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Barack Obama célèbre ses 100 jours à la Maison Blanche mercredi avec un sénateur de plus dans son camp: le républicain modéré Arlen Specter vient de rejoindre les démocrates, qui ne se trouvent plus qu'à une voix de la "supermajorité" leur permettant de faire passer des réformes clés du programme présidentiel.
Le chef de l'Etat devait faire une apparition aux côtés de M. Specter à la Maison Blanche en début de journée, en compagnie aussi du vice-président Joe Biden, ami de longue date du sénateur qu'il incitait depuis des années à changer de bord politique.
Il s'agit en fait d'un retour pour l'élu de Pennsylvanie, démocrate jusqu'à son élection en tant que procureur de Philadelphie sur un ticket républicain en 1965.
La défection d'Arlen Specter porte un coup sérieux au Grand Old Party qui, en penchant de plus en plus sur sa droite avec le départ de centristes, craint de se régionaliser et de devenir grosso modo le parti conservateur du Sud.
Le ralliement du sénateur centriste place en revanche les démocrates à un siège de la "supermajorité" à la chambre haute, qu'ils peuvent espérer obtenir si le démocrate Al Franken, vainqueur d'une courte tête aux élections partielles de novembre 2008, remporte la bataille juridique pour le siège encore vacant du Minnesota.
Atteindre la fameuse barre des 60 sénateurs permettrait aux démocrates d'empêcher l'opposition de recourir à la technique d'obstruction parlementaire dite du "filibustering", consistant à rendre les débats interminables pour retarder l'adoption d'une loi.
Barack Obama a salué mardi soir l'arrivée d'Arlen Specter dans son camp, mais le président sait que ce transfuge, s'il lui donne l'epsoir d'avoir bientôt la haute main sur le Congrès, risque en revanche d'affaiblir sa politique de bipartisanisme en creusant encore un peu plus le fossé entre les deux camps. AP
Le chef de l'Etat devait faire une apparition aux côtés de M. Specter à la Maison Blanche en début de journée, en compagnie aussi du vice-président Joe Biden, ami de longue date du sénateur qu'il incitait depuis des années à changer de bord politique.
Il s'agit en fait d'un retour pour l'élu de Pennsylvanie, démocrate jusqu'à son élection en tant que procureur de Philadelphie sur un ticket républicain en 1965.
La défection d'Arlen Specter porte un coup sérieux au Grand Old Party qui, en penchant de plus en plus sur sa droite avec le départ de centristes, craint de se régionaliser et de devenir grosso modo le parti conservateur du Sud.
Le ralliement du sénateur centriste place en revanche les démocrates à un siège de la "supermajorité" à la chambre haute, qu'ils peuvent espérer obtenir si le démocrate Al Franken, vainqueur d'une courte tête aux élections partielles de novembre 2008, remporte la bataille juridique pour le siège encore vacant du Minnesota.
Atteindre la fameuse barre des 60 sénateurs permettrait aux démocrates d'empêcher l'opposition de recourir à la technique d'obstruction parlementaire dite du "filibustering", consistant à rendre les débats interminables pour retarder l'adoption d'une loi.
Barack Obama a salué mardi soir l'arrivée d'Arlen Specter dans son camp, mais le président sait que ce transfuge, s'il lui donne l'epsoir d'avoir bientôt la haute main sur le Congrès, risque en revanche d'affaiblir sa politique de bipartisanisme en creusant encore un peu plus le fossé entre les deux camps. AP