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Le train veut rattraper son retard

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  • Le train veut rattraper son retard

    L’histoire des chemins de fer a commencé durant la période coloniale, plus précisément en avril 1859, quand le gouvernement français a adopté un décret pour la construction de 1 357 km de lignes de chemins de fer. En l’espace de trois ans, c’est-à-dire en 1862, cet objectif est atteint et les lignes ont bien été réalisées. En 1879, les autorités françaises ont ajouté un programme de construction de 1747 km de lignes nouvelles au réseau existant.
    Ainsi, de 1862 à 1900, les Français ont réalisé 2 035 lignes ferroviaires en Algérie. Ce qui veut dire que le réseau ferroviaire algérien en 1900 était déjà de plus de 3 000 km. Après la Seconde Guerre mondiale, en 1946, le réseau algérien comptait 5 014 km de lignes en exploitation sans compter les embranchements miniers.
    Au lendemain de l’indépendance, le réseau ferroviaire de l’Algérie est passé à 3 900 km. Ce réseau est jugé long et très important à cette époque. Néanmoins, il a subi, au fil des ans, des détériorations et des dégradations dues essentiellement à la négligence et au manque d’entretien.
    Par la suite, il s’est avéré qu’il était dépassé et ne répondait pas aux exigences du pays vu la croissance démographique et les autres défis. Une grande partie du réseau était constituée de lignes à voie étroite. Toutes les voies de pénétration vers le Sud étaient des voies étroites, sauf celle de Constantine - Biskra. C’est pour cette raison que l’Etat a, depuis les années 1980, décidé de lancer un programme d’investissement spécial, caractérisé par la modernisation du réseau, la réalisation des nouvelles lignes (Djanet sur 140 km, dessertes des cimenteries de Béni Saf sur 23 km et Saïda 23 km également).
    Les pouvoirs publics étaient engagés durant la même période dans le renouvellement total de 1 400 km de voies ferrées. Mais la décennie du terrorisme a freiné tous les projets d’investissement engagés dans ce secteur. Plusieurs voies ont été coupées à la circulation ou endommagées du fait des attentats perpétrés par les groupes terroristes.
    Ainsi, outre le manque de maintenance dont souffraient les infrastructures du rail et le peu d’importance accordée par les pouvoirs publics à ce secteur après l’Indépendance, la spirale de violence imposée aux Algériens a rendu tout investissement dans ce domaine problématique, voire impossible.
    Condamnée par la nécessité de développer son réseau ferroviaire qui demeure le moteur de l’activité commerciale et de transport, notamment dans les grandes villes, l’Algérie a focalisé à partir de 2005 son intérêt sur la modernisation de ce secteur. D’importantes sommes ont été injectées dans des opérations de réhabilitation, de doublement et triplement des voies ferrées, mais aussi dans l’acquisition de nouveaux autorails répondant aux normes universelles et de sécurité. Actuellement, les lignes exploitées sont de 3 572 km dont 283 de lignes électrifiées.
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    Par Mohamed Fedoul...info-soir
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون
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