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Huile d’olive : Le Maroc va doubler sa production

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  • Huile d’olive : Le Maroc va doubler sa production

    · 1.220.000 ha à l’horizon 2020

    · Une production de 340.000 tonnes d’huile

    · Investissement prévu: 6 milliards de DH

    C’EST officiel. Le Maroc va produire beaucoup plus d’huile d’olive et a les capacités pour y arriver. C’est Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, qui le confirme. Selon lui, le contrat-programme signé entre l’Etat et les professionnels du secteur oléicole, à la veille du Siam, vise la plantation de 540.000 hectares d’olivier pour atteindre 1.220.000 ha à l’horizon 2020 et une production de 340.000 tonnes d’huile. L’investissement prévu dans ce cadre s’élève à 6 milliards de DH. Un investissement qui montre que la filière oléicole avec ses acquis et ses contraintes est l’une des filières prioritaires du Plan Maroc vert.
    En effet, l’olivier, arbre symbolique du paysage agricole marocain, couvre une superficie d’environ 620.000 ha. Sa culture joue un rôle socioéconomique primordial dans diverses zones agricoles marocaines. L’activité agricole de ce secteur au niveau national permet de générer 15 millions de journées de travail, soit l’équivalent de 55.000 emplois permanents et de garantir l’approvisionnement des unités de trituration.
    Pour Noureddine Ouazzani, directeur de l’agropôle olivier de Meknès, le développement de cette culture concerne différents secteurs stratégiques du développement économique de notre pays (agriculture, industrie, commerce, culture, tourisme, environnement, énergie et santé). Malgré l’importance de ces éléments, la production nationale moyenne (70.000-80.000 tonnes d’huiles d’olive et 100.000 tonnes d’olive de table) ne reflète pas les potentialités oléicoles de diverses zones agricoles marocaines. Cette production d’huile d’olive contribue seulement à environ 16% du déficit du pays en matière d’huiles végétales. Il y a lieu de signaler que le Maroc importe annuellement environ 330.000 tonnes d’huile végétale alimentaire pour une valeur d’environ 2 milliards de DH.


    Histoire et tradition


    Toutefois, les opportunités de développement de la filière de l’huile d’olive de qualité pour le marché local et/ou international sont intéressantes, indique Ouazani. Et d’ajouter que certaines régions du Royaume présentent des atouts considérables pour faire de l’activité oléicole un secteur dynamique de développement économique et social et de promotion des exportations. Les stratégies de développement de cette filière au niveau des principaux pays oléicoles méditerranéens trouvent leurs origines au niveau régional. Pour cela, on cite à titre d’exemple la région de Toscane en Italie, la région de Jaen en Andalousie, la région de Sfax en Tunisie, la région de Kalamata en Grèce, la région d’Idleb en Syrie, etc. Ces stratégies sont élaborées en fonction des potentialités oléicoles (agriculture et transformation) de chaque région, l’histoire et la tradition oléicoles, les options de commercialisation et de marketing propres à chaque région.
    Signalons que le développement des zones oléicoles spécialisées a été le point fort des principaux pays oléicoles méditerranéens, comme le cas de l’Espagne où la région de Jaen (Andalousie) avec ses 500.000 ha d’oliviers produit annuellement environ 600.000 tonnes d’huile. Au niveau international et grâce aux vertus nutritionnelles, biologiques et sanitaires de l’huile d’olive, la consommation mondiale de l’huile d’olive ne cesse de progresser et atteint actuellement environ 2.650.000 tonnes d’huile avec un marché international prometteur (marchés américain estimé actuellement à 260.000 tonnes d’huile d’olive et français 95.000 tonnes d’huile). Ces chiffres témoignent de l’importance du marché international de l’huile d’olive qui présente des opportunités fort intéressantes dont des parts du marché sont à saisir immédiatement. Ceci est de plus en plus urgent, si on prend en considération les programmes de plantation et de relance du secteur en cours au niveau international. Signalons que ce marché commence à connaître la mise en place à l’exportation des barrières qualitatives (traçabilité, certification de la production d’huile, etc.). A noter également que la consommation de l’huile d’olive au Maroc par habitant est aussi très modeste, inférieure à 1 kg/habitant, en comparaison avec l’Espagne 10 kg/habitant, l’Italie 11 kg/habitant et la Grèce 24 kg/habitant.
    Pour ce qui est des exportations marocaines, elles sont estimées à environ 2% des exportations mondiales. Depuis l’accord d’association avec l’UE, le Maroc dispose d’un contingent tarifaire sur le marché européen de 3.500 t d’huile d’olive en 2003, avec une hausse de 3% par an du 01/01/2004 au 01/01/2007, soit un contingent de 3.940 t en 2007. Ce contingent, à droit nul, reste faible, certaines années, par rapport au volume des exportations. Les importations de l’huile d’olive sur le marché européen augmentent de 8% par an en moyenne (lors des années de productions normales), contre 13% sur le marché américain. Les opportunités de l’huile d’olive marocaine sur le marché européen sont intéressantes, mais pas aux si importantes que sur le marché américain où des accords de libre-échange ont été établis dernièrement avec les Etats-Unis dont le potentiel d’importation est estimé à 260.000 tonnes d’huile d’olive.

