leur demandant juste de revenir le lendemain matin au commissariat pour compléter leur déposition.
    Et c’est ce même jeudi à 11 h que le piège se referme sur eux. Ce qui n’aurait dû être qu’une formalité rapide, leur déposition, se transforme en cauchemar. Ils apprennent qu’ils sont convoqués dans un autre commissariat, celui du XIX e. Confiants en la justice de leur pays, ils s’y rendent immédiatement, non sans avoir été menacés et insultés, à nouveau, aux portes même de celui ci par un groupe organisé présent et apparemment bien renseigné sur leur rendez vous. Ils apprennent à ce moment, changement de rôle, qu’ils sont désormais en garde à vue.
    A croire que le scénario qui depuis la veille attendait d’être peaufiné était désormais au point. Emprisonnés de jeudi midi à samedi dans les locaux du commissariat de Riquet, les deux jeunes, ensuite, se sont vus déférés devant un juge d’instruction. Celui ci, ne peut que les remettre en liberté sous contrôle judiciaire mais, véritable infamie, ils se voient notifier, eux les victimes et un troisième militant, celui là même qui avait été agressé le premier, une hallucinante inculpation pour « violences en réunion et actes antisémites ».
    Dés lors plusieurs questions s’imposent. Que faisait Samy Gozlan sur le théâtre d’opérations du boulevard Voltaire ? En effet si l’on en croît plusieurs témoins, on aurait vu rapidement accourir sur le lieux des incidents cette figure connue du soutien à Israël. Cet ex commissaire de police et responsable communautaire au CRIF, est aussi le chef du très officiel SPCJ "Service de protection de la communauté juive". Il est surtout connu pour être un ennemi fanatique de la cause palestinienne. Avait-il décidé de se reconvertir dans la protection de la communauté musulmane, qui en avait bien besoin ce soir là, ou était-il en train de promener son chien ? L’inculpation scandaleuse des victimes arabes n’est-elle pas le fruit d’un deal, histoire de contrebalancer l’inculpation pour violences des deux agresseurs sionistes arrêtés dont semble t-il un cadre connu d’une de ces milices ? En tout cas tout cela en dit long sur le niveau de connivence entre l’Etat et les milices sionistes.
    Depuis le temps qu’elles agissent dans l’impunité, de Mitterrand à Sarkozy, les milices sionistes sont très utiles, tout comme les milices de l’extrême droite classique, au pouvoir politique français. D’abord comme instrument de terreur à l’encontre du mouvement de solidarité pro-palestinien. Mais il semble qu’elles aient aussi désormais une autre fonction, celle de terroriser la jeunesse « indigène », dans le but de la mettre au pas. Ainsi de plus en plus souvent, celles ci se font le bras armé de l’islamophobie ambiante. A de nombreuses reprises ces dernières années, souvent en marge de manifestations pour la Palestine, des jeunes musulmanes se sont fait arracher leur Hijab par des admirateurs de l’Etat d’Israël.
    Autre constat. Cette nouvelle affaire d’agression sioniste intervient curieusement après celle il y a quinze jour du gala "Nos talents pour Gaza" ( deux blessés parmi les gens qui faisaient la queue ) par un commando hurlant « mort aux Arabes ! ». Dans une conjoncture marquée par la conférence de Durban et la commémoration de la création d’Israël, les milieux sionistes comme d’habitude vont tout faire pour faire monter la sauce et faire oublier leur soutien constant aux crimes de l’armée israélienne, après l’agression contre Gaza. Ainsi l’hebdo Actualités Juive tente déjà, dans un article tout récent titré "les barbares", d’exploiter de façon indécente, l’émotion plus que légitime soulevée par l’odieux assassinat du jeune Ilan Halimi dont le procès des tortionnaires s’ouvre bientôt. En liant, rien de moins, ce crime crapuleux aux propos d’Ahmadi Nejad et à Durban II. Bien sûr au mépris total de la mémoire du jeune Ilan mais dans le sens d’un soutien accru à Israël. Sous le thème, "les mots ( comprendre ceux des pro-palestiniens, avérés ou supposés) conduisent aux actes" ( ceux du Gang des Barbares, assassins du jeune Ilan ).,
    C’est ainsi que par la magie d’une promotion républicaine express, réservée aux seuls jeunes bronzés, deux victimes, des « issues de » passent en un clin d’œil, de la catégorie d’agressés à celle d’agresseurs. Ce qui, diront certains, n’est, ni plus ni moins, en raccourci, que le sort subi par le peuple palestinien depuis son expulsion hors de sa terre natale en 1948. Considéré depuis 60 ans, par un étrange strabisme occidental, comme le bourreau de son bourreau.
    Dans la France de 2009, les jeunes bronzés de toute évidence demeurent les coupables tous désignés de tous les maux du moment. Délinquance, toxicomanie, violences scolaires, urbaines ou conjugales, bien sûr anti sémitisme et bientôt, pourquoi pas, le chômage et la crise financière, eux qui en sont les premières victimes. Suspects professionnels, c’est à eux de prouver en permanence leur innocence. Surtout quand ils sont hors de cause, surtout quand ce sont eux sur lesquels se déchaîne le monde politique. Leur innocence apparente ne peut être alors qu’un sortilège oriental et c’est bien là, la marque de leur perversité suprême que de réussir à dissimuler leur culpabilité ontologique. Ce que l’on veut faire payer à trois jeunes dans cette nouvelle affaire de violences sionistes est connu. Tout simplement la défense du droit à la liberté pour le peuple palestinien et l’opposition résolue à une idéologie colonialiste avérée, le sionisme. Mais c’est aussi leur dignité que l’on veut fouler des pieds et c’est leur soumission totale que l’on réclame à corps et à cris. Pourtant les politiques de ce pays devraient le savoir, rien n’arrêtera notre quête de justice.


