Tweet
James Hogan, le PDG de la compagnie nationale des Emirats Arabes Unis, maintient sa commande de 43 milliards de dollars passée en juillet pour 205 avions, dont 55 Airbus.
Les conséquences de la crise économique et de l’épidémie de grippe porcine sur le transport aérien n’entament en rien les ambitions d’Etihad. La compagnie nationale des Emirats Arabes Unis (EAU) maintient ses objectifs à court et long terme. Surtout, elle ne remet pas en cause la commandé géante de 43 milliards de dollars pour 205 avions, signée au salon aéronautique de Farnborough en juillet 2008, quelques mois avant le déclenchement de la crise financière.
«Il serait prématuré, à ce stade, de parler d’annulation ou de report de commandes. Nous confirmons nos engagements et avons effectué un premier versement aux constructeurs non seulement pour les 100 commandes fermes mais aussi pour les options», déclare au Figaro James Hogan, PDG d’Etihad, de passage à Paris. Une bonne nouvelle pour Airbus auquel la compagnie d’Abu Dhabi a commandé 55 appareils dont 10 A 380. Des avions qui arriveront dans la flotte d’Etihad à partir de 2012. «Il est clair que l’A 380 arrive au mauvais moment chez certaines compagnies car il existe actuellement des surcapacités», ajoute le PDG.
Etihad va, pour sa part, gérer de façon prudente la montée en puissance de sa flotte dans les trois ans à venir avec l’entrée de 11 nouveaux appareils cette année puis un par an en 2010 et en 2011. En revanche, elle devrait connaître une forte expansion entre 2012 et 2017. A cet horizon, Etihad qui a été créée voici seulement six ans aura totalement changé de taille. Elle vise 25 millions de passagers transportés en 2020 contre 6 millions en 2008 et la desserte de 100 destinations contre 50 actuellement. Pour cette année, James Hogan maintient son objectif de 6,8 millions de passagers et 3,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires (contre 2,5 milliards en 2008).
Des comptes dans le rouge depuis six ans
Etihad qui vise l’équilibre financier en 2010, devrait afficher sa septième année de perte. «Les résultats de la saison estivale vont être déterminants pour notre activité. Mais pour le moment nous ne revoyons pas nos objectifs», ajoute le PDG qui estime Etihad bien armé pour traverser la crise et en sortir renforcée «afin d’accélérer» son déploiement international. En France, elle n’a par exemple pas encore de liaisons avec Nice.
Face à la crise, la compagnie du Golfe compte s’appuyer sur la solidité du transport dans la région du grand Moyen Orient (du Golfe à l’Inde en passant par la Malaisie, et le Pakistan) qui, selon les tout dernières statistiques de l’IATA (l’organisation internationale des compagnies aériennes) a progressé de 7,8% depuis le début de l’année.
Véronique GUILLERMARD
Le Figaro
Les conséquences de la crise économique et de l’épidémie de grippe porcine sur le transport aérien n’entament en rien les ambitions d’Etihad. La compagnie nationale des Emirats Arabes Unis (EAU) maintient ses objectifs à court et long terme. Surtout, elle ne remet pas en cause la commandé géante de 43 milliards de dollars pour 205 avions, signée au salon aéronautique de Farnborough en juillet 2008, quelques mois avant le déclenchement de la crise financière.
«Il serait prématuré, à ce stade, de parler d’annulation ou de report de commandes. Nous confirmons nos engagements et avons effectué un premier versement aux constructeurs non seulement pour les 100 commandes fermes mais aussi pour les options», déclare au Figaro James Hogan, PDG d’Etihad, de passage à Paris. Une bonne nouvelle pour Airbus auquel la compagnie d’Abu Dhabi a commandé 55 appareils dont 10 A 380. Des avions qui arriveront dans la flotte d’Etihad à partir de 2012. «Il est clair que l’A 380 arrive au mauvais moment chez certaines compagnies car il existe actuellement des surcapacités», ajoute le PDG.
Etihad va, pour sa part, gérer de façon prudente la montée en puissance de sa flotte dans les trois ans à venir avec l’entrée de 11 nouveaux appareils cette année puis un par an en 2010 et en 2011. En revanche, elle devrait connaître une forte expansion entre 2012 et 2017. A cet horizon, Etihad qui a été créée voici seulement six ans aura totalement changé de taille. Elle vise 25 millions de passagers transportés en 2020 contre 6 millions en 2008 et la desserte de 100 destinations contre 50 actuellement. Pour cette année, James Hogan maintient son objectif de 6,8 millions de passagers et 3,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires (contre 2,5 milliards en 2008).
Des comptes dans le rouge depuis six ans
Etihad qui vise l’équilibre financier en 2010, devrait afficher sa septième année de perte. «Les résultats de la saison estivale vont être déterminants pour notre activité. Mais pour le moment nous ne revoyons pas nos objectifs», ajoute le PDG qui estime Etihad bien armé pour traverser la crise et en sortir renforcée «afin d’accélérer» son déploiement international. En France, elle n’a par exemple pas encore de liaisons avec Nice.
Face à la crise, la compagnie du Golfe compte s’appuyer sur la solidité du transport dans la région du grand Moyen Orient (du Golfe à l’Inde en passant par la Malaisie, et le Pakistan) qui, selon les tout dernières statistiques de l’IATA (l’organisation internationale des compagnies aériennes) a progressé de 7,8% depuis le début de l’année.
Véronique GUILLERMARD
Le Figaro
Commentaire