Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Un millier de Marocains veulent entrer en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Un millier de Marocains veulent entrer en Algérie

    Un millier de Marocains, membres d’une puissante tribu, veulent entrer en Algérie pour protester contre le refus de l’armée marocaine de les laisser accéder à leurs terres ancestrales, a-t-on appris de sources concordantes.
    Les membres de la tribu Doubla ont installé, il y a une semaine, leur campement à Khinget Balekhbar dans la localité de Tata dans le Sud-Est marocain engageant un bras de fer avec les forces militaires marocaines qui occupent leur terre depuis 34 ans, ont précisé les mêmes sources.
    Les membres de cette tribu, avec femmes et enfants, ont entamé une marche vers la frontière algérienne avant de s’installer à quelques dizaines de kilomètres du campement dans le rude désert marocain. Ils revendiquent le droit de parcours sur leurs terres ancestrales, plus précisément au lieu dit Oued Draa, confisquées par les forces armées royales. L’armée marocaine a placé leurs terres sous son contrôle depuis 1975 en raison de leur proximité avec la frontière algérienne et suite aux incursions répétées du Front Polisario, le mouvement de libération au Sahara occidental. En dépit des contacts engagés par les représentants des autorités locales avec les contestataires, aucune solution n’a été trouvée. L’armée marocaine refuse de leur céder les terres, tandis que les membres de la tribu ont décidé de rejoindre l’Algérie.
    Les mêmes sources ont fait savoir que les militaires en faction au cantonnement de Khinget Balekhbar ont averti les membres de la tribu qu’ils ont reçu l’ordre d’ouvrir le feu au cas où les contestataires tenteraient de s’avancer vers le cantonnement ou à se diriger vers la frontière algérienne. Depuis ces dernières années, de nombreux Marocains tentent de rentrer en Algérie pour des raisons économiques. Des jeunes chômeurs marocains, âgés entre 18 et 30 ans, sont souvent interpellés en Algérie pour séjour illégal. Ce sont des jeunes, vivant de l’élevage du bétail, qui optent pour l’Algérie, parce que ce pays, affirment-ils, est en pleine croissance, d’autant que le président Bouteflika a lancé plusieurs programmes de développement qui créeront de l’emploi.
    À rappeler qu’il y a deux années, pas moins de 52 personnes, issues d’une même famille répondant au nom de Maâdri, ont franchi la frontière algérienne pour fuir la pauvreté.

    Kamel Mansari - Le Jeune indépendant

  • #2
    mdr, des miliers ben voyons,!!!

    Commentaire


    • #3
      je comprend pas pourquoi l'armee ne veulent pas les laisser faire leur marche pour reprendre leur terre occuper par la france et donner a l'algerie.

      Commentaire


      • #4
        cet article est bidon, depuis quelque temps les "medias" algeriens n'arretent pas de voir des troubles dans cette region, la semaine derniere il titrait qu'a figuig il yavait des emeutes alors qu'il yavait rien maintenant c'est cette histoire de tribu révolté....

        Commentaire


        • #5
          Dans cette region, le Maroc a contruit un mur, en ecart de 10 a 20 km, par rapport a la frontiere internationalement reconnue et sur une longueur de plus de 100 km.

          Avec le temps (depuis plus de 30 ans), tout ce qui est en dehors du mur est considere comme ayant ete pris par les algeriens.

          Commentaire


          • #6
            L’armée marocaine refuse de leur céder les terres, tandis que les membres de la tribu ont décidé de rejoindre l’Algérie.
            Sa ne veut pas dire qu'ils veulent aller vivre en algerie, sa veut dire qu'ils veulent aller reprendre leur terre par la force!
            Depuis ces dernières années, de nombreux Marocains tentent de rentrer en Algérie pour des raisons économiques. Des jeunes chômeurs marocains, âgés entre 18 et 30 ans, sont souvent interpellés en Algérie pour séjour illégal. Ce sont des jeunes, vivant de l’élevage du bétail, qui optent pour l’Algérie, parce que ce pays, affirment-ils, est en pleine croissance, d’autant que le président Bouteflika a lancé plusieurs programmes de développement qui créeront de l’emploi.
            À rappeler qu’il y a deux années, pas moins de 52 personnes, issues d’une même famille répondant au nom de Maâdri, ont franchi la frontière algérienne pour fuir la pauvreté.
            C'est souvent les artisants et autres constructeurs de villa, dont l'art marocain est recherché qui viennent travailler au noir en Algerie.
            Quant a la pauvereté elle est egal de l'autre coté si se n'est pire puisque le sahara a été peu developpé contrairement au maroc, il n'y a rien face a tata en Algerie, c'est la route entre bechar et tindouf.



            Y a pas assez de precision sur cette histoire, y a pas un article un peu plus precis ?
            J'ai jamais entendu parler de cette tribu et il veut dire quoi par puissante ?

