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Le contrat a été signé à Oran L’italien Saipem construira la jetée de Mers El Hadjadj
29-04-2009
De notre correspondant à Oran
Samir Ould-Ali
C’est finalement la compagnie italienne Saipem que Sonatrach a choisie pour l’édification de la jetée de Mers El Hadjadj, dont la réalisation a été rendue nécessaire par la prochaine construction du nouveau complexe d’ammoniac et d’urée d’Arzew. Selon les projections de Sonatrach, les deux unités de ce complexe devraient produire 2 000 tonnes d’ammoniac par jour et convertir en urée granulée une quantité de 7 000 t/j : «Les infrastructures portuaires dont nous disposons à Bethioua ne permettront pas de recevoir les quantités d’ammoniac et d’urée destinés à l’exportation, a expliqué le vice-président Aval, Abdelhafidh Feghouli, hier, à l’occasion de la cérémonie de signature du contrat avec le P-DG de Saipem Contracting Algérie, Tullio Orsi, et le directeur commercial des travaux maritimes, M. Cauchon.
Le choix de la compagnie italienne, leader dans la fourniture de services dans l’industrie gazière, s’explique par l’offre qu’elle a présentée lors de la soumission (moins-disante que sa concurrente, l’indienne Afcons, avec un peu plus de 21 milliards de DA contre plus de 23 milliards) mais par une offre technique intéressante intégrant une réduction du délai de réalisation de 24 à 23 mois, ce qui permet un «précieux gain de temps», selon les responsables de Sonatrach. Dans leurs interventions, le P-DG de Saipem Contracting Algérie et son le directeur commercial des travaux maritimes se sont réjouis d’avoir enlevé ce marché et se sont engagés à déployer tous «leurs efforts pour respecter les délais et réaliser un ouvrage de qualité sur les plans de la sécurité et de l’environnement.»
Promesse a également été faite par M. Cauchon d’œuvrer pour réduire d’avantage le délai de réalisation. Reprenant la parole, le vice-président Aval a rappelé les projets que Sonatrach se propose de lancer : la construction d’installations de stockage qui se trouve en cours de finalisation avec Total, la réalisation d’une jetée à Skikda et la construction d’un complexe de pétrochimie pour la production d’un peu de 1 million de tonnes de polymères. Détenu à 43% par l’ENI, le groupe Saipem qui s’est taillé une réputation dans les activités Offshore, Onshore et forage, est devenu leader dans la fourniture des services dans l’industrie des hydrocarbures. En 30 années d’existence, Saipem a réalisé 70 installations portuaires et jetées dans le monde.
Pour rappel, le complexe d’ammoniac et urée d’Arzew devrait être réalisé dans la zone industrielle, sur une superficie annoncée de plus de 33 hectares. Ses promoteurs assurent que le projet permettra la création de 3 000 emplois dans sa phase construction (la durée de réalisation a été fixée à 42 mois) et plus de 1 000 emplois (dont 700 permanents et directs) lors de sa mise en service.
S. O. A.
29-04-2009
De notre correspondant à Oran
Samir Ould-Ali
C’est finalement la compagnie italienne Saipem que Sonatrach a choisie pour l’édification de la jetée de Mers El Hadjadj, dont la réalisation a été rendue nécessaire par la prochaine construction du nouveau complexe d’ammoniac et d’urée d’Arzew. Selon les projections de Sonatrach, les deux unités de ce complexe devraient produire 2 000 tonnes d’ammoniac par jour et convertir en urée granulée une quantité de 7 000 t/j : «Les infrastructures portuaires dont nous disposons à Bethioua ne permettront pas de recevoir les quantités d’ammoniac et d’urée destinés à l’exportation, a expliqué le vice-président Aval, Abdelhafidh Feghouli, hier, à l’occasion de la cérémonie de signature du contrat avec le P-DG de Saipem Contracting Algérie, Tullio Orsi, et le directeur commercial des travaux maritimes, M. Cauchon.
Le choix de la compagnie italienne, leader dans la fourniture de services dans l’industrie gazière, s’explique par l’offre qu’elle a présentée lors de la soumission (moins-disante que sa concurrente, l’indienne Afcons, avec un peu plus de 21 milliards de DA contre plus de 23 milliards) mais par une offre technique intéressante intégrant une réduction du délai de réalisation de 24 à 23 mois, ce qui permet un «précieux gain de temps», selon les responsables de Sonatrach. Dans leurs interventions, le P-DG de Saipem Contracting Algérie et son le directeur commercial des travaux maritimes se sont réjouis d’avoir enlevé ce marché et se sont engagés à déployer tous «leurs efforts pour respecter les délais et réaliser un ouvrage de qualité sur les plans de la sécurité et de l’environnement.»
Promesse a également été faite par M. Cauchon d’œuvrer pour réduire d’avantage le délai de réalisation. Reprenant la parole, le vice-président Aval a rappelé les projets que Sonatrach se propose de lancer : la construction d’installations de stockage qui se trouve en cours de finalisation avec Total, la réalisation d’une jetée à Skikda et la construction d’un complexe de pétrochimie pour la production d’un peu de 1 million de tonnes de polymères. Détenu à 43% par l’ENI, le groupe Saipem qui s’est taillé une réputation dans les activités Offshore, Onshore et forage, est devenu leader dans la fourniture des services dans l’industrie des hydrocarbures. En 30 années d’existence, Saipem a réalisé 70 installations portuaires et jetées dans le monde.
Pour rappel, le complexe d’ammoniac et urée d’Arzew devrait être réalisé dans la zone industrielle, sur une superficie annoncée de plus de 33 hectares. Ses promoteurs assurent que le projet permettra la création de 3 000 emplois dans sa phase construction (la durée de réalisation a été fixée à 42 mois) et plus de 1 000 emplois (dont 700 permanents et directs) lors de sa mise en service.
S. O. A.