Il s’agit d’unités de type Kilo 636, surnommé «trou noir»
La marine algérienne va réceptionner, dans les prochains mois, deux sous-marins russes Kilo (type 636) commandés en 2006, ont annoncé, hier, les médias russes. Les deux sous-marins sont en cours de construction dans les chantiers de l’Amirauté à St. Petersburg, selon le quotidien économique russe Kommersant.
L’information a été confirmée hier, par l’agence de presse russe Ria Novosti. Le journal cite le directeur général de la compagnie, Vladimir Aleksandrov, qui indique que la société d’exportation des armements russes, Rosoboronexport, pourra livrer les deux sous-marins en 2009 et en 2010.
Les sous-marins de la classe Kilo, surnommés les «trous noirs» pour leur capacité à éviter la détection, sont considérés comme faisant partie des sous-marins classiques les plus silencieux au monde. Le sous-marin est conçu pour les luttes anti-sous-marines et antinavires, ainsi que pour des missions de patrouille et de reconnaissance. Le sous-marin a un déplacement de 2.300 t. Il peut plonger à 350 m, il a une autonomie de 6.000 nautiques et un équipage de 57 marins. Il est équipé de 6 tubes lance-torpilles de 533 mm.
Au 1er novembre 2006, on estime que 16 sous-marins étaient en service dans la marine russe et 8 en réserve. 29 autres sous-marins ont été exportés vers la Chine, l’Inde, l’Iran, la Pologne, la Roumanie et l’Algérie. Les deux sous-marins commandés par notre pays en 2006 avaient été mis en chantier respectivement en 2006 et en 2007 aux Chantiers navals de l’Amirauté, à Saint-Pétersbourg. Au milieu des années 1990, les Chantiers navals de l’Amirauté avaient lancé la construction de sous-marins du type 636 dotés de moteurs plus puissants, moins bruyants et armés de torpilles électriques téléguidés.
Ces submersibles sont également équipés d’une batterie à longue durée de vie et d’un nouveau récepteur-radio. Les sous-marins de classe Kilo sont universels: ils peuvent combattre les sous-marins et les navires de surface en haute mer, mais aussi dans les fjords, à proximité des récifs et dans les bassins difficilement praticables et ce, indépendamment des conditions climatiques. Selon le quotidien russe Rossiiskaïa Gazeta, un sous-marin de cette classe coûte près de 200 millions de dollars.
L’Algérie avait acheté ses deux premiers sous-marins soviétiques en 1982-1983. Construits en 1961, ils ont été réformés à la fin des années 1980. En 1987-1988, elle a acquis deux sous-marins de classe Kilo. Fabriqués en 1987, ils ont subi une réparation en 1993-1996 aux Chantiers navals de l’Amirauté. R.T.
Repères Le Kilo (projet 877) a été étudié par le bureau d’études Rubin de Saint Petersburg afin d’assurer des missions de lutte contre les sous-marins et navires ennemis, de protection des bases navales et voies de communication mais aussi d’attaque des communications adverses pour remplacer les Foxtrot (projet 641B). Le prototype a été lancé en 1980 et est entré en service en 1982. Les Kilo sont réputés très silencieux, surtout pour les derniers modèles, et qualifiés de «trous noirs dans l’océan». Entre 1980 et 2005, la Russie a construit pas moins de 50 sous-marins de classe Kilo, dont 24 pour la marine russe.
D’autres sont actuellement en construction. A la fois plus rapide, plus silencieux, plus automatisé (équipage de 57 hommes) et plus manœuvrant en plongée que son prédécesseur, le projet 877 a une double-coque de forme Albacore recouverte d’une résine anéchoique. La propulsion est assurée par un générateur et un moteur électrique avec une seule ligne d’arbres. A partir de la seizième unité, la coque a été allongée permettant d’augmenter la puissance du générateur et d’installer une pompe hélices, ce qui donna naissance au projet 877B. A partir de la vingtième unité, le nombre de générateurs a été réduit. Les Russes proposent également en option sur les derniers modèles de Kilo un système de propulsion anaérobie.
En ce qui concerne l’armement, le Kilo dispose de 6 tubes lance-torpilles et de 18 torpilles et/ou missiles antinavires SS-N-15. 24 mines peuvent aussi prendre place dans les tubes lance-torpilles au lieu des torpilles et missiles habituels. Particularité supplémentaire du Kilo: l’emport d’un système antiaérien SA-N-5 dans le massif. Le projet 636: version export du projet 877E initialement destinée à la Chine et dotée du radar MRK-50E, du sonar MGK-400EM et du système de combat MVU 110EM qui peut suivre 5 pistes et en engager 2 simultanément. Elle est plus puissante, plus silencieuse et plus endurante. Une hélice à sept pales a été installée au lieu de six pales sur le projet 877.