            AHHHHH sayé c'est pas doubla(le mot a été completement modifié) mais Idaou Bella, leur terres s'étendaient largement en algerie, leur ksours d'origine sont Tata et Tissint; des membre de cette tribu ont été capturé par le Polisario, c'est une tribu d'origine hassani comme les mhamid mais qui est contre le Polisario.
            L'Oued Draa avec les pluies qu'il y a eu au Maroc, doit etre trés fertile avec de nombreux paturages et sa doit etre la raison de ce probleme, pour leur securité les FAR ne veulent pas les laisser y acceder.
            A suivre, mais c'est bizzare comment les algeriens ont su cela ?
            Dernière modification par Ouadane, 30 avril 2009, 12h28.

            Commentaire


            • #7
              Merci Ouadane pour ces précisions

              Commentaire


              • #8
                Voila encore une fois la brigade montee du makhzen qui essaye de faire diversion.
                C'est un fait connu et reconnu que les conditions de vie de millions de marocains frise le moyen age.
                Une plethore d'entre eux vivent dans une indigence la plus totale.
                Chaque annee,des legions incommensurables essayent de passer vers l'Algerie dans l'espoire de s'en sortir un peu mieux.
                Des centaines d'immigrants clandestins marocains,sont arretes chaque annee et des milliers arrivent manifestement a se faufiler entre les mailles du filet securitaire.

                Gallek,il n'y a que des artisants dans le batiment....quelqu'uns peut etre....

                Mais la majorite ecrasante est constituee de destitués qui executeraient n'importe quelle tache subalterne pour un bout de pain.

                Pour rappel,plus de 300 mille marocains(legalement inscrits dans leur representation consulaire)vivent en Algerie.
                En comptant les clandestins et ceux qui ne se sont pas derangés pour marquer leur presence officiellement dans leur ambassade,le nombre pourrait atteinre les 500 mille allegrement.

                http://www.bibliomonde.com/donnee/ma...aspora-47.html
                Dernière modification par Aksel777, 30 avril 2009, 15h45.

                Commentaire


                • #9
                  Une plethore d'entre eux vivent dans une indigence la plus totale.
                  Chaque annee,des legions incommensurables essayent de passer vers l'Algerie dans l'espoire de s'en sortir un peu mieux.
                  Ce qui est desolant, c'est que cela à l'air de te faire plaisir d'etaler les déboires de tes correligionnaires comme un air de revanche.
                  .

                  Commentaire


                  • #10
                    posté par Ouadane
                    C'est souvent les artisants et autres constructeurs de villa, dont l'art marocain est recherché qui viennent travailler au noir en Algerie.
                    Ouadane
                    -Ça veut dire qu il n y a pas de travail au Maroc pour ces artisans , y a pas de construction de villa chic ..
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                    Commentaire


                    • #11
                      Ouadane
                      -Ça veut dire qu il n y a pas de travail au Maroc pour ces artisans , y a pas de construction de villa chic ..
                      le monde a lenvers

                      Commentaire


                      • #12
                        le monde a lenvers
                        simo33
                        Ouadane , a bien confirmé et c est un fait , qu ils travaillaient en Algerie en noir ..
                        alors comment tu expliques ce fait ??
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                        Commentaire


                        • #13
                          Ce qui est desolant, c'est que cela à l'air de te faire plaisir d'etaler les déboires de tes correligionnaires comme un air de revanche.
                          Pas du tout.

                          Ce qui me repugne au plus haut point,c'est cette propagande latente qui anime la mentalite de certains marocains.
                          Alors de temps en temps,il est plus que revalorisant d'entendre les chuchotemnents de la verite.

                          Commentaire


                          • #14
                            La tribu des Doublal se soulève au Maroc
                            jeudi 30 avril 2009 (14h02)

                            Près de 700 membres de la tribu Doublal d’origine sahraouie dans la région de Tata sur la frontière algéro-marocaine, ont enclenché un mouvement de contestation contre le Makhzen. Ils protestent ouvertement contre la fermeture par l’armée marocaine de la zone de Oued Drâa qui les a privés d’exploiter leurs terres et de faire paître leurs cheptels.

                            La tribu de Doublal exprime sa colère depuis samedi par des manifestations et des sit-in alors que les éléments de l’armée royale ont empêché une marche sur le poste militaire de Khengat Boukhbar. Des militaires ont été déployés dans le secteur en question et ont dispersé les protestataires en faisant feu dans leur direction.

                            Des témoins ont rapporté que la situation dans laquelle se trouve la tribu est intolérable depuis que les forces armées royales ont dressé des barrages empêchant les agriculteurs et les maquignons de rejoindre leurs terres sous prétexte que c’est une zone militaire. Les protestataires réclament la réouverture de Oued Drâa pour jouir des terres dont ils sont propriétaires. Ils soulèvent d’autres entraves et difficultés auxquelles ils font face depuis le début du conflit entre le Maroc et le Front Polisario.

                            L’armée royale s’est emparée des dromadaires des éleveurs à qui elle impose des amendes pour pouvoir les récupérer. Les habitants de Tata sont déterminés à arracher leurs droits et ont refusé de répondre à la demande des responsables militaires et locaux d’arrêter leur mouvement contestataire. Ils réclament un dialogue sérieux avec les hautes autorités, et qui débouche sur des solutions concrètes à leurs problèmes.

