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Seulement cinq années de réclusion criminelle contre les faux chauffeurs de taxi à Oran
Pour les 11 jeunes filles, victimes des agissements criminels de B. L. et Z. S. (les mis en cause en question), commis durant le mois de Ramadan dernier, c’était un véritable cauchemar. En se faisant passer pour des chauffeurs de taxi — à bord d’une Mégane toute neuve —, le principal accusé et son complice ont fait des ravages, non seulement en délestant leurs passagères de tous leurs biens, mais en violant impitoyablement beaucoup d’entre elles en plein Ramadan.
Selon l’arrêt de renvoi, le dernier vol effectué par ce groupe de malfaiteurs a été perpétré le 24 septembre, cette fois-ci, contre une lycéenne mineure habitant le quartier le Petit Lac. Selon cette dernière, qui a assisté à l’audience de ce mardi, après lui avoir volé ses bijoux, les mêmes mis en cause l’ont violé, et ce, en plein jour de Ramadan. En outre, une autre victime a déclaré avoir été, elle aussi, délestée de 25 millions de centimes, durant la même période.
Selon le témoignage des victimes, à plusieurs reprises les deux accusés se servaient d’armes blanches pour faire peur et rendre leur assaut plus efficace. Perdant connaissance sous l’effet du produit anesthésiant utilisé par les kidnappeurs une fois les jeunes filles à bord du véhicule, beaucoup parmi les victimes ont précisé qu’elles ont subi des attouchements sexuels, d’autres ont présenté à la justice des certificats médicaux prouvant la véracité de leurs propos. Ainsi, pour association de malfaiteurs et de vol qualifié avec violence, viol et kidnapping, le procureur de la République a requis 12 ans de prison ferme à l’encontre des deux accusés.
Pour leur part, les avocats de la défense ont plaidé l’acquittement, leurs mandants ayant nié devant le tribunal avoir volé ou violé l’une de leurs clientes, tout en avouant avoir exercé au mois de Ramadan dernier la fonction de taxieur clandestin. Après délibérations, la cour d’assises a condamné les prévenus à 5 ans de prison et ordonné le dédommagement des victimes.
Par Le Soir
Pour les 11 jeunes filles, victimes des agissements criminels de B. L. et Z. S. (les mis en cause en question), commis durant le mois de Ramadan dernier, c’était un véritable cauchemar. En se faisant passer pour des chauffeurs de taxi — à bord d’une Mégane toute neuve —, le principal accusé et son complice ont fait des ravages, non seulement en délestant leurs passagères de tous leurs biens, mais en violant impitoyablement beaucoup d’entre elles en plein Ramadan.
Selon l’arrêt de renvoi, le dernier vol effectué par ce groupe de malfaiteurs a été perpétré le 24 septembre, cette fois-ci, contre une lycéenne mineure habitant le quartier le Petit Lac. Selon cette dernière, qui a assisté à l’audience de ce mardi, après lui avoir volé ses bijoux, les mêmes mis en cause l’ont violé, et ce, en plein jour de Ramadan. En outre, une autre victime a déclaré avoir été, elle aussi, délestée de 25 millions de centimes, durant la même période.
Selon le témoignage des victimes, à plusieurs reprises les deux accusés se servaient d’armes blanches pour faire peur et rendre leur assaut plus efficace. Perdant connaissance sous l’effet du produit anesthésiant utilisé par les kidnappeurs une fois les jeunes filles à bord du véhicule, beaucoup parmi les victimes ont précisé qu’elles ont subi des attouchements sexuels, d’autres ont présenté à la justice des certificats médicaux prouvant la véracité de leurs propos. Ainsi, pour association de malfaiteurs et de vol qualifié avec violence, viol et kidnapping, le procureur de la République a requis 12 ans de prison ferme à l’encontre des deux accusés.
Pour leur part, les avocats de la défense ont plaidé l’acquittement, leurs mandants ayant nié devant le tribunal avoir volé ou violé l’une de leurs clientes, tout en avouant avoir exercé au mois de Ramadan dernier la fonction de taxieur clandestin. Après délibérations, la cour d’assises a condamné les prévenus à 5 ans de prison et ordonné le dédommagement des victimes.
Par Le Soir
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