Tweet
Des moissonneuses-batteuses sophistiquées commandées
La campagne moisson-battage, lancée dans plusieurs wilayas du pays, notamment dans les Hauts Plateaux et au Sahara, s’annonce meilleure par rapport aux années précédentes en faveur des mesures tant techniques qu’économiques, prises dans le cadre de l’application de la politique du renouveau de l’économie agricole et du renouveau rural, soutenues par une pluviométrie appréciable.
Selon les projections du ministère de l’Agriculture, il est ainsi prévu une sensible augmentation de la production céréalière, comparativement à l’année précédente. Ceci grâce à l’application de la politique du renouveau de l’économie agricole et du renouveau rural où la céréaliculture constitue l’un des principaux éléments, voire le noyau dur, garantissant une sécurité alimentaire durable. Une politique qui vise à réduire la facture alimentaire et assurer l’indépendance de l’Algérie des marchés internationaux où les prix jouent souvent au yo-yo.
Aussi, pour la réussite de la campagne moisson-battage, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, à travers l’OAIC (Office algérien interprofessionnel des céréales), les Directions des services agricoles (DSA) et les Instituts (Institut technique des grandes culture (ITGC), l’Institut national de la protection des végétaux(INPV)), a pris toutes les mesures nécessaires pour la réussite de la présente campagne, concernant, notamment, la structuration des céréaliculteurs dans des coopératives afin de faciliter le travail et le rôle de l’administration représentée par les DSA, les CCLS (Coopératives de Céréales et légumes secs) et les Instituts agricoles. Ce qui, à terme, assurera l’atmosphère d’un travail collectif, professionnel regroupant tous les acteurs intervenant dans la filière céréales.
Cette amélioration peut se faire par le biais de l’identification, l’aménagement et le traitement de 600 points de collecte, situés dans des zones de production. Aussi, pour cette année, une capacité de stockage plus conséquente avec une flotte de 900 camions de différents tonnages pour assurer la collecte du produit et son cheminement de la parcelle aux zones de stockage.
Sur le plan humain, plus de 6.000 agents saisonniers seront mobilisés en plus d’un personnel qualifié, formé pour l’analyse et l’agréage des produits.
Même le conditionnement n’a pas été du reste avec, notamment, l’acquisition de 16 millions de sacs, sachant qu’un sac peut faire entre trois et quatre rotations, sauf pour les sacs réservés à la collecte de la semence qui ne doit servir qu’une fois.
Aussi, 8.600 moissonneuses-batteuses dont 100 de dernière génération seront acquises en mai prochain, à la faveur d’une commande faite par un réseau de coopératives. A cet effet, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, avec la PMAT (machinisme agricole et technique), a pris ses dispositions pour la réparation et rénovation de 1.000 moissonneuses batteuses.
Pour cela, les propriétaires des machines ont bénéficié d’une aide financière à hauteur de 60%, pour un coût de réparation limité à un plafond de 1,2 millions de dinars. Rénovation du parc roulant Depuis le début de l’opération, il y a deux semaines, 260 moissonneuses-batteuses ont été réparées et 43 sont en cours de rénovation.
Par ailleurs, une bonne récolte ne sera garantie sans la réussite, au préalable, de la campagne labours-semailles. Dans ce sens, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural avait pris toutes les mesures nécessaires, aussi bien techniques qu’économiques.
On citera, à cet effet, l’exonération de la TVA sur les semences, les engrais et les herbicides, la mise en place du crédit sans intérêt «Rfig», la mise en place du guichet unique regroupant l’ensemble des services facilitant et simplifiant l’accès au crédit pour l’acquisition des intrants.
Ainsi, plus de 9.000 céréaliculteurs ont bénéficié du crédit mis en place pour un montant de 2,5 milliards de dinars, dont plus de 50% sont localisés à l’Est du pays. La reconduction des prix à la production rémunérateurs, décidée par le gouvernement au titre de la récolte 2008, à savoir: blé dur à 4.500 dinars/quintal et le tendre à 3.500, le soutien à l’utilisation des engrais pour les céréales.?
