Par AFP , le 30/04/2009
La dernière offensive israélienne dans la bande de Gaza (décembre-janvier) n'encourage pas la reprise de la discussion au sein de l'Union pour la Méditerranée (UPM), a affirmé jeudi à Alger le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
« Nous avons eu l'occasion, lors de la dernière réunion des 5+5, tenue récemment à Cordoue en Espagne, d'évoquer plusieurs sujets, celui de l'UPM en particulier, sous l'angle politique marqué par la douleur de l'agression israélienne sur Gaza, et qui n'encourage pas certainement la reprise de la discussion sans que beaucoup de choses ne soient clarifiées », a déclaré à l'APS M. Medelci.
« Je crois que cette tendance a été quelque part confirmée par la position des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne qui, eux-mêmes, ont souhaité cette clarification, avant toute reprise de négociations avec le pays agresseur (Israël) », a-t-il précisé.
«Il n'en demeure pas moins que la question de Gaza reste, aujourd'hui, au centre de nos préoccupations, et c'est-là un sentiment partagé par tous les pays qui ont participé à la dernière réunion des 5+5", a ajouté M. Medelci.
Lors de cette réunion tenue le 21 avril, les dix pays de la partie occidentale de la Méditerranée avaient affirmé leur intention de « surmonter les obstacles » pour la mise en place du projet enlisé de l'UPM.
Le « Forum 5+5 » regroupe les pays européens du nord de la Méditerranée (France, Espagne, Italie, Malte, Portugal) les cinq pays de l'Union du Maghreb Arabe (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie).
Lancée à Paris en juillet 2008 par le président français Nicolas Sarkozy, l'UPM vise, par une « union de projets », à sortir de l'ornière le processus de dialogue euro-méditerranéen, dit « de Barcelone », lancé en 1995.
TSA
La dernière offensive israélienne dans la bande de Gaza (décembre-janvier) n'encourage pas la reprise de la discussion au sein de l'Union pour la Méditerranée (UPM), a affirmé jeudi à Alger le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
« Nous avons eu l'occasion, lors de la dernière réunion des 5+5, tenue récemment à Cordoue en Espagne, d'évoquer plusieurs sujets, celui de l'UPM en particulier, sous l'angle politique marqué par la douleur de l'agression israélienne sur Gaza, et qui n'encourage pas certainement la reprise de la discussion sans que beaucoup de choses ne soient clarifiées », a déclaré à l'APS M. Medelci.
« Je crois que cette tendance a été quelque part confirmée par la position des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne qui, eux-mêmes, ont souhaité cette clarification, avant toute reprise de négociations avec le pays agresseur (Israël) », a-t-il précisé.
«Il n'en demeure pas moins que la question de Gaza reste, aujourd'hui, au centre de nos préoccupations, et c'est-là un sentiment partagé par tous les pays qui ont participé à la dernière réunion des 5+5", a ajouté M. Medelci.
Lors de cette réunion tenue le 21 avril, les dix pays de la partie occidentale de la Méditerranée avaient affirmé leur intention de « surmonter les obstacles » pour la mise en place du projet enlisé de l'UPM.
Le « Forum 5+5 » regroupe les pays européens du nord de la Méditerranée (France, Espagne, Italie, Malte, Portugal) les cinq pays de l'Union du Maghreb Arabe (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie).
Lancée à Paris en juillet 2008 par le président français Nicolas Sarkozy, l'UPM vise, par une « union de projets », à sortir de l'ornière le processus de dialogue euro-méditerranéen, dit « de Barcelone », lancé en 1995.
TSA
Commentaire