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On souligne juste l'incohérence de ton compatriote transit qui à force de vouloir cracher son venin sur le maroc s'est tiré une balle dans le pied, il n'a même pas pris la peine de lire son article jusqu'au bout et il s'est permis de mettre un titre provocateur.
ROUMI
vous le faite mal !!! est c'est or propos... car c'est un article d'un journal marocain qui axe son analyse sur la position de son pays ... mais en fin de compte, des tiers mondistes qui se tapes dessus ne peut qu'être que bénéfique ... et sûrement pas pour eux...
De manière générale, on s'aperçoit que la démocratie régresse un peu partout. Même les chantres des libertés comme les USA et consorts violent le principe (démocratie) pour ne citer que l'infecte "prison" de Guantanamo et ce faisant, l'Occident ne craint pas le ridicule en pointant du doigt des pays du tiersmonde.
On oppose traditionnellement la société civile à la classe politique. On désigne par ce terme les politiciens pris dans leur ensemble. Ce groupe est parfois tenté de restreindre l’accès aux charges publiques afin de défendre collectivement son pouvoir.
C’était le cas, par exemple, dans la république romaine finissante du premier siècle avant notre ère. Cicéron constatait avec vanité qu’il était un homme nouveau. Il signifiait par là qu’il était l’un des seuls à n’avoir pas d’ancêtre consul lorsqu’il avait lui-même atteint cette fonction exécutive. Au XVIIIe siècle, en Europe, la tendance était à la fermeture de la bourgeoisie. Cela excluait l’accès des nouveaux venus aux magistratures.
Notre société moderne n’est pas à l’abri de ces phénomènes, même si les restrictions ne proviennent plus d’actions concertées. Les Etats-Unis d’Amérique sont, comme souvent, emblématiques. Sans la détermination et le charisme de Barack Obama, la présidence eût échu vraisemblablement à Hillary Clinton. Celle-ci aurait alors succédé à George Bush, Bill Clinton et George W. Bush. Sans tenir compte des périodes de vice-présidence ni d’un hypothétique second mandat, cela aurait pu signifier que, de 1989 à 2013, deux familles seulement auraient occupé la tête de l’exécutif américain.
De telles situations se retrouvent au niveau des gouverneurs, à la Chambre des représentants et au Sénat. Au contraire de ce qui se passe dans plusieurs pays émergents, ni la richesse familiale, ni le clientélisme, ni des liens de types claniques n’expliquent cette oligarchie. Il faut plutôt y voir les conséquences de la démocratie médiatique.
La notoriété est aujourd’hui le principal moyen pour accéder au pouvoir. Parallèlement, les citoyens sont sollicités par un nombre grandissant de thèmes qui les distraient du débat public. Il s’ensuit deux mouvements convergents. D’une part, les médias personnalisent l’action publique afin de conserver l’intérêt de leurs clients. D’autre part, la notoriété devient héréditaire. Le même phénomène existe dans le domaine du spectacle où des «fils ou fille de» connaissent une accélération en début de carrière. Logiquement, les électeurs, comme les cadres des différents partis, privilégient ceux dont la notoriété semble pouvoir rassembler le plus de suffrages et leur assurer indirectement le succès.
Parmi les grandes réalisations de l’esprit humain, la démocratie occupe une place prééminente. Elle organise notamment la compétition pacifique pour le pouvoir. Elle contribue à garantir nos droits face à l’arbitraire des détenteurs de l’autorité politique. Or les tendances précitées contreviennent aux principes de la démocratie si on la définit comme un ensemble de procédures.
Dans une société ouverte, toutes les places doivent continuer à pouvoir être contestées avec des chances de succès, y compris pour les nouveaux venus. Il faut prendre garde à ce que les fils de nos chefs ne deviennent pas les chefs de nos fils.
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mais quand on prend lecture de pareille parodie d'une condamnation pour atteinte "à la personnalité" effectivement la démocratie semble être à la traîne au Maroc.
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Rebondissement inattendu dans l’affaire du jeune blogueur Mohamed ERRAJI condamné lundi dernier par le tribunal de première instance d’Agadir à une lourde peine de prison (2 ans ferme) et à une amende de 5000 DH pour «non respect de la personne du Roi», dans un procès expéditif.
Personne. On n'a pas besoin de vous pour réfléchir à quoi faire quand on aura un mauvais Roi, pire que les dirigeants arabes actuels.
On l'a déjà prouvé par plusieurs fois. Ce ne sera pas différent dans le futur.
On a renversé déjà plusieurs dynasties par le passé, certains en ont pris des enseignements.
La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo
Merci free pour l'interêt que tu portes à mes écrits.
Néanmoins, "l'absolutisme" que j'ai évoqué concernait les pouvoirs "codifiés" par la constitution marocaine au bénéfice du Roi.
D'ailleurs, quel autre pouvoir octroyer au Roi qu'il n'ait pas déjà dans l'actuelle constitution ?
Le classement de "The Economist intelligence Unit" se base sur quelques critères liés à des pratiques démocratiques !!
Tu vois, c'est pas pareil !
Jawzia
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Pas pareil , en effet!!
C'est vrai que les pratiques d'une junte qui revoit sa constitution ( qui était relativement moderniste : 2 mandats) pour "introniser" un président à vie sont moins "absolutistes" et sont meilleures que celle d'un souverain qui accepte de lâcher du lest quant à ses prérogatives ancestrales.
Depuis 10 ans bien des acquis ont été obtenus au Maroc même s'ils restent insuffisants et qu'il appartient à la société civile marocaine d'aller plus de l'avant, par à-coups, pour pousser le roi à gouverner sans régner
Il n'en reste pas moins que le Maroc "moyenâgeux" et "féodal" est assez bien classé classé ( 120e) par The Economist Intelligence Unit sur un total de 167 pays comparé à un pays "révolutionnaire", "petrodollariste" qui ferme quasiment la marche à la 133 e place.
Dernière modification par chicha51, 29 avril 2009, 22h01.
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