Cette année, ce sont plus de 600.000 hectares, contre une superficie de 240.000 hectares durant les années précédentes, la mobilisation des CCLS pour assurer la disponibilité des semences nécessaires au bon déroulement de la campagne, l’opération du désherbage qui a concerné environ 250.000 hectares, soit une augmentation de 100% par rapport aux superficies traitées les autres années et ce, malgré la pluviométrie qui a retardé les travaux de nettoyage des parcelles.
Accompagnement technique
A cela s’ajoute l’accompagnement technique des céréaliculteurs par les institutions techniques spécialisées (ITGC, INPV) et les CCLS. Il convient de noter le renversement de la tendance remarquée, cette année, au niveau de l’OAIC. Si durant les années précédentes, cet office se chargeait uniquement de l’importation du blé et de la distribution de la semence, il n’en reste pas moins que, cette année, il a joué un rôle central dans aussi bien la campagne de labours-semailles que dans celle de moisson-battage et ce, en intervenant sur plusieurs fronts, que ce soit dans la distribution des semences, de la formation des ressources humaines, le suivi et le contrôle, ou dans la collecte et le stockage de la récolte. C’est ainsi qu’il a procédé à l’installation d’un dispositif de veille en matière d’irrigation d’appoint, avec le déclenchement d’un plan d’urgence après l’alerte au stress hydrique. Celui-ci a fonctionné pour une courte durée à Tlemcen, Saïda et Sidi Bel-Abbès avant les précipitations d’avril. Il a été procédé également à la mise en œuvre d’actions de vulgarisation au bénéfice des agriculteurs, pour toutes les régions, permettant de les sensibiliser sur des thèmes précis, comme l’engraissement des parcelles et de leur nettoyage par les désherbant, ou encore les techniques d’irrigation d’appoint par l’utilisation des équipements adéquats.
Il est à souligner que ce changement de tendance est dû à l’application de la politique du renouveau de l’économie agricole et du renouveau rural.
Le Financier
Selon les projections du ministère de l’Agriculture, il est ainsi prévu une sensible augmentation de la production céréalière, comparativement à l’année précédente. Ceci grâce à l’application de la politique du renouveau de l’économie agricole et du renouveau rural où la céréaliculture constitue l’un des principaux éléments, voire le noyau dur, garantissant une sécurité alimentaire durable. Une politique qui vise à réduire la facture alimentaire et assurer l’indépendance de l’Algérie des marchés internationaux où les prix jouent souvent au yo-yo.
Aussi, pour la réussite de la campagne moisson-battage, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, à travers l’OAIC (Office algérien interprofessionnel des céréales), les Directions des services agricoles (DSA) et les Instituts (Institut technique des grandes culture (ITGC), l’Institut national de la protection des végétaux(INPV)), a pris toutes les mesures nécessaires pour la réussite de la présente campagne, concernant, notamment, la structuration des céréaliculteurs dans des coopératives afin de faciliter le travail et le rôle de l’administration représentée par les DSA, les CCLS (Coopératives de Céréales et légumes secs) et les Instituts agricoles. Ce qui, à terme, assurera l’atmosphère d’un travail collectif, professionnel regroupant tous les acteurs intervenant dans la filière céréales.
Cette amélioration peut se faire par le biais de l’identification, l’aménagement et le traitement de 600 points de collecte, situés dans des zones de production. Aussi, pour cette année, une capacité de stockage plus conséquente avec une flotte de 900 camions de différents tonnages pour assurer la collecte du produit et son cheminement de la parcelle aux zones de stockage.
Sur le plan humain, plus de 6.000 agents saisonniers seront mobilisés en plus d’un personnel qualifié, formé pour l’analyse et l’agréage des produits.
