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Un histoire de haine

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  • Un histoire de haine

    Cette histoire aurait très bien pu commencer comme les autres, avec une maison, un chien, des enfants et du soleil, mais le destin en a voulu autrement, et l'histoire que je vais raconter maintenant n'a vraiment rien de logique, cette histoire par moment épouse les contours rugueux de la folie, de la démence, et sombrera (je m'en excuse par avance) dans le désastre obscur d'une tentative de suicide, qu'il soit moral ou physique peu importe, puisque dans ce récit la mort jouera le rôle du jour, de l'issue tant la vie est insupportable par moment...
    C'est l'histoire d'un homme, un homme de lettre très intelligent, mais renfermé sur lui même, enveloppé dans ses livres, influencé par les courants sinusoïdal des théories érigées par les scientifiques, ne jurant que par le progrès et, qui a défaut d'avoir changé le monde sur son grand bureau en chêne, il aura lui même changé, plutôt même régressé, laissant sa propre moral se faire écrasé par les dictat du savoir.
    Cette homme c'était marié par erreur (ou par amour c'est selon), et c'était retrouvé veuf après la mort de sa femme lors de la visite d'un gite dans les terres basques, elle s'était fait perforé le crane par une lance alors qu'une démonstration de cavalier était donné dans la cour principale, le jockey ayant raté sa ciblé la lancé avait traversé la cible et s'était logé dans la nuque de la femme, morte sur le coup.
    De cet union naquit une petite fille, Marie, un enfant a l'image de ses parents renfermée, sombre, et sans tombé dans le cliché le l'enfant pourrie-gâtée, elle n'étais pas vraiment heureuse, et bien que ses parents prenaient soin d'elle, elle n'offrais que rarement son joli sourire, la raison de cette rébellion pouvais s'expliquer par le fait que Marie, n'étais pas désirée, et c'est ainsi que père et mère se contentaient de la vêtir de la nourrir sans aucune effusion de joie. Et c'est dans cette ambiance que Marie grandit, dans sa bulle alors que son père et sa mère avait la leur, il n'existait aucune symbiose aucun échange entre ces trois personne et c'est de cette façon, peut être que l'on peut expliqué le destin tragique de cette maison.
    La mère décédée, les obsèques furent assez vite célébré, le corps a été livré a la science comme de convenu, et l'on entendit jamais plus parlé d'elle, ni dans la bouches des voisins et encore moins dans cette du mari et de la fille.
    La vie suivait son cours et le père s'occupait de Marie, mais comme l'on s'occupe d'un animal, on le sort de temps a autre et on lui apporte a manger aux heures de repas, des échanges aussi bref que froid s'échanger, des formules de politesse mais rien de bien chaleureux et de digne entre un père et une fille, et comble de cela il arrivais parfois que le soir le père s'invite dans les draps de mari pour comblé son manque affectif, oui, il s'agissait plus de l'horreur que de l'amour, de démonstration de haine que d'affection, le rapport est brutal et Marie ne comprend rien, elle essai tant bien que mal de s'endormir alors quant dans le salon les lourdes voix des amis de son père résonnent, des voix qui commentent les avancés scientifique et qui lisent Hugo, Voltaire et essaient de s'inspirer de leur humanité...
    Les années passèrent mais tel un amas de poussière qui se déplacé de lucarne en lucarne, rien ne change vraiment, Marie atteint l'adolescence et se renferme encore plus, reclus, détachée, et pourtant elle ne se drogue pas, ne fréquente pas de personne souffrant des même maux, non, la rébellion est dans son corps en profondeur, tellement vraie qu'elle ne nécessite pas de tribune et d'être démontré de façon violente et pourtant...
    Un soir, alors que le père entrait dans son bureau pour achever l'écriture d'un ouvrage, il vit a la place de l'encre dans son buvard un couleur ocre, et senti l'odeur du sang, n'y accordant pas plus d'important il y trempa sa plume et commença a écrire, a peine la plume entra en contact avec la feuille que l'encre dessina des injures, et se mis dessiné des images obscènes de violences et d'attouchements, il voulu la poser mais celle ci l'emmena dans la chambre de marie, et en ouvrant la porte il l'a trouvé gisant sur le sol une paire de ciseau dans les veines, a poitrine écartelée laissant s'écouler un filet de bile de l'intestin qui se déversa sur le tapis...
    Il compris que c'était dans le sang de marie qu'il avait plongé sa plume et que désormais il serait hanté par sa fille, et par le moyen qu'il affectionnais le plus, l'écriture...
    A chacun de ces essai, Marie lui dictait l'horreur de ces nuit passé ensemble, de la pourriture de sa bouche, de la moiteur de ces mains sales, lui forçant a écrire la haine, la solitude a laquelle il l'avais condamné, elle tenais sa revanche, en prenant le contrôle de son âme elle avait ici a ce moment précis la véritable scène pour crier sa douleur, puisque toutes les douleurs doivent être évacuées, marie avait choisi la vengeance la plus pure, préparant pendant toute ces années son protocole, en s'abreuvant de magie noire et d'incantation, elle était enfin arrivé a ses fins.
    Marie, expliquait dans les lettres qu'elle forçais son père a écrire, comment tué tout ces hommes, ces amis, uns a uns, elle qui avait étudier les grands meurtriers était désormais au contrôle de son père et pouvais en faire plus parfait des criminels, silencieux et dévastateur.
    Quant les crimes furent commis, elle lui infligeait la peine de les raconter dans des livres, en lui promettant a lui, une fin, une mort des plus dignes et des plus sordide...
    Le père était forcé de lire tout cela, et ces livres, ces mots, ces vérités lui était les plus douloureuse, il ne se doutait pas dans son égoïsme du mal qu'il faisait a sa fille et le voila désormais, spectateur de sa propre ignominie, victime de son propre sadisme, et c'est ainsi qu'il mourut de désespoir et de tristesse, écrivant jusque sur sa peau ces propres crimes, partout où il posait ses yeux était écrit "Meurtrier", "Salopard", "Vermine", son quotidien était la propre pourriture de son âme, qu'il devait manger du matin au soir, Marie lui avait imposé de s'arracher des morceaux de chair pour mélanger leurs sang...Lui qui jadis mélangeait son corps au sien, c'était désormais a Marie de mélangé le sang, le liquide vital.
    L'homme mourut, consumé par le chagrin, le corps squelettique, tatoué de sa propre inhumanité, avec pour seul testament ses fautes, ses horribles forfait, on le retrouva le sang de Marie dans la bouche, et tout le monde conclu a un crime passionnel...
    Dernière modification par Chaarar, 28 avril 2009, 11h27.
    Je n'ai que mes mots pour pleurer...

