L’arbre ignoré De la foule S’égosille tout seulSur la place videAutrefoisIl avait coutumeDe jeter son chantComme des grainesDe pollenAux quatre vents Que chaque fois Pour l’écouterLes oiseaux se taisaientLes insectes faisaient Trêve Dans leurs rêvesEt même Les femmes Se mettaientÀ répéter Le même air Maintenant les maîtres d’artificePassentFont un malhabile écartEt disparaissent en hâteDeuilDouleurLui pèsent sur le cœur Plus que jamaisL’espace N’est plus qu'un cimetière Danse d’ombre, chiens courant, mythologieS’il avait un paysVaste comme sa rêverieIl s’en irait dormir au fond de l’oliveraieDans l’attente Q’une nouvelle jeunesse l’exhumeMais déjà ses lèvres sont scelléesEt sa ruine se dessine En attente du printemps
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L'olivier
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L'olivier
L’arbre ignoré De la foule S’égosille tout seulSur la place videAutrefoisIl avait coutumeDe jeter son chantComme des grainesDe pollenAux quatre vents Que chaque fois Pour l’écouterLes oiseaux se taisaientLes insectes faisaient Trêve Dans leurs rêvesEt même Les femmes Se mettaientÀ répéter Le même air Maintenant les maîtres d’artificePassentFont un malhabile écartEt disparaissent en hâteDeuilDouleurLui pèsent sur le cœur Plus que jamaisL’espace N’est plus qu'un cimetière Danse d’ombre, chiens courant, mythologieS’il avait un paysVaste comme sa rêverieIl s’en irait dormir au fond de l’oliveraieDans l’attente Q’une nouvelle jeunesse l’exhumeMais déjà ses lèvres sont scelléesEt sa ruine se dessine En attente du printempsTags: Aucun(e)
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