    Zulficar du MIR

    http://www.indigenes-republique.fr/a...id_article=544

  • #2
    Si seulement un témoin pouvait filmer ces scènes de tabassage,
    et qu'il dirigerait l'objectif de sa caméra sur la police qui protège ces milices!

    les flics ont même mis en garde à vu les jeunes arabes tabassé une foi sorti de l'hopital !!!

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    • #3
      Le gouvernement français protège les fascistes de la LDJ. Il veut des morts ?

      Interpellée en direct il y a quelques jours par une auditrice de France-Inter sur la dangerosité des groupes paramilitaires israéliens en France, le « premier flic de France », Michèle Alliot-Marie, a fait semblant de ne pas comprendre, avant que la direction de la radio ne coupe opportunément la communication téléphonique.

      L’auditrice avait quand même eu le temps de mettre le ministre de l’Intérieur en face de ses responsabilités, en rappelant que les bandes de la Ligue de Défense Juive (LDJ) et du Bétar sont des bandes fascistes, agissant en toute impunité depuis trop longtemps, y compris lorsqu’un de leurs nervis poignarde un commissaire de police, comme ce fut le cas il y a quelques années.

      Convaincues de bénéficier des plus hautes protections, quoi qu’elles fassent, ces bandes redoublent actuellement leurs agressions raciales, dans le cadre d’une stratégie de la tension sciemment développée par le gouvernement israélien et les divers organes et relais dont celui-ci dispose en France (ambassade, Agence Juive pour Israël, CRIF, etc.). Ivre de violence, la direction israélienne, la plus ouvertement raciste qu’ait connue Israël depuis sa fondation il y a soixante ans, encourage plus que jamais l’escalade : car s’il est bon de brûler les enfants de Gaza au phosphore, on peut bien manier la matraque et le couteau à Paris, non ?

      Mercredi 22 avril, les voyous s’en sont pris à une soirée culturelle (expositions de l’artisanat palestinien, danse, musique) organisée par l’association Génération Palestine, dans les locaux associatifs du 21ter rue Voltaire, à Paris XIème arrondissement.

      En l’occurrence, la bande, forte d’une vingtaine de membres casqués et armés selon les témoignages, a attaqué, des jeunes qui se rendaient, individuellement, à la soirée de solidarité avec la Palestine.