  • #2
    ton histoire m'a donné des frissons...d'ou as tu tiré ce recit ???

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    • #3
      Oups j'ai oublié de préciser, c'est un récit, une histoire que j'ai inventé lol
      Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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      • #4
        ahh okey..tu écris drolement bien

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        • #5
          Ouais merci ! lol c'était un petit délire quoi
          Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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          • #6
            lugubre lugubre .c'est dutroux et compagnie qui t"inspire ...beurk

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            • #7
              Dutroux, Wes Craven...le diable même, a chacun ses référence hein !
              Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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              • #8
                goRRRRRRE

                Comment dire tu es follement passionné ou passionnément fou....c'est selon !

                Je lirai bien ton livre quand il sera fini...
                Je vis de sorte que personne ne se réjouisse de ma mort ..
                .................................................. .................................
                Llah yerhmek notre rico.

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                • #9
                  oui je surement fou et passionné, ou un passionné de folie même ? LOL

                  Merci de ton passage "la revanche" ça fait du bien de se sentir compris lol
                  Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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                  • #10
                    Excellent!
                    Mais il manque un brin de "lumière" dans ton récit :22: . Rassure moi, j'espère que tu n'es pas aussi déprimé que tes écrits déprimants?

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                    • #11
                      tu as du talent chaarar
                      continu d'ecrire, on te lit
                      Si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, raccroche. ...

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                      • #12
                        mirakira, non dans la vie je suis on va dire "normal" lol, mais on va dire que je penche facilement dans le coté obscur dans mes ecrit...ça me parle plus, merci pour le com

                        Nasmlah, heureux que mon texte plaise en tout cas
                        Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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                        • #13
                          Je suis persuadée que cette Marie à existée bien qu'elle soit sorti de tes pensées,ce texte m'a tellement touchée que des larmes ont coulées de mes yeux...Merci
                          Je me balade avec Baudelaire nous allons chez Prevert,je m'échappe voir Artaud mais finalement je termine dans les bras de Rimbaud,J'embrasse Eluard mais je préfère faire un enfant à Godard....

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                          • #14
                            Touché l'âme du lecteur est une satisfaction telle que celle de l'archer lorsqu'il touche sa cible, et ça n'a pas de prix,

                            Pas de merci
                            Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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                            • #15
                              Texte un peu noir voire glauque mais néanmoins écrit avec talent, belle plume en effet.

                              Le jour où tu décides d'écrire sur la Cosa Nostra (c'est quand même plus classe héhé) je suis le permier à te lire l'ami(e).

                              Cya !

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