    Youness SAAD ALAMI

    http://www.leconomiste.com/

  • #2
    Production d’huile d’olive en 2007 (en tonnes)

    Espagne 1 179 100 43,3 %
    Italie 550 000 20,2 %
    Grèce 367 000 13,5 %
    Maroc 280 000 10,6 %
    Turquie 180 000 6,6 %
    Tunisie 120 000 4,4 %
    Syrie 60 000 2,2 %
    Algérie 45 000 1,7 %
    Portugal 29 000 1,1 %
    Jordanie 27 977 1,0 %
    Argentine 10 000 0,37 %
    Libye 6 800 0,25 %
    Liban 5 300 0,19 %
    Croatie 4 500 0,17 %
    France 4 000 0,15 %

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    • #3
      ya plus de valeur ajouté a se faire sur lhuile d'olive...

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      • #4
        A noter également que la consommation de l’huile d’olive au Maroc par habitant est aussi très modeste, inférieure à 1 kg/habitant, en comparaison avec l’Espagne 10 kg/habitant, l’Italie 11 kg/habitant et la Grèce 24 kg/habitant.
        ce ratio est vraiment faible pour un pays méditérranéen comme le maroc, la différence entre les pays de la rive sud et la rive nord est l'existance de l'autoconsommation dans les campagnes qui ne transite pas par le marché en plus du marché informel trés répandu. Parce que prendre la production nle - les exports, rapporté au nb d'habitant est une formule trop simpliste.

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        • #5
          Production d’huile d’olive en 2007 (en tonnes)

          Espagne 1 179 100 43,3 %
          Italie 550 000 20,2 %
          Grèce 367 000 13,5 %
          Maroc 280 000 10,6 %
          Turquie 180 000 6,6 %
          Tunisie 120 000 4,4 %
          Syrie 60 000 2,2 %
          Algérie 45 000 1,7 %
          Portugal 29 000 1,1 %
          Jordanie 27 977 1,0 %
          Argentine 10 000 0,37 %
          Libye 6 800 0,25 %
          Liban 5 300 0,19 %
          Croatie 4 500 0,17 %
          France 4 000 0,15 %
          Chiffres completement faux en ce qui concerne le maroc tout au moins!

          Le maroc n'a produit que 75000 tonnes d'huile d'olive en 2008 et en 2007.
          (on est tres loin des supposes 280000 tonnes que tu nous a suggeré et sans source en plus!) .

          La production d’huile d’olive a atteint 75 000 tonnes en 2008.

