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Devant l'ampleur des scandales: L'Etat va-t-il récupérer El-Hadjar ?

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  • Devant l'ampleur des scandales: L'Etat va-t-il récupérer El-Hadjar ?

    Devant l'ampleur des scandales qui secouent le complexe

    L'Etat va-t-il récupérer El-Hadjar ?

    L’homme d’affaires Hacène Fellah, le plus important des commerçants d’Annaba versés dans le trafic des déchets ferreux, a été présenté ainsi que 16 personnes, jeudi dernier, devant le procureur du tribunal d’El-Hadjar. Après avoir étudié les procès-verbaux contenant toutes les déclarations d’une vingtaine de personnes auditionnées par les éléments du DRS de Sidi Amar, dans la daïra d’El-Hadjar, le représentant du ministère public a confié l’affaire à un juge d’instruction. Celui-ci a ordonné la mise sous mandat de dépôt de Hacène Fellah, principal accusé, du directeur d’une entreprise privée basée à El-Tarf et versé dans la récupération des déchets ferreux, de l’adjoint de ce dernier et d’un intermédiaire entre Hacène Fellah et le directeur de l’entreprise de récupération en question.

    Il s’agit de Djamel Bara, le directeur de Fersid, d’un syndicaliste d’ArcelorMittal et de deux administrateurs de cette entreprise. Par ailleurs, des personnes liées à la même affaire sont en fuite. Il s’agit d’un responsable de la sécurité, d’un gardien et d’un entrepreneur, frère de Lakhdari, le chargé de la sécurité générale d’ArcelorMittal.

    Les chefs d’inculpation retenus pour l’instant sont falsification de documents administratifs et comptables et évasion fiscale. Onze autres prévenus ont été placés sous contrôle judiciaire.

    Il convient de noter que la présentation des 16 prévenus a commencé jeudi vers midi pour se terminer vendredi à 8h30. Pour complément d’enquête, les services spéciaux, selon des sources bien informées, auraient entendu avant-hier trois importants cadres dirigeants de l’entreprise ArcelorMittal d’Annaba.

    Il s’agit du directeur de l’ACO1, d’un ingénieur de l’ACO2 et du responsable de l’aciérie électrique. Selon ces mêmes sources, le préjudice causé à ArcelorMittal par Hacène Fellah, actuel vice-président de l’APW d’Annaba, oscille entre 10 et 20 milliards de dinars.

    Genèse de l’affaire

    En février dernier, l’enquête diligentée par les services compétents sur dénonciation de Smaïl Kouadria, secrétaire général par intérim du syndicat de l’entreprise ArcelorMittal, a concerné la Grand Smity Works (GSW), une société indienne de droit algérien.

    Les investigations ont mis au jour un énorme scandale portant sur la récupération, le traitement et la vente de ferraille.

    Les services spéciaux ont découvert des dizaines, voire des centaines de camions de gros tonnage transportant des déchets ferreux. Ils étaient, dit-on, anormalement chargés et ont été pesés et enregistrés comme produit réceptionné. Mais, dans la réalité, la pesée n’a jamais eu lieu.

    Questionnés par les services spéciaux dépendant du ministère de la Défense, des gardiens du portail n° 4, où sont habituellement réceptionnés les déchets ferreux, sont vite passés aux aveux.
    Ils ont reconnu leur complicité dans ces manœuvres criminelles moyennant argent de la part des commanditaires de ces camions.

    Le trafic auquel s’est livré la Grand Smity Works, avec ses fausses facturations, s’élève à plus de 20 milliards de centimes, sans compter les évasions fiscales en TAP, IBS et IRG qui s’élèvent à plus de 24 milliards de centimes.

    Traduits devant le tribunal d’El-Hadjar le 15 avril dernier, Agarawla Satyam, le numéro 1 de la GSW, Prakash Jaia, son adjoint et deux agents d’une société de gardiennage privée ont été condamnés à trois ans de prison ferme. D’autres affaires de trafic, toujours dénoncées par Kouadria, concernent Shre International, Efes et Karamaden.