                            La situation est explosive, elle pourrait dégénérer davantage. Les membres de la tribu de Doublal sont marginalisés, n’ont pas droit à l’emploi, à l’éducation ni ne bénéficient de projets de développement. Ils demandent aux autorités leurs droits, des conditions pour un développement réel, et surtout la réouverture inconditionnée de l’Oued Drâa indispensable pour leur survie. Les analystes craignent des affrontements, et le Makhzen pourrait rééditer le scénario de Sidi Ifni et user de la violence pour résoudre ce dossier.

                            La province de Tata est située en milieu désertique : le climat est de type aride, les précipitations sont faibles et irrégulières et les températures souvent très élevées (jusqu’à 48°C en été). Dans ce milieu aux conditions biophysiques extrêmes, marquées par un déficit hydrique accentuée, le mode de mise en valeur principal du milieu est le système oasien. La population est d’origine arabe et les villages sont composées essentiellement de femmes, d’enfants et de personnes âgées. Le reste se trouve à l’armée ou en Europe.

                            Jusqu’aux années 70, l’organisation sociale était adaptée au système nomade des populations de la région. L’oasis était plus un lieu de production de dattes qu’un réel lieu de vie. En effet, le territoire de vie et de production des habitants de Tata était alors particulièrement vaste (plusieurs centaines de km²). La période comprise entre janvier et septembre était consacrée au nomadisme. Laissant leurs terres aux soins de leurs khamès (hommes qui ont le savoir-faire de l’abriculture), les familles quittaient le douar pour transhumer vers le Sahara. Les habitants de la région cheminaient lentement vers le sud, à travers les forêts d’Acacia radiana. Ils y faisaient paître leurs troupeaux, tout en fabriquant du charbon de bois qu’ils échangeaient avec d’autres populations. Une fois passée la crue de l’Oued Drâa (entre mars et mai), ils mettaient en culture les terres limoneuses et humides du bord de l’oued. Les céréales principales étaient l’orge et le blé tendre. Pendant 4 à 5 mois, les terres de l’Oued Drâa, situées à près de 50 km de la palmeraie pour la récolte des dattes, la population de Tata reprenait le chemin de la palmeraie pour la récolte de dattes qui a lieu d’octobre à novembre. Une fois les dattes récoltées et séchées, les familles reprenaient le chemin de l’oued et du sahara.

                            Le territoire de vie et de production était particulièrement vaste, puisque près de 150 km séparaient les deux pôles de production agricole principaux. Entre ces deux pôles se trouvait un élément essentiel au système pastoral : les pâturages à acacias. La vie des habitants de la région s’organisait en fonction de ces trois espaces essentiels. Par ailleurs, les échanges entre les différents clans ou tribus nomades s’organisait alors en fonction de ces trois espaces. Les échanges entre les différents clans ou tribus du sud étaient fréquents. Les oasis de la région étaient alors résolument tournée vers le sud.

                            L’année 1975 marque l’invasion par le Maroc du Sahara Occidental et le début d’une sanglante guerre entre le royaume chérifien et le Front Polisario. Les conséquences pour la région de Tata, située à quelques kilomètres de la zone militarisée, furent importantes. En effet, dès le début du conflit, de nombreux jeunes hommes de la province se sont engagés dans les rangs de l’armée marocaine. Ces hommes originaires de la région sont très appréciés pour leur bonne connaissance du désert. Ceci a eu des conséquences fatales : la plupart des villages (douars) furent attaqués et grand nombre des jeunes ont été tués dans les affrontements.

                            Ceux qui sont restés en vie, envoient la quasi totalité de leurs salaires à leur famille ;. Ces nouveaux revenus sont d’autant plus nécessaires que dès le début du conflit, les terres de l’Oued Drâa sont interdites d’accès et placées en zones militarisées. La partie sud de Tata devient inaccessible. Le territoire est donc amputé de deux ressources essentielles : Le parcours à acacia qui fournissait pâturage et charbon de bois ainsi que les terres fertiles de l’Oued Drâa. Le territoire de production se retrace donc sur les oasis de la région qui, dès lors, doivent subvenir aux besoins alimentaires des familles des douars. A l’enrôlement des jeunes hommes dans l’armée, s’ajoute un autre phénomène : Dès la fin de la décennie 1970, les migrations des jeunes ou parfois même de familles entières se multiplient vers le Nord et vers l’Europe.

                            Bellaciao.org
                            Dernière modification par jawzia, 30 avril 2009, 14h15.

                            Commentaire


                            • #15
                              simo33
                              Ouadane , a bien confirmé et c est un fait , qu ils travaillaient en Algerie en noir ..
                              alors comment tu expliques ce fait ??
                              je ne nie pas mais c'est une infime minorité des travailleurs...
                              Ouadane
                              -Ça veut dire qu il n y a pas de travail au Maroc pour ces artisans , y a pas de construction de villa chic ..
                              et je repondais a ca....

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X