          Analyse : La récolte des olives serait évaluée à 500 000 tonnes en 2008, contre 750 000 tonnes une année auparavant, soit une baisse de 33,3%. Ce recul est consécutif à la diminution de la superficie exploitée laquelle est passée de 630 000 hectares à 500 000 hectares en 2007 suite au retard des précipitations par rapport au cycle de l’olivier. Signalons que 70% de la production est habituellement destiné à la trituration, le reste étant utilisé pour la conservation.

          Au total, la production d’huile d’olive devrait osciller entre 75 000 tonnes et 80 000 tonnes, soit le même niveau que l’année précédente. 90% de cette production ont été réalisés par des unités de trituration traditionnelle compte tenu du renchérissement des coûts de production pour les sites industriels structurés. Par ailleurs, la production d’huile au Maroc reste caractérisée par la prédominance de l’informel ainsi que par le manque de compétitivité en terme de prix plombant les ventes à l’export.

          Conclusion : La production d’huile d’olives au Maroc demeure tributaire des conditions climatiques. En outre, en dépit de l’étendue des surfaces cultivées, le volume d’huile produit demeure faible par rapport aux pays de la méditerranée notamment la Grèce et la Tunisie.

          bourse de casa
          Dernière modification par Aksel777, 02 mai 2009, 04h56.

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          • #6

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            • #7
              Chiffres completement faux en ce qui concerne le maroc tout au moins!

              Le maroc n'a produit que 75000 tonnes d'huile d'olive en 2008 et en 2007.
              (on est tres loin des supposes 280000 tonnes que tu nous a suggeré et sans source en plus!) .

              La production d’huile d’olive a atteint 75 000 tonnes en 2008.
              Quote:


              Morocco is an important player in the global olive oil market

              2008-04-06 1
              Marrakech - Morocco is an important player in the market for both table olives and olive oil. Regarding table olives, Morocco is the second exporting country worldwide. Spain remains the market leader. For olive oil, Morocco is the fifth or sixth largest exporter. The Moroccan company SACIA is responsible for a large part of the national olive export.
              SACIA was founded in 1999 when the first machine for the production of olive oil was purchased. In 2002, a second machine was added. At present, the Moroccan olive oil export amounts to 800,000 - 850,000 MT, of which 230,000 MT comes from the Marrakech region. "We have our own production and we purchase the rest from business partners. About 10% to 20% of the required olives is from our own production," says SACIA General Manager Abdelghani Anou.



              http://www.agf.nl/nieuwsbericht_detail.asp?id=29102
              http://www.freshplaza.com/news_detail.asp?id=12787
              http://www.olives101.com/2007/12/07/...ve-oil-market/
              Dernière modification par Mister1979, 03 mai 2009, 12h15.

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              • #8
                quote:

                Morocco has been producing olives for over 2,000 years. Over 395,000 hectares of cultivated land are devoted today to olive production and they produce 350,000-400,000 tons of olives each year.


                http://www.olives101.com/2006/10/09/morocco-and-olives/










                Production mondiale

                La production mondiale d'huile d'olive s'est élevée à 2,72 millions de tonnes (source FAO).
                Les quinze pays suivants représentent 99,5 % du total : (en tonnes)
                Pays Production
                (tonnes) Pourcentage
                Espagne 1 179 100 43,3 %
                Italie 550 000 20,2 %
                Grèce 367 000 13,5 %
                Maroc 280 000 10,6 %
                Turquie 180 000 6,6 %
                Tunisie 120 000 4,4 %
                Syrie 60 000 2,2 %
                Algérie 45 000 1,7 %
                Portugal 29 000 1,1 %
                Jordanie 27 977 1,0 %
                Argentine 10 000 0,37 %
                Libye 6 800 0,25 %
                Liban 5 300 0,19 %
                Croatie 4 500 0,17 %
                France 4 000 0,15 %
                http://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_d%27olive
                Dernière modification par Mister1979, 03 mai 2009, 12h19.

