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Formation de 10 000 enseignants en Algérie

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  • Formation de 10 000 enseignants en Algérie

    Hier était le lancement officiel de cette première session de formation de 10 000 enseignants inauguré par le ministre de l’Education nationale et ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, respectivement Boubekeur Benbouzid et Rachid Haraoubia. Ce programme est mis en place dans le cadre de la réforme de l'enseignement entreprise il y a trois ans.

    Cette formation n'est pas un luxe car il y a des chiffres qui font peur: sur 171.000 enseignants du primaire, près de 23.000 seulement, soit 13%, sont titulaires d’un diplôme universitaire et 38.000 enseignants, soit 22%, sont titulaires du Bac alors que les 110.000 restants, soit 65%, n’ont aucun diplôme.

    Quant aux enseignants du cycle moyen ce n'est guère mieux , il est à rappeler que sur les 108.000, 15.000, soit 14%, sont titulaires d’un diplôme universitaire, 34.000, soit 32%, sont titulaires du Bac et les 59.000 autres n’ont aucun diplôme ou qualification.

    ===

    Le ministre de l’Education national, Boubekeur Benbouzid et Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement et de la recherche scientifique, ont donné hier le coup d’envoi du programme 2005/2006 de formation universitaire des enseignants du primaire et du moyen au niveau du siège de l’université de la formation continue (UFC), sis à Dely Brahim.

    Cette opération, première du genre, concerne dans un premier temps, 10 000 enseignants à l’échelle national. Le budget dégagé pour cette première tranche est estimé à 2,8 milliards de dinars. Il faut savoir que la formation des formateurs constitue pour le département de Benbouzid, l’un des principaux objectifs tracés par la réforme du système éducatif. Cette première étape concerne ceux qui ont le baccalauréat et qui ont postulé pour suivre cette formation.

    Rappelons, toutefois, que pas moins de 214 000 enseignants des cycles primaire et moyen seront concernés par ce stage, devenu obligatoire conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. Le gouvernement algérien a alloué pour ce plan de formation qui s’attellera sur 10 ans, 46 milliards de dinars et chaque enseignant coûtera à l’Etat 40 000 DA. Les enseignants qui ne veulent pas suivre cette formation ne pourront pas accéder un des échelons supérieurs.

    Les enseignants du cycle primaire, qui sont pour cette année 6 000, suivront leur formation à travers les différents IFPM implantés à Alger, Constantine, Oran, Mostaganem, etc. Les 4 000 enseignants du moyen restants suivront pour leur part, leurs cours au niveau des ENS, selon leurs spécialités. Cette formation, qui sera sanctionnée par les mêmes diplômes délivrés aux sortants des IFPM et des ENS, sera donc encadrée par «les professeurs de ces établissements qui conçoivent le contenu des cours et par des enseignants universitaires associés en exercice dans d’autres établissements d’enseignement supérieur».

    Les contenus des formations seront conformes aux programmes officiels de formation initiale dispensés au niveau de ces établissements. Il faut savoir toutefois que cette formation initiée par le ministère de l’Education national, «se fera sur la base de cours et d’exercices autocorrectifs imprimés et transmis régulièrement aux enseignants inscrits».

    Ce programme permettant de relever le taux d’enseignants des cycles primaire et moyen titulaires d’un diplôme de graduation universitaire de 13% enregistré actuellement à 80% en 2015, sera «consolidé par des regroupements périodiques d’animation pédagogique qui auront pour but l’approfondissement et l’enrichissement des connaissances des candidats à la formation». Il est à signaler également que cette formation se fera à distance. «L’enseignant en formation peut s’inscrire à une partie des modules dispensés chaque année. Il bénéficiera également d’un aménagement de son emploi du temps hebdomadaire, en fonction des possibilités du terrain, pour lui permettre de suivre la formation». Pour ce qui est de la durée de la formation, celle-ci «sera flexible pour permettre aux bénéficiaires de progresser chacun à son rythme».

    Coup d'envoi de l'opération
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