Même le conditionnement n’a pas été du reste avec, notamment, l’acquisition de 16 millions de sacs, sachant qu’un sac peut faire entre trois et quatre rotations, sauf pour les sacs réservés à la collecte de la semence qui ne doit servir qu’une fois.
Aussi, 8.600 moissonneuses-batteuses dont 100 de dernière génération seront acquises en mai prochain, à la faveur d’une commande faite par un réseau de coopératives. A cet effet, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, avec la PMAT (machinisme agricole et technique), a pris ses dispositions pour la réparation et rénovation de 1.000 moissonneuses batteuses.
Pour cela, les propriétaires des machines ont bénéficié d’une aide financière à hauteur de 60%, pour un coût de réparation limité à un plafond de 1,2 millions de dinars. Rénovation du parc roulant Depuis le début de l’opération, il y a deux semaines, 260 moissonneuses-batteuses ont été réparées et 43 sont en cours de rénovation.
Par ailleurs, une bonne récolte ne sera garantie sans la réussite, au préalable, de la campagne labours-semailles. Dans ce sens, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural avait pris toutes les mesures nécessaires, aussi bien techniques qu’économiques.
On citera, à cet effet, l’exonération de la TVA sur les semences, les engrais et les herbicides, la mise en place du crédit sans intérêt «Rfig», la mise en place du guichet unique regroupant l’ensemble des services facilitant et simplifiant l’accès au crédit pour l’acquisition des intrants.
Ainsi, plus de 9.000 céréaliculteurs ont bénéficié du crédit mis en place pour un montant de 2,5 milliards de dinars, dont plus de 50% sont localisés à l’Est du pays. La reconduction des prix à la production rémunérateurs, décidée par le gouvernement au titre de la récolte 2008, à savoir: blé dur à 4.500 dinars/quintal et le tendre à 3.500, le soutien à l’utilisation des engrais pour les céréales.?
Cette année, ce sont plus de 600.000 hectares, contre une superficie de 240.000 hectares durant les années précédentes, la mobilisation des CCLS pour assurer la disponibilité des semences nécessaires au bon déroulement de la campagne, l’opération du désherbage qui a concerné environ 250.000 hectares, soit une augmentation de 100% par rapport aux superficies traitées les autres années et ce, malgré la pluviométrie qui a retardé les travaux de nettoyage des parcelles.
Accompagnement technique
A cela s’ajoute l’accompagnement technique des céréaliculteurs par les institutions techniques spécialisées (ITGC, INPV) et les CCLS. Il convient de noter le renversement de la tendance remarquée, cette année, au niveau de l’OAIC. Si durant les années précédentes, cet office se chargeait uniquement de l’importation du blé et de la distribution de la semence, il n’en reste pas moins que, cette année, il a joué un rôle central dans aussi bien la campagne de labours-semailles que dans celle de moisson-battage et ce, en intervenant sur plusieurs fronts, que ce soit dans la distribution des semences, de la formation des ressources humaines, le suivi et le contrôle, ou dans la collecte et le stockage de la récolte. C’est ainsi qu’il a procédé à l’installation d’un dispositif de veille en matière d’irrigation d’appoint, avec le déclenchement d’un plan d’urgence après l’alerte au stress hydrique. Celui-ci a fonctionné pour une courte durée à Tlemcen, Saïda et Sidi Bel-Abbès avant les précipitations d’avril. Il a été procédé également à la mise en œuvre d’actions de vulgarisation au bénéfice des agriculteurs, pour toutes les régions, permettant de les sensibiliser sur des thèmes précis, comme l’engraissement des parcelles et de leur nettoyage par les désherbant, ou encore les techniques d’irrigation d’appoint par l’utilisation des équipements adéquats.
Il est à souligner que ce changement de tendance est dû à l’application de la politique du renouveau de l’économie agricole et du renouveau rural.
Le Financier
Commentaire