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                • #9
                  On a commencé a faire une huile de figue de barbarie il y a quelques ans, ona trouvé qu'elle a plus de vertue que l'huile d'argan meme, elle ne se fait que dans une seule coopérative (la coopérative Aknari de Sbouya), elle se vend plus de 1000 Euros le Litre, elle a commencé a etre exportée vers l'etranger aprés l'autorisation du Maroc.
                  L'huile d'Argan aussi est un grand produits c'est ceux la, dont il faut doubler la production je pense.
                  L'huile d'Olive de Méknés est trés bon !

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                  • #10
                    l'algerie s'y met aussi:
                    L’huile d’olive algérienne a tous les atouts pour être consommée et connue à l’international sous un label algérien. Ce produit biologique, lié à l’histoire de la l’Algérie et écoulé sur les marchés extérieurs comme un breuvage anonyme, souffre encore d’un déficit d’image. Seul 1 % des quantités exportées est conditionné, le reste est vendu en vrac et est valorisé, sur les marchés extérieurs, par des sous-traitants étrangers.
                    Pour remédier à cette situation et explorer de nouvelles pistes pour la promotion des exportations de l’huile d’olive conditionnée et repositionner ce produit sur les marchés extérieurs, les ministères de l’Industrie et du Commerce ainsi que celui de l’Agriculture ont décidé de concentrer leurs efforts, notamment en sensibilisant les producteurs et les exportateurs quant à la nécessité de travailler le design et l’expertise en marketing. A signaler également que d’autres produits sont concernés par la labellisation dont le vin et la datte. L’annonce a été faite récemment par des responsables du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

                    Le label est une garantie pour le produit algérien qui cherche à tout prix à se positionner sur le marché international. L’absence de label remet en cause la traçabilité des produits de terroir et les confrontent à une concurrence déloyale et à la contrefaçon. L’exemple de Deglet nour tunisienne est l’un des plus édifiants.
                    La Tunisie et le Maroc, pays maghrébins devenus en si peu de temps des concurrents potentiels arrivent à placer sur le marché mondial, environ 30 % de leurs productions nationales d’huile d’olive, en dépit des problèmes de coûts de production élevés qu’ils encourent. Pour la Tunisie, l’intervention des pouvoirs publics, pour l’année 2007 a permis d’éviter in extremis une série de faillites, dont les causes viendraient de l’effondrement des coûts sur le marché mondial. Pour l’Algérie, malgré la qualité physico-chimique et organoleptique, le produit éprouve des difficultés à s’exporter en tant que label.
                    La quasi-totalité de l’huile algérienne est exportée en vrac. Le produit est cédé souvent à des prix sacrifiés. Pour l’heure, le conditionnement de l’huile d’olive en Algérie est à ses premiers pas pour ne pas dire inexistant. La prise en charge de cette filière, en termes d’organisation, d’infrastructures et de réglementation aura pour effet de maintenir voire d’augmenter, l’engouement des conditionneurs et des exportateurs qui parfois, sont découragés au bout de leurs premières démarches infructueuses sachant bien évidemment, que la particularité du produit, exige la mise en place d’opérateurs spécialisés, tout le long du circuit. Pour ce qui est des huileries, elles sont disponibles en nombre suffisant depuis quelques années déjà et avec niveau technologique tout à fait indiscutable puisque des marques internationales, notoirement connues, équipent nos oléiculteurs.
                    Il n’y a donc pas de raisons pour que l’huile d’olive algérienne reste à la traîne.
                    Aussi, pour s’exporter dans des conditions conformes à la réglementation internationale, notre huile doit obéir aux normes internationales et, de ce point de vue, nous devons savoir que seule l’huile extra vierge est acceptée par les opérateurs du commerce de cette denrée, donc d’acidité inférieure à 0.8.
                    Les oléiculteurs commencent à cerner les enjeux. Ils s’y mettent. Améliorer la qualité de l’huile d’olive lui ouvrirait des perspectives certaines sur le marché mondial de plus en plus demandeur.

                    olive&oil news

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                    • #11
                      très très bien


                      c'est quand même mieux que le tourisme ...
                      Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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