Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ighil Ouchekrid se dépeuple inexorablement

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ighil Ouchekrid se dépeuple inexorablement

    Le village Ighil Ouchekrid situé à une dizaine de kilomètres en amont de la ville de Seddouk est en passe de devenir un lieu fantôme en se vidant progressivement de ses habitants. «Pourtant, le village dispose d’une route, de l’électricité et de l’eau potable, en somme le minimum vital pour une vie correcte», nous apprennent les habitants de la municipalité de Seddouk qui semblent un tantinet épatés par cet exode massif.

    A présent, seule une poignée de campagnards endurcis continuent encore à afficher leur fidélité à leur clocher. «Le dernier RGPH d’avril 2008 fait état de 8 familles habitant Ighil Ouchekrid. Elles ne sont plus que deux à y résider à présent», nous informent les services de l’APC. «Vous voyez qu’en l’espace d’une année, c’est la majorité qui a levé le camp. C’est pour dire que ce mouvement est inexorable», analyse-t-on.

    «Notre village n’est pas un cas isolé. La recherche du travail est le premier motif d’exode. Celui-ci a commencé dès les premières années post-indépendance et même bien avant, sauf que le phénomène a pris au fil des ans de l’ampleur pour toucher pratiquement tout le monde», tente d’analyser un ex-habitant du village, aujourd’hui installé à Seddouk. «Comme tous les villages de montagne, l’économie est l’épanage quasi exclusif du domaine agropastoral.

    Avec le profond déclin qui a touché cette activité, les villageois n’avaient d’autre alternative que de s’en aller pour survivre», nous dira un autre citoyen d’Ighil Ouchekrid qui a élu domicile à Akbou. Et d’ajouter : «La fermeture de l’école primaire, l’un des rares équipements publics dont disposait le village semble avoir eu raison des plus récalcitrants car a poignée de potaches qui restaient était contrainte de se déplacer jusuqu’à l’école de Seddouk Oufella ou à celle de Seddouk Ouadda ce qui n’est ni pratique ni commode pour un enfant de 6 ans». Un décompte établi par les services de l’APC de Seddouk fait ressortir que sur les 20 400 habitants recensés dans la circonscription au dernier RGPH pas moins de 50 % résident au niveau du chef-lieu communal ou dans les quartiers périphériques. Une donne qui illustre, si besoin est, la proportion de la population rurale à avoir succombé aux coups d’encensoir de la vie citadine !

    Par La Dépêche de Kabylie

  • #2
    est ce que les terroristes ont amplifié le phénomène?
    Mr NOUBAT

    Commentaire

    Chargement...
    X