      Leurs chefs ont tellement répété à ces miliciens qu’ils n’avaient rien à craindre des autorités françaises que l’attaque a eu lieu, cette fois, sous le nez des policiers déployés sur le boulevard Voltaire (proche de la rue Voltaire) pour surveiller le bon déroulement de la soirée de Génération Palestine, événement annoncé publiquement depuis plusieurs jours.

      Avant que la police intervienne, une quinzaine de ces sauvages ont eu le temps de s’en prendre à deux jeunes, et de les blesser sérieusement. L’un s’est vu délivrer par l’hôpital une ITT (incapacité temporaire de travail) de 4 jours, et l’autre de 2 jours.

      Seulement, cette fois, plusieurs des agresseurs (trois seulement, alors que 10 avaient été cernés par les flics) n’ont pu échapper à l’interpellation, et ont été mis en garde à vue.

      Mais rapidement, sur ordre des plus hauts niveaux de la hiérarchie, comme l’ont reconnu anonymement des policiers de terrain, les jeunes agressés ont également été arrêtés, et placés eux aussi en garde à vue, histoire, pour le parquet de Paris, de pouvoir vendre à une presse complice une affaire de « rixe entre bandes rivales sur fond de tensions communautaires ».

      Les trois voyous « juifs » arrêtés en flagrant délit ont finalement été mis en examen pour violences en réunion, en raison de l’appartenance raciale réelle ou supposée de leurs cibles. Opportunément, la préméditation de leurs actes, qui saute pourtant aux yeux, n’a pas été retenue à ce stade par l’appareil judiciaire.

      Mais les jeunes agressés, qui, à la différence de la LDJ, avaient une raison évidente d’être présents boulevard Voltaire mercredi soir puisqu’ils se rendaient à la soirée de Génération Palestine, ont également été mis en examen, avec des qualifications identiques, alors même que, submergés par le nombre, ils ont été dans l’incapacité d’esquisser le moindre geste de défense, et encore moins de pouvoir rendre le moindre coup !

      Génération Palestine a fait savoir lundi matin qu’elle allait se constituer partie civile, tout comme le CICP, gestionnaire des locaux associatifs du 21ter rue Voltaire. L’association informe également, dans un communiqué, que plusieurs des agresseurs de mercredi soir ont été reconnus, par des témoins, comme ayant participé à une autre attaque récente, celle qui a eu lieu il y a quinze jours contre le Théatre Aydar (Square Rapp, Paris VIIème), où était programmé le spectacle « Talents pour Gaza ».

      Sarkozy et ses collaborateurs matraquent quotidiennement l’opinion sur ce qu’ils appellent « les bandes », et annoncent un renforcement de la législation répressive. Mais ils ont sous les yeux, avec la LDJ, une bande raciste armée. Au lieu de la dissoudre (une loi spécifique aux milices existe en France depuis plus de 70 ans, et elle a été appliquée à des groupes exerçant infiniment moins de violences que ces sionistes), ils ferment les yeux, ou se bouchent les oreilles comme Alliot-Marie à France-Inter. Ce faisant, ils prennent ouvertement le risque d’escalades meurtrières.

      CAPJPO-EuroPalestine

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      • #4
        Censure en Direct a France Inter sur Israël et le Betar

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        • #5
          Une Française Menacée de Mort par des Extrémistes Juifs du Betar et de la LDJ

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          • #6
            Les miliciens de la LDJ s'entraînent dans les locaux de la police française.

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            • #7
              Si seulement un témoin pouvait filmer ces scènes de tabassage,
              et qu'il dirigerait l'objectif de sa caméra sur la police qui protège ces milices!
              Ce ne sont pas les scènes de tabassage filmées qui manquent , c'est plus l'absence de réactions des autorités et des citoyens de ce pays qui est choquante quand on pense que le moindre tag sur un mur d'un lieu de culte juif fait la une de tous les médias et la condamnation unanime par toute la classe politique !!!

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