R.T. (Le Financier)
La marine algérienne va réceptionner, dans les prochains mois, deux sous-marins russes Kilo (type 636) commandés en 2006, ont annoncé, hier, les médias russes. Les deux sous-marins sont en cours de construction dans les chantiers de l’Amirauté à St. Petersburg, selon le quotidien économique russe Kommersant.
L’information a été confirmée hier, par l’agence de presse russe Ria Novosti. Le journal cite le directeur général de la compagnie, Vladimir Aleksandrov, qui indique que la société d’exportation des armements russes, Rosoboronexport, pourra livrer les deux sous-marins en 2009 et en 2010.
Les sous-marins de la classe Kilo, surnommés les «trous noirs» pour leur capacité à éviter la détection, sont considérés comme faisant partie des sous-marins classiques les plus silencieux au monde. Le sous-marin est conçu pour les luttes anti-sous-marines et antinavires, ainsi que pour des missions de patrouille et de reconnaissance. Le sous-marin a un déplacement de 2.300 t. Il peut plonger à 350 m, il a une autonomie de 6.000 nautiques et un équipage de 57 marins. Il est équipé de 6 tubes lance-torpilles de 533 mm.
Au 1er novembre 2006, on estime que 16 sous-marins étaient en service dans la marine russe et 8 en réserve. 29 autres sous-marins ont été exportés vers la Chine, l’Inde, l’Iran, la Pologne, la Roumanie et l’Algérie. Les deux sous-marins commandés par notre pays en 2006 avaient été mis en chantier respectivement en 2006 et en 2007 aux Chantiers navals de l’Amirauté, à Saint-Pétersbourg. Au milieu des années 1990, les Chantiers navals de l’Amirauté avaient lancé la construction de sous-marins du type 636 dotés de moteurs plus puissants, moins bruyants et armés de torpilles électriques téléguidés.
Ces submersibles sont également équipés d’une batterie à longue durée de vie et d’un nouveau récepteur-radio. Les sous-marins de classe Kilo sont universels: ils peuvent combattre les sous-marins et les navires de surface en haute mer, mais aussi dans les fjords, à proximité des récifs et dans les bassins difficilement praticables et ce, indépendamment des conditions climatiques. Selon le quotidien russe Rossiiskaïa Gazeta, un sous-marin de cette classe coûte près de 200 millions de dollars.
L’Algérie avait acheté ses deux premiers sous-marins soviétiques en 1982-1983. Construits en 1961, ils ont été réformés à la fin des années 1980. En 1987-1988, elle a acquis deux sous-marins de classe Kilo. Fabriqués en 1987, ils ont subi une réparation en 1993-1996 aux Chantiers navals de l’Amirauté. R.T.
Repères Le Kilo (projet 877) a été étudié par le bureau d’études Rubin de Saint Petersburg afin d’assurer des missions de lutte contre les sous-marins et navires ennemis, de protection des bases navales et voies de communication mais aussi d’attaque des communications adverses pour remplacer les Foxtrot (projet 641B). Le prototype a été lancé en 1980 et est entré en service en 1982. Les Kilo sont réputés très silencieux, surtout pour les derniers modèles, et qualifiés de «trous noirs dans l’océan». Entre 1980 et 2005, la Russie a construit pas moins de 50 sous-marins de classe Kilo, dont 24 pour la marine russe.
D’autres sont actuellement en construction. A la fois plus rapide, plus silencieux, plus automatisé (équipage de 57 hommes) et plus manœuvrant en plongée que son prédécesseur, le projet 877 a une double-coque de forme Albacore recouverte d’une résine anéchoique. La propulsion est assurée par un générateur et un moteur électrique avec une seule ligne d’arbres. A partir de la seizième unité, la coque a été allongée permettant d’augmenter la puissance du générateur et d’installer une pompe hélices, ce qui donna naissance au projet 877B. A partir de la vingtième unité, le nombre de générateurs a été réduit. Les Russes proposent également en option sur les derniers modèles de Kilo un système de propulsion anaérobie.
En ce qui concerne l’armement, le Kilo dispose de 6 tubes lance-torpilles et de 18 torpilles et/ou missiles antinavires SS-N-15. 24 mines peuvent aussi prendre place dans les tubes lance-torpilles au lieu des torpilles et missiles habituels. Particularité supplémentaire du Kilo: l’emport d’un système antiaérien SA-N-5 dans le massif. Le projet 636: version export du projet 877E initialement destinée à la Chine et dotée du radar MRK-50E, du sonar MGK-400EM et du système de combat MVU 110EM qui peut suivre 5 pistes et en engager 2 simultanément. Elle est plus puissante, plus silencieuse et plus endurante. Une hélice à sept pales a été installée au lieu de six pales sur le projet 877.
R.T. (Le Financier)
Commentaire