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A l'occasion de la fête de mondiale du travail j'aimerais en cette occasion faire hommage, en la personne de Foufou, a une catégories de "travailleurs" des moins défavorisés et qui participe activement a l'amélioration de la situation socioéconomique de la societe et surtout de leur famille sans la moindre aide des autorités public ou de qui que ce soit.
Ces gens non seulement se créent eux même des emplois mais répondent, en faisant, a une demande de la société et sont donc en harmonie avec les principes de l'économie.
Foufou a quitté l'école avant de la commencer, vu que même la fourniture scolaire précaire des écoles primaires public lui était trop cher. En plus il devait, enfant encore, aider financièrement sa famille comme apprenti.
Je l'ai rencontré alors qu'il vendait les journaux dans les cafés dont celui que je fréquentais. En faite son commerce principal consistait à vendre des cigarettes en détailles qu' on lui achetait vu qu'on ne pouvait se payer un paquet entier. Les journaux il nous les "louait" pour 1 ou 2 DH qu'on lui donnait en lui les lui rendant. C'était un win_win deal: ça nous permettait de lire tout les journaux et a lui de faire un peu d'agent.
Son objectif commercial était de convaincre les gardiens de quelques immeubles dans les quartiers aisés d'intervenir auprès des locataires pour qu'il puisse leur livrer les journaux a domicile.
Avec l'argent ainsi gagné il envisageait "s'acheter" un visa pour l'Italie. Pour le passeport il ne se faisait pas de soucis puisque sa soeur en avait un.
Quand on lui demandait ce que c'est qu'un Visa on a à chaque fois droit a des histoires fabuleuses qui font jaillir les larmes de rire auprès même de nos voisins de table.
Foufou a réussit a convaincre les concierges et s'est même ouvert une autre niche de revenue: il est devenu également gardien des motos et bicyclette pour les clients des cafés du boulevard.
De retour d'un long séjour en Europe, j'ai revu à nouveau Foufou.
Il est actuellement père de deux enfants qui frequentent une école privée, livre toujours des journaux mais, cette fois, par le biais de sa société qui livre également, entre autre, les aéroport de Marrakech et Agadir.
Quand je lui ai parlé du Visa, c'était lui qui a éclaté de rire
Sans l'initiative privé des Foufous le taux de chômage chez nous aurait atteint des chiffres dramatiques.
Dans nos sociétés les secteurs privés et public sont incapables a eux seul de résorber la masse de citoyens en demande d'emplois.
Ces gens non seulement se créent eux même des emplois mais répondent, en faisant, a une demande de la société et sont donc en harmonie avec les principes de l'économie.
Foufou a quitté l'école avant de la commencer, vu que même la fourniture scolaire précaire des écoles primaires public lui était trop cher. En plus il devait, enfant encore, aider financièrement sa famille comme apprenti.
Je l'ai rencontré alors qu'il vendait les journaux dans les cafés dont celui que je fréquentais. En faite son commerce principal consistait à vendre des cigarettes en détailles qu' on lui achetait vu qu'on ne pouvait se payer un paquet entier. Les journaux il nous les "louait" pour 1 ou 2 DH qu'on lui donnait en lui les lui rendant. C'était un win_win deal: ça nous permettait de lire tout les journaux et a lui de faire un peu d'agent.
Son objectif commercial était de convaincre les gardiens de quelques immeubles dans les quartiers aisés d'intervenir auprès des locataires pour qu'il puisse leur livrer les journaux a domicile.
Avec l'argent ainsi gagné il envisageait "s'acheter" un visa pour l'Italie. Pour le passeport il ne se faisait pas de soucis puisque sa soeur en avait un.
Quand on lui demandait ce que c'est qu'un Visa on a à chaque fois droit a des histoires fabuleuses qui font jaillir les larmes de rire auprès même de nos voisins de table.
Foufou a réussit a convaincre les concierges et s'est même ouvert une autre niche de revenue: il est devenu également gardien des motos et bicyclette pour les clients des cafés du boulevard.
De retour d'un long séjour en Europe, j'ai revu à nouveau Foufou.
Il est actuellement père de deux enfants qui frequentent une école privée, livre toujours des journaux mais, cette fois, par le biais de sa société qui livre également, entre autre, les aéroport de Marrakech et Agadir.
Quand je lui ai parlé du Visa, c'était lui qui a éclaté de rire
Sans l'initiative privé des Foufous le taux de chômage chez nous aurait atteint des chiffres dramatiques.
Dans nos sociétés les secteurs privés et public sont incapables a eux seul de résorber la masse de citoyens en demande d'emplois.