    Ces deux dernières entreprises de droit algérien dont les propriétaires sont de nationalité turque font toujours l’objet d’enquêtes menées par les services de sécurité.

    Fersid, la filiale par qui les scandales arrivent

    Que ce soit GSW, Shre International, Efes, Karamen ou Fellah Hacène, toutes les factures de ces sociétés ont transité par Fersid, une filiale d’ArcelorMittal spécialisée dans la récupération des déchets ferreux. Déjà, depuis 2005, le Tout-Annaba parlait des signes extérieurs de richesse de plusieurs cadres de cette filiale :chat de véhicules de grosse cylindrée, d’appartements et de locaux commerciaux. Ainsi, durant leurs investigations, les services de sécurité interpellèrent le numéro 1 de Fersid, Djamel Bara, et sa collaboratrice, Mme M., chargée des facturations.

    Après vérification de la comptabilité depuis 2003 jusqu’à ce jour, les agents du DRS ont découvert plusieurs anomalies concernant le tonnage des déchets ferreux réceptionné.

    Plusieurs millions de tonnes de déchets ferreux ont été payés à coups de centaines de milliards, mais ne sont jamais arrivés aux hauts fourneaux du complexe sidérurgique.

    En comparant les quantités de déchets ferreux réceptionnées réellement par les différentes unités d’ArcelorMittal avec celles en stock, un énorme écart a été constaté.

    Devant l’ampleur du scandale, Lakhsmi Mittal, le patron d’ArcelorMittal, s’est constitué partie civile la semaine dernière, et ce dans l’ensemble des scandales financiers qui ont provoqué un véritable séisme au complexe sidérurgique d’El-Hadjar.

    Il aurait demandé à son émissaire de réclamer auprès du tribunal d’El-Hadjar la restitution des centaines de milliards constituant le préjudice subi par l’entreprise.

    L’Etat va-t-il se réapproprier le complexe sidérurgique ?

    Devant l’ampleur de ces scandales, des observateurs considèrent que la réappropriation du complexe sidérurgique d’El-Hadjar par l’Etat est une «nécessité urgente» pour la simple raison que les 70 % de parts que détient ArcelorMittal dans le capital de l’entreprise n’ont pas été suffisants pour la protéger des scandales.

    Un syndicaliste d’ArcelorMittal nous a déclaré : «C’est ArcelorMittal qui gère souverainement le complexe sidérurgique, c’est ArcelorMittal qui recrute et qui nomme le personnel, que ce soit administratif ou sécuritaire.

    En conséquence, la responsabilité de ce scandale lui incombe.» Du côté du groupe Sider, qui détient 30 % du capital, un cadre joint au téléphone estime que «la réappropriation par l’Etat du complexe sidérurgique doit intervenir (…) ArcelorMittal croit bien gérer, mais en réalité il laisse beaucoup de trous dans sa gestion, laissant ainsi des ouvertures pour tous les trafiquants».

    Jeune Indépendant

  • #2
    Ca fait des années que ça dure ! Ce domaine est un monde rempli de requins et de corruption ! Et c'est vrai pour les autres pays, en europe y compris !
    Par contre, d'autres secteurs souffrent des mêmes maux en Algérie. L'Etat doit broyer tous ces bandits !
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      Devant l’ampleur de ces scandales, des observateurs considèrent que la réappropriation du complexe sidérurgique d’El-Hadjar par l’Etat est une «nécessité urgente» pour la simple raison que les 70 % de parts que détient ArcelorMittal dans le capital de l’entreprise n’ont pas été suffisants pour la protéger des scandales.
      je n'ai pas compris ce raisonnement
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

      Commentaire


      • #4
        ya pas a comprendre ce n'est que les debut de l'episode habituel des mandats de fakhamatouhou boutef III ca commence toujours par un scandale ou deux
        Dernière modification par taurus, 02 mai 2009, 09h25.
        PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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