Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Il promet d’améliorer les conditions de travail: Bouteflika s’attaque à la frustrati

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Il promet d’améliorer les conditions de travail: Bouteflika s’attaque à la frustrati

    Bouteflika s’attaque à la frustration sociale

    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé, hier, que l'amélioration du pouvoir d'achat constitue une «dimension fondamentale» des conditions de travail et sera une «préoccupation permanente» de l'action publique. «La situation d'ensemble a pu être améliorée, à cet égard, au cours des années écoulées dans toutes les limites compatibles avec des exigences collectives essentielles», a rappelé le chef de l'Etat dans un message adressé aux travailleuses et travailleurs, et lu en son nom par Ali Boughazi, conseiller à la présidence de la République, à l'occasion des festivités officielles célébrant la Fête internationale du travail, organisées cette année dans la wilaya de Jijel.

    «Forts des leçons douloureuses du passé, en effet, notre pays se devait de reconstituer les moyens de sa souveraineté économique et ceux lui permettant de faire face à d'éventuels retournements du marché pétrolier», a-t-il poursuivi. Le président Bouteflika s'est félicité de cette orientation, qui, a-t-il dit, «permet, aujourd'hui, à l'Algérie d'envisager avec une sérénité relative une prolongation de la crise économique qui sévit gravement à l'échelle du monde». Il a, par ailleurs, tenu à exprimer ses «félicitations» et les «remerciements» de la Nation aux travailleurs et à leurs représentants «qui ont fait preuve d'un sens élevé de la responsabilité, d'une vision claire des intérêts supérieurs de la Nation et des exigences de son devenir et ont démontré leur maturité, notamment au cours de la concertation tripartite». A ce propos, le président Bouteflika a fait part de sa «volonté affirmée» d'associer «dans la période qui s'ouvre, de manière plus large et plus systématique, les travailleurs, à travers leur représentation syndicale, à la préparation de toutes les décisions qui pourraient affecter de quelque manière le monde du travail».

    Le chef de l'Etat a affirmé que les questions liées au travail «resteront au cœur de la politique que nous mettons en œuvre dans le cadre du programme tel que nous l'avons déjà développé». «Cette orientation trouvera son point d'application, d'abord, dans l'action pour la résorption du chômage, cette plaie qui, bien que fortement réduite au cours des récentes années, pèse encore trop lourdement sur le corps social», a-t-il constaté. Le président de la République a rappelé l'objectif qu'il s'est fixé de créer trois millions d'emplois dans les cinq prochaines années. «Cet objectif est ambitieux, mais il est à notre portée pour autant que nous sachions faire prévaloir, à tous les niveaux de notre action, l'intérêt supérieur de notre pays et la discipline nécessaire à sa réalisation», a-t-il affirmé.

    La flexibilité

    A cet effet, le président Bouteflika a souligné que l'Etat «encouragera les activités à fort coefficient de valeur ajoutée, c'est-à-dire essentiellement les activités à fort contenu de main d’œuvre» et «accordera toute l'attention nécessaire à la protection du travailleur». «Le travail salarié non déclaré, qui pénalise gravement des milliers de travailleurs, privés, notamment, de leur droit à la sécurité sociale et à la retraite, parfois soustraits de la couverture des garanties légales concernant la sauvegarde de leur intégrité physique, constitue une pratique qui sera combattue énergiquement par l'Etat», a-t-il affirmé.

    Le président Bouteflika a fait remarquer que les nécessités d'une adaptation aux nouvelles conditions de l'économie mondiale «ont conduit à des assouplissements du code du travail, favorisant, notamment, la flexibilité dans l'entreprise». «Mais cela, a-t-il soutenu, ne doit pas signifier un recul de l'Etat dans sa vocation protectrice du travailleur», indiquant que les services spécialisés de l'Etat «seront renforcés pour assurer leur mission d'y veiller avec rigueur».

    Pour le président de la République, en revalorisant le travail, «nous œuvrons à assurer que l'effort et le mérite soient effectivement les seuls critères de la promotion sociale», relevant qu'«il nous faudra aussi redoubler d'efforts dans la lutte pour éliminer, dans tous les aspects de la vie nationale et à tous les échelons, le favoritisme et les passe-droits qui, trop souvent encore, contribuent à alimenter la démobilisation professionnelle et la frustration sociale». «Comme il nous faudra redoubler d'efforts pour éliminer la spéculation et le parasitisme social dont je n'ai pas besoin de souligner la nocivité pour l'ensemble de notre société», a-t-il souligné.

    Le choix d’une ville

    Revenant sur l'élection présidentielle du 9 avril dernier, le président Bouteflika s'est dit «honoré» de la «confiance massive» des citoyennes et citoyens et de leur «appui» et de leur «adhésion» à son programme. «Ce qui m'a conforté dans ma certitude et ma détermination à continuer à aller de l'avant», a indiqué le chef de l'Etat. Concernant le choix de Jijel d'abriter la célébration de la Journée internationale du travail, et après avoir rappelé les «hauts faits de cette contrée tout au long de notre glorieuse histoire», il a fait remarquer que «l'antique Jijel mérite d'abriter la célébration de cet évènement si cher à nos cœurs qu'est la Fête internationale du travail, une occasion que je saisis pour adresser aux travailleuses et aux travailleurs l'hommage, la considération et la reconnaissance de toute la Nation». «Vous incarnez les valeurs et les vertus qui s'attachent au travail, grâce auxquelles notre pays, qui a réussi son redressement, pourra s'élever au niveau de ses hautes ambitions», a ajouté le président Bouteflika.

    Il a rappelé que les travailleurs algériens «ont toujours nourri une conscience aiguë des enjeux nationaux» et «ont toujours su se mobilier pour répondre aux appels du devoir patriotique malgré les dures contraintes de moments difficiles de notre histoire». «Je suis certain qu'ils mesurent pleinement l'importance de leur rôle dans la période à venir, une période qui peut être celle d'une avancée décisive sur la voie de notre développement», a-t-il affirmé. «Au cours des années qui viennent de s'écouler, les travailleuses et les travailleurs algériens ont apporté leur soutien à notre politique, centrée sur le retour à la paix civile et à la stabilité», a encore rappelé le président Bouteflika.

    Après avoir salué la «maturité» et le «civisme» des travailleurs algériens, le chef de l'Etat a indiqué, dans ce sens, qu'ils ont «permis à notre pays, exsangue après une crise qui l'avait dévasté dans ses ressources matérielles et morales, de se ressaisir et de se replacer pleinement dans le sens du progrès».

    Le Financier

  • #2
    Il promet ...
    Al Hadra Batel disait "Nedjma" dans sa Pub !

    Commentaire

    Chargement...
    X