Grippe porcine, 'grippe mexicaine' ou grippe nord-américaine ? Tandis que les spécialistes discutent du nom que l'on va attribuer au nouveau virus H1N1, le Mexique lutte contre l'épidémie.
Avant même que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) eût décidé de porter au niveau 4 (sur 6) l'alerte au risque de pandémie, les autorités mexicaines ont durci leurs mesures de prévention, lundi 27 avril, et suspendu jusqu'au 6 mai les classes sur tout le territoire, de la maternelle à l'université.
'Nous sommes au moment le plus critique de l'épidémie. Le nombre de cas va augmenter', a déclaré le secrétaire fédéral à la santé, José Angel Cordova, au cours d'une conférence de presse perturbée par un tremblement de terre, fortement ressenti à Mexico. A ce jour, 2 373 personnes avaient été examinées, et 1 995 ont dû être hospitalisées (dont plus de la moitié ont pu regagner leur domicile) à cause d'infections respiratoires. Au moins 150 d'entre elles sont décédées - soit un taux de mortalité de l'ordre de 7 %.
Une vingtaine de cas étaient confirmés comme dus au nouveau virus, mais ce chiffre devrait évoluer. Grâce à l'aide internationale, le Mexique devrait en effet disposer, d'ici à jeudi, de laboratoires capables d'analyser jusqu'à 500 échantillons par jour. Peut-être grâce à la campagne d'information dans les médias, qui recommandent de consulter dès les premiers symptômes, le rythme des décès semblait ralentir : de six le 25 avril, on est tombé à cinq le lendemain, et à trois le jour suivant.
Malgré ces signes encourageants, des rumeurs enflent dans le sillage de l'épidémie. Aux Etats-Unis, la Maison Blanche a dû nier catégoriquement que le président Barack Obama ait pu être infecté par le H1N1 à l'occasion de sa visite à Mexico, le 16 avril : le directeur du Musée national d'anthropologie, l'archéologue Felipe Solis, qui avait organisé un dîner officiel en son honneur, est en effet mort d'une pneumonie fulminante, à l'aube du 23 avril. Felipe Solis a succombé à une infection bactérienne, a précisé M. Cordova.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Avant même que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) eût décidé de porter au niveau 4 (sur 6) l'alerte au risque de pandémie, les autorités mexicaines ont durci leurs mesures de prévention, lundi 27 avril, et suspendu jusqu'au 6 mai les classes sur tout le territoire, de la maternelle à l'université.
'Nous sommes au moment le plus critique de l'épidémie. Le nombre de cas va augmenter', a déclaré le secrétaire fédéral à la santé, José Angel Cordova, au cours d'une conférence de presse perturbée par un tremblement de terre, fortement ressenti à Mexico. A ce jour, 2 373 personnes avaient été examinées, et 1 995 ont dû être hospitalisées (dont plus de la moitié ont pu regagner leur domicile) à cause d'infections respiratoires. Au moins 150 d'entre elles sont décédées - soit un taux de mortalité de l'ordre de 7 %.
Une vingtaine de cas étaient confirmés comme dus au nouveau virus, mais ce chiffre devrait évoluer. Grâce à l'aide internationale, le Mexique devrait en effet disposer, d'ici à jeudi, de laboratoires capables d'analyser jusqu'à 500 échantillons par jour. Peut-être grâce à la campagne d'information dans les médias, qui recommandent de consulter dès les premiers symptômes, le rythme des décès semblait ralentir : de six le 25 avril, on est tombé à cinq le lendemain, et à trois le jour suivant.
Malgré ces signes encourageants, des rumeurs enflent dans le sillage de l'épidémie. Aux Etats-Unis, la Maison Blanche a dû nier catégoriquement que le président Barack Obama ait pu être infecté par le H1N1 à l'occasion de sa visite à Mexico, le 16 avril : le directeur du Musée national d'anthropologie, l'archéologue Felipe Solis, qui avait organisé un dîner officiel en son honneur, est en effet mort d'une pneumonie fulminante, à l'aube du 23 avril. Felipe Solis a succombé à une infection bactérienne, a précisé